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24.7.12

Semi esclavage au Portugal: Echange travail contre nourriture...


Dessin de Sampaio, Portugal.

Dans les petites annonces publiées sur Internet, on voit de plus en plus de gens désespérés demander du travail en échange de nourriture. Ils sont prêts à tout. "On est en train d'assister à une régression civilisationnelle. Avec la crise, les cas de semi-esclavage augmentent", note Joaquim Dionísio, avocat spécialiste du droit du travail et membre de la direction de la CGTP [le principal syndicat portugais].
A 24 ans, António Santos a tout perdu. D'abord son emploi, puis le logement où il vivait à Matosinhos [ville située à l'ouest de Porto]. En octobre dernier, il s'est retrouvé au chômage sans droit à une allocation. L'argent économisé lorsqu'il travaillait dans le BTP et la restauration lui a permis de payer cinq mois de loyer. Sans revenus ni aides financières, il a donc dû quitter son appartement en février. Les bons jours, il dort sur le canapé chez des amis, les mauvais dans une cabane en carton.
"Je fais des choses ici ou là pour ne pas mourir de faim. Mais j'ai vraiment besoin de travailler, même si c'est seulement en échange de nourriture et d'un endroit où dormir", soupire le jeune homme, qui a une formation professionnelle en commerce. C'est ce qu'il a écrit dans les annonces qu'il a mises en ligne en mars sur plusieurs sites. Bien qu'il ait proposé de travailler gratuitement, il n'a reçu aucune réponse. Tout du moins jusqu'à fin avril, la dernière fois qu'il a pu aller sur Internet. "Je n'ai même pas assez d'argent pour aller dans un cybercafé", explique António. Il peut compter pour l'instant sur la solidarité de ses amis qui lui offrent un repas par jour et lui prêtent des habits "pour être plus présentable". Avec l'espoir de trouver un jour un emploi.

Attaques de requins


Dessin de Chapatte, Suisse.

Depuis la dernière attaque d’un requin blanc début juillet, la cinquième en 10 mois, la peur gagne l’ouest de l’Australie. Les autorités ont fait fermer les plages, préconisent l’abattage systématique des grands squales à proximité des côtes et cherchent encore le corps du jeune surfeur de 24 ans, Ben Linden [tué par un requin le 7 juillet au large des côtes de Wedge Island, une île à l'ouest de l'Australie].
La vue d’un aileron glissant dans les eaux suscite toujours l'effroi. La plupart des articles sur ce genre d’incident s’accompagnent de spéculations sur la menace que représenterait cette espèce pour l’homme, et les hypothèses ne manquent pas pour justifier cette position : ils seraient plus nombreux (il y aurait entre 3000 et 4000 requins blancs mais ces estimations restent invérifiables), ils nageraient plus près des côtes, ou ils se tourneraient vers la chair humaine par manque de nourriture. Mais d’après la Fondation, aucune donnée ne prouve une augmentation du nombre de grands requins blancs; quant aux autres explications, elles ne sont pas crédibles.

“Les requins blancs réagissent à certains stimuli comme des mouvements dans l’eau ou des poissons rejetés à la mer, explique Peirce. "Et les êtres humains ne sont pas vraiment un mets de prédilection pour les requins, car contrairement à un phoque bien gras, nous sommes un mélange de tendons, de cartilages, de combinaison en caoutchouc et de planche de surf. Les attaques ont généralement lieu sur un malentendu. Le squale commence d’abord par goûter sa proie et décide ensuite de la manger ou non. Malheureusement la morsure d’un grand requin blanc de quatre mètres est souvent mortelle et une fois qu’il y a du sang dans l’eau le requin ne peut que réagir.”

Lire plus sur http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/24/non-l-homme-n-est-pas-bon-pour-les-requins

Non au port du voile au J. O.!

Photo - Le fort de Brégancon - France

Autre citadelle imprenable, le fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var). C'est la résidence d'Etat des présidents de la République française, notamment de Jacques Chirac, qui y est allé à de nombreuses reprises. Dressé sur un piton rocheux à 35m d'altitude, le fort est utilisé comme lieu de villégiature estivale.

Le fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var). C'est la résidence d'Etat des présidents de la République française, notamment de Jacques Chirac, qui y est allé à de nombreuses reprises. Dressé sur un piton rocheux à 35m d'altitude, le fort est utilisé comme lieu de villégiature estivale.

Photo - Voiliers sur le Tage - Lisbonne


©Lusa

Voiliers sur le Tage - Lisbonne

23.7.12

Massacre des juifs: tous les francais étaient gentils...

Le président François Hollande se recueille devant une plaque commémorative de la rafle du Vél d'Hiv le 22 juillet 2012 à Paris

François Hollande a reconnu à son tour dimanche que l'arrestation de milliers de juifs lors de la rafle du Vél d'Hiv, en juillet 1942, était un «crime commis en France, par la France», et a salué le «courage» de Jacques Chirac, premier président à l'avoir affirmé.
«Ce crime fut commis en France, par la France», a lancé le chef de l'Etat dans son discours prononcé sur les lieux du Vélodrome d'hiver, dans le XVe arrondissement de Paris.

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Eh oui, nous savions que tous les francais, pendant la guerre ont été tous beaux et résistants; qu'is n'ont pas collaboré avec les nazis et qu'ils "n'ont fait que leur devoir"... cela va sans dire... mais en le disant, c'est mieux... en fait, certains francais n'ont pas été à la hauteur des nazis, ils ont dépassé leur demande, évoluant à un niveau supérieur, détestable, allant au-delàs des exigences de l'occupation: ils ont livré, sans vergogne, des milliers de gens innocents aux affres de la torture!

Bravo au Pays des "droits de l'homme"...

JOANMIRA
Rio de Janeiro, le 22 juillet 2012

22.7.12

L'image du jour 22-07-2012

La flamme olympique rayonne sur Londres

La jeune skieuse et exploratrice Amelia Hempleman-Adams brandit la flamme olympique dans le ciel de Londres depuis “The London Eye”, la grande roue de la capitale du Royaume-Uni. REUTERS/Luke MacGregor

Now, it's time to say goodbye


CIAO, CIAO, CIAO...

Amel Bent - "Mon légionnaire" - Video - Musique - Live

"Mon légionnaire"

Texte - "Introspection de bâteleur conscient"

Eh oui, Messieu'dames, vous
Avez devant vous l'homme le
Plus fort du Monde ; le plus
Beau, le plus intelligent, celui
Qui marche sur l'eau : en un mot :
Superman !

Qui a dit « Jésus » ? Qui est cet
Insolent ?
Vous me copierez dix-mille fois
« Oui, je crois en toi Vierge Pourrie
Mère de tous mes maux » !

Mais continuons le spectacle :
Eh oui, devant vous ce n'est pas
La Vierge, ce n'est pas Jésus, ce
N'est pas Moïse, ce n'est pas
Satan !

Vous ne devinez pas ?
Faites appel à vos neurones;
Qui peut être plus fort que tous
Ceux-là réunis ?

Vous ne devinez toujours pas ?!
Enfin voyons, un effort, plus
Fort que Superman que je ne suis
Pas !

Celui qui peut vendre son âme au
Diable !
Satan, Lucifer, Dracula...C'est
Diabolique, Messieu'dames...
Diabolique !

Vous donnez votre langue au chat ?
Mais non, encore un effort...
Et vous aurez la récompense
Suprême...

Une journée avec Lorrie ? Que Nenni
Ca mérite bien plus que ça !
Allez, un effort...
Eh bien...

Puisque vous ne trouvez pas, je vais
Vous le dire...Vous avez payé pour ça !
Devant vous se trouve un Homme
Vrai...
Il croyait réussir sa vie et croyait en
L'Avenir...il a a trimé très fort au long
De sa vie, mais, son but atteint, s'est
Rendu compte qu’elle ne
Ressemblait à rien. Et malgré les
Apparences, il s'est mis à douter.
« Qui a dit encore doute toujours ? »

Il ne fait que cela ! et plus il pense,
Plus il doute, de cette certitude qui
Le ronge à en devenir plus bête
Encore : C'est dur d'être conscient !

Mais voilà, il revient le super-homme,
Il croit à nouveau en lui. Il est fort
Il est beau, mais... Il ne marche
Toujours pas sur l'eau...

Mesdames zé Messieurs, bientôt le
Spectacle est terminé. A bas les
Masques, je vous ai tous trompés !
Non, j'avoue, je ne suis pas celui
Que vous croyez.

Je ne suis qu'un pauvre hère découragé
Par les bombardements de la vie.
Mes parents m'ont encensé ; je croyais
Etre le plus beau...Hélas j'étais loin de
La Réalité !

On me dit intelligent. Un peu
Peut-être...
Mais j'ai vu à mes côtés des gens
Brillants comme je ne serai jamais...

Quant à la force physique, bientôt
Je n'en aurai...
Je vous prie de m'excuser de vous
Avoir un peu fait rêver.

Mais c'est vrai, je suis onirique
La vie est ma réalité ;
Et je survis dans le Monde réaliste
Ou l'on n'a pas le droit d'être artiste.

En réalité, je vous le dis, j'ai peur.
J'ai peur de l'avenir et je crains
L'Inconnu.
J'aime très peu de gens, en fait...

Je ne suis pas avenant, c'est vrai
Et je vis avec la peur, une peur
Absolue
De perdre ceux que j'aime.

Autrement ?

Même pas peur !

Andorre, le 30 décembre 2011.
JMIRA

Patrick Bruel - Mon amant de Saint-Jean - Musique

"Mon amant de Saint-Jean"

Lucienne Delyle - "Mon amour de Saint-Jean" - Video - Musique

"Mon amour de Saint-Jean"

Texte - "Ne sois pas triste mon Ti'clown"

NE SOIS PAS TRISTE MON TI’CLOWN

Ne sois pas triste mon ti’clown
Tes larmes sont les miennes
Et quand tu pleures je suis
Malheureux.

J’ai au fond de moi nostalgie
Et tristesse ; détresse, même
Et tes pleurs me rendent
Malheureux.

Déjà, je ne vis plus pour moi
Exilé de la vie jolie et vraie,
Celle qui oublie les gens
Malheureux.

Ne sois pas triste mon ti’clown
Ta joie sera aussi la mienne
Souris à la vie et je serai enfin
Heureux.

Andorre, le 5 mai 2011
JMIRA

Texte - "Mes premières pensées pour mes dernières volontés"

Un jour, peut-être, cela arrivera;
Je partirai, triste, peut-être, car
Il m'en coûtera, sans doute, de
Quitter les êtres chers à moi...

Oh ce n'est pas sûr, mais cela peut
Arriver, un matin de grande froidure
Ou un soir d'été, soleil déclinant
Comme mes jours heureux.

Dernier coucher de l'astre...non
Départ de cet être qui se demande
Le pourquoi de son existence fait
De mille souffrances et quelque joie.

Peut-être l'on se questionnera
Sur le pour qui ou même pas;
Bon débarras...pour certains
Je les applaudis; c'est aussi bien !

Je ne sais pas mon existence.
Je m'en suis accomodé. Essayant,
D'aimer, parfois sans retour...
Qui saura lequel jour ?

Voilà, un jour, peut-être, je mourrai
Et avant ce jour-là, il me semble
Important de questionner le sens de
Ce non-aboutissement ressenti.

Lors de ce jour, plein de secrets
Partageront ma tombe; et des souvenirs
Resteront à ceux qui vivront. Mais,
Soyons pragmatiques : je suis éternel !

Comme vous... in memoriam

Néanmoins, si de funèbre destin une
Vie peut s'achever, sans que l'on n'y
Soit pour rien, je voudrais au moins
Vous dire qu'au-delà je vous aimerai.

Et tant qu'on y est et par la même occasion
Sachez que je ne voudrais avoir ce destin
De ma Tante tant aimée: être incinéré...
Les flammes m'ont glacé le sang !

J'apprécierais d'être enterré dans un petit
Cimetière de village, simple, tranquille
Où mes amis viendront me rendre visite
Quelque fois, de temps en temps.

J'y reposerai, heureux, et vous verrai l'oeil
Malicieux, plaisantant sur ce repos bien
Mérité, car je pense qu'il en sera ainsi.

JMIRA.
Andorre, 21 janvier 2011.

Texte - "Rêver, cela fait du bien"





J’errais guilleret comme tous les jours dans cet univers apaisé et enfin atteint.
Je saluais, ca et là de vieux et doux amis du ciel ; mort enfin, j’étais épanoui.
Copines, les planètes, comètes et étoiles; ami,
le printemps rayonnait au-dessus des nuages, dans un coin d’azur electrique et magnétisé; la terre, calme et belle ronronnait au soleil sous des accords de Gershwin...
Alors, au détour d’une comète, je ne sais pourquoi,
m'est venu un souvenir de ma vie matérielle; 
sensation très forte, de celles qui surprennent,
effraient et apaisent à la fois ; sorte d’étrange
sentiment de connaître un lieu singulièrement
familier sans jamais s’y être rendu.
Et, tout-à-coup, sans savoir pourquoi, ais-je
été rendu au passé et transporté, ou téléporté,
dans la très belle et regrettée année 1968...
Rentrant d’une fête, à pied comme il se doit dans ces
temps-là, engagé dans les derniers hectomètres
de « Bel-Air », dans un sentier en terre battue, bordé
d’acacias en voûte, dans la vraie obscurité d’une nuit
sans lune, ais-je eu la prémonition de ne pas être seul,
même si sous mes pas quelques gravillons improbables
éclipsaient par intervales le chant des grillons et
quelques plaintes de chouettes lointaines.
Mais, soudain, tout bruit familier s'arrête; je fis de même;
l’Espace devenu profond et insondable me fait frissonner ;
ce chemin, tant de fois parcouru…et cette 
sensation inquiétante jamais auparavant éprouvée ...

Perception palpable, le cœur s’accélère, la respiration devient
haletante, vous étrangle peu à peu et l’inquiétude vous gagne;
plus rien n’est maitrisable et le sentiment de frayeur vous
envahit sans avertissement préalable…
Retenant la respiration, tendant les muscles, dans un dernier
sursaut, regardant en arrière…effectivement la
« Chose » est là à quelques pas d’homme, d’une couleur
vive et rougeoyante.
Comme si elle m'observait, sphère immobile en silence… elle
tressaillit soudain, me passe au-dessus de la tête  à une vitesse vertigineuse, et disparaît dans les profondeurs du ciel  sans pouvoir évaluer ni sa taille ni sa vitesse...
Une chose est sûre, elle allait drôlement vite et les derniers mètres franchis jusqu’à « Bel-Air » ont été eux-aussi franchis à très grande vitesse et resteront à jamais  gravés dans ma mémoire.
Aujourd’hui encore, la question reste sans réponse ; était-ce un
phénomène météorologique, sensitif, mystique, philosophique, religieux ? Je préfère situer tout cela dans le domaine de l'onirisme: rêver cela fait du bien !
Rio de Janeiro, 22 de junho de 2012.
JOANMIRA