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Scandale Sarkozy - Affaire Bettencourt : une juge accuse Sarkozy d'avoir reçu des espèces
Publié le 31.08.2011, 07h43 | Mise à jour : 11h56
Dans un livre publié par deux journalistes du Monde, Isabelle Prévost-Desprez raconte comment elle a recueilli, dans le secret de son cabinet, des témoignages saisissants mettant en cause Nicolas Sarkozy. | AFP/Fred Dufour
Ce n'est qu'une phrase dans un livre, mais elle fait l'effet d'une bombe. Parce que son auteure est une magistrate au sommet de l'institution judiciaire, la juge Isabelle Prévost-Deprez, dessaisie de l'affaire Bettencourt. Et parce qu'elle accuse directement Nicolas Sarkozy d'avoir reçu des espèces chez Lilane Bettencourt avant son élection en 2007, dans un livre publié ce mercredi par deux journalistes.
Dans un livre consacré aux personnes brisées par le chef de l'Etat, intitulé «Sarko m'a tuer», Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au Monde, ont recueilli le témoignage saisissant de la juge Prévost-Deprez. Cette magistrate aguerrie instruisait un volet du dossier Bettencourt avant d'en être déssaisie à l'automne 2010. Et pour cause, révèle-t-elle : elle avait connaissance d'au moins deux témoignages incriminant expressément le chef de l'Etat.
«J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy»
Le premier témoignage vient d'un des témoins dans l'affaire, raconte-t-elle dans le livre : « Il m'a dit qu'il avait vu des remises d'espèces à Sarko». Un témoignage recueilli hors procès verbal. La magistrate raconte ensuite qu'un deuxième témoin s'est exprimé, non pas à elle, mais à une personne de son cabinet. «L'infirmière de Liliane Bettencourt a confié à ma greffière, après son audition par moi : J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur le procès-verbal ».
Deux témoins, révèle donc la magistrate, ont vu le chef de l'Etat recevoir des espèces de la part de la milliardaire avant sa campagne en 2007. Lorsque l'affaire battait son plein, la comptable de Liliane Bettencourt avait bien parlé de versement d'espèces mais n'avait nommé personne.
Qu'une juge respectable lâche donc dans un livre ces informations absolument déflagratoires est une première. Libération note d'ailleurs que la vice-présidente du TGI de Nanterre devra sans doute assumer ses propos devant un tribunal, si les nouveaux magistrats chargés de l'affaire décident d'entendre son témoignage ou celui de l'infirmière en question.
«Boules puantes»
L'Elysée a répliqué ce mercredi que ces accusations étaient «infondées, mensongères et scandaleuses». Contactée par Libération, la présidence de la République assurait dès mardi «tout ignorer, tout», et s'indignait d'une «situation affolante, d'un régime où l'on peut preofesser des accusations sans en assumer la responsabilité.» «La magistrate avait le devoir de ne pas garder une information comme celle-là», note par ailleurs l'Elysée, qui s'étonne de ces révélations, «un an et demi après les faits». Un proche du chef de l'Etat évoque même une attaque de campagne dans les colonnes du journal : «Martine Aubry dénonçait les boules puantes. Eh bien, nous y sommes.»
Pour Fabrice Lhomme, un des auteurs de «Sarkozy m'a tuer», «cela ne restitue que quelques phrases d'Isabelle Prevost-Desprez, qui parle surtout et principalement de la pression hallucinante qu'elle a eue sur les épaules (...), et elle dit clairement qu'elle a senti la main de l'Elysée derrière toutes les difficultés qu'elle rencontrait pour son enquête et derrière les peurs qu'elle devinait chez les témoins qu'elle convoquait».
Réagissant à ces révélations, la droite s'indigne ce mercredi dans le sillage de l'Elysée, tandis que la gauche espère l'ouverture d'une enquête.
«J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy»
Le premier témoignage vient d'un des témoins dans l'affaire, raconte-t-elle dans le livre : « Il m'a dit qu'il avait vu des remises d'espèces à Sarko». Un témoignage recueilli hors procès verbal. La magistrate raconte ensuite qu'un deuxième témoin s'est exprimé, non pas à elle, mais à une personne de son cabinet. «L'infirmière de Liliane Bettencourt a confié à ma greffière, après son audition par moi : J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur le procès-verbal ».
Deux témoins, révèle donc la magistrate, ont vu le chef de l'Etat recevoir des espèces de la part de la milliardaire avant sa campagne en 2007. Lorsque l'affaire battait son plein, la comptable de Liliane Bettencourt avait bien parlé de versement d'espèces mais n'avait nommé personne.
Qu'une juge respectable lâche donc dans un livre ces informations absolument déflagratoires est une première. Libération note d'ailleurs que la vice-présidente du TGI de Nanterre devra sans doute assumer ses propos devant un tribunal, si les nouveaux magistrats chargés de l'affaire décident d'entendre son témoignage ou celui de l'infirmière en question.
«Boules puantes»
L'Elysée a répliqué ce mercredi que ces accusations étaient «infondées, mensongères et scandaleuses». Contactée par Libération, la présidence de la République assurait dès mardi «tout ignorer, tout», et s'indignait d'une «situation affolante, d'un régime où l'on peut preofesser des accusations sans en assumer la responsabilité.» «La magistrate avait le devoir de ne pas garder une information comme celle-là», note par ailleurs l'Elysée, qui s'étonne de ces révélations, «un an et demi après les faits». Un proche du chef de l'Etat évoque même une attaque de campagne dans les colonnes du journal : «Martine Aubry dénonçait les boules puantes. Eh bien, nous y sommes.»
Pour Fabrice Lhomme, un des auteurs de «Sarkozy m'a tuer», «cela ne restitue que quelques phrases d'Isabelle Prevost-Desprez, qui parle surtout et principalement de la pression hallucinante qu'elle a eue sur les épaules (...), et elle dit clairement qu'elle a senti la main de l'Elysée derrière toutes les difficultés qu'elle rencontrait pour son enquête et derrière les peurs qu'elle devinait chez les témoins qu'elle convoquait».
Réagissant à ces révélations, la droite s'indigne ce mercredi dans le sillage de l'Elysée, tandis que la gauche espère l'ouverture d'une enquête.
LeParisien.fr
LE "BOOMERANG" DE SCANDALES EN TOUT GENRE DEMASQUE SARKOZY
Dans un livre publié mercredi 31 août par deux collaborateurs du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme (Sarko m'a tuer, éd. Stock, 364 p., 19 euros), une trentaine de personnalités s'estimant victimes de Nicolas Sarkozy s'expriment. Policiers, magistrats, hauts fonctionnaires, responsables politiques ou simples anonymes racontent comment leur carrière, voire leur vie, a été brisée par le chef de l'Etat ou son entourage.
Parmi ces personnalités, la juge de Nanterre (Hauts-de-Seine) Isabelle Prévost-Desprez, qui a notamment instruit un supplément d'information dans l'affaire Bettencourt, avant d'être dessaisie à l'automne 2010. La magistrate, qui explique avoir dû faire face aux pressions du pouvoir via le procureur Philippe Courroye, un proche du président de la République, révèle notamment les confidences que lui auraient faites des témoins situés dans l'entourage de Liliane Bettencourt. "L'un d'eux, hors procès-verbal, m'a dit qu'il avait vu des remises d'espèces à Sarko", assure-t-elle.
Isabelle Prévost-Desprez évoque également le témoignage de l'infirmière de l'héritière de L'Oréal, qui aurait confié à sa greffière : "J'ai vu des remises d'espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal." Mercredi 31 août au matin, l'Elysée à déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) que les déclarations de Mme Prévost-Desprez étaient "infondées, mensongères et scandaleuses". La porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, a ajouté, sur France 2 : "Quand on a des accusations à porter, on doit les porter devant la justice." Martine Aubry a, de son côté, demandé "l'ouverture d'une enquête" : "Je ne comprends pas que Mme la juge n'ait pas exprimé cela devant le procureur même si je sais les pressions dont elle a été l'objet et dont elle s'est d'ailleurs plainte", a déclaré la candidate à la primaire sur BFM TV/RMC. "Quand une allégation se retrouve sur la place publique une nouvelle enquête doit avoir lieu."
Les déclarations de Mme Prévost-Desprez font écho à celles de Claire Thibout, l'ancienne comptable des Bettencourt, qui décrit dans l'ouvrage comment la police, à la demande du parquet de Nanterre, a tenté de la faire revenir sur ses déclarations en juillet 2010 au site Mediapart, dans lesquelles elle désignait Nicolas Sarkozy comme destinaire éventuel d'enveloppes d'argent liquide.
Le livre contient d'autres révélations sur les méthodes qui auraient été employées par le pouvoir pour déstabiliser des adversaires politiques ou nuire à des personnalités. Il contient notamment le témoignage de l'ancien conseiller de Michèle Alliot-Marie à la chancellerie, David Sénat, mis à l'écart et placé sous surveillance par les services secrets, car suspecté d'être une source du Monde dans l'affaire Bettencourt.
Le magistrat explique comment un conseiller du chef de l'Etat aurait cherché à obtenir des informations sur une affaire privée susceptible de nuire à Me Olivier Metzner, l'avocat de la fille de Liliane Bettencourt. Il raconte aussi que le cabinet de Michèle Alliot-Marie aurait fait fuiter dans la presse, au moment de l'affaire Clearstream, des éléments de la procédure pouvant être embarrassants pour Dominique de Villepin.
LE MONDE
LE SCANDALE. SARKOZY MELE A AFFAIRE DE GROS SOUS ET PRESSIONS SUR LA JUSTICE
L’affaire Bettencourt s’invite à l’Elysée
La juge Prévost-Desprez, aujourd’hui dessaisie, explique qu’un témoin a vu Nicolas Sarkozy se faire remettre des espèces chez la milliardaire. Une révélation explosive publiée dans le livre de deux journalistes et démentie par la présidence de la République.
Bettencourt le retour ! La saga politico-judiciaire en sommeil depuis plusieurs mois vient de s’enrichir d’un épisode spectaculaire. Avec en vedettes Nicolas Sarkozy et la juge Isabelle Prévost-Desprez.
L’histoire se noue dans un livre à paraître demain (1), signé de deux journalistes du Monde. Un recueil de témoignages de personnalités ayant eu à subir les foudres du chef de l’Etat. Parmi elles, Isabelle Prévost-Desprez, ancienne juge financière au tribunal de Paris.
LIBERATION
30.8.11
29.8.11
Irène déferle maintenant sur le Québec
Au Québec, les autorités étaient sur un pied d'alerte en vue de l'arrivée d'Irene, dont le plus fort devait frapper la nuit dernière: 245 000 foyers étaient déjà privés d'électricité hier, et on craignait que les grandes marées n'entraînent une sérieuse montée des eaux dans le Bas-Saint-Laurent. Aux États-Unis, c'est avec un soupir de soulagement que la cote est constate qu'Irene n'a pas causé les destructions redoutées.
Le Devoir - Canada
28.8.11
Histoire: accident ferroviaire de la gare Montparnasse
L'accident ferroviaire de la gare Montparnasse est un accident qui se produisit le 22 octobre 1895 à la gare de Paris-Montparnasse.
Le train express no 56 desservant la ligne Granville - Paris, transportant 131 passagers, est à l'origine de cet accident ferroviaire qui est l'un des plus spectaculaires de l'histoire des chemins de fer français.
« Un train est tombé par la fenêtre dans la rue ! »[note 1] Ce train s'approchait de la gare Montparnasse[note 2] ; il était tracté par la locomotive n° 721 du type 120 et était conduit par un cheminot d’expérience, Guillaume Marie Pellerin, qui travaillait depuis 19 ans au service des chemins de fer. Le convoi était constitué de deux wagons de bagages et d'un wagon postal qui se trouvaient directement derrière la locomotive, suivis par huit voitures de voyageurs, tandis qu'un dernier wagon de bagages fermait le cortège[1].
Le convoi étant parti avec neuf à dix minutes de retard, Pellerin souhaitait arriver à l’heure à Montparnasse et de ce fait n’a pas ralenti suffisamment tôt. Le chef de train Albert Mariette a bien essayé d’actionner le frein d’urgence Westinghouse mais celui-ci n'a pas fonctionné.
Il ne restait que les freins de la locomotive qui furent insuffisants. À quatre heures précises[note 3], le convoi a fracassé les heurtoirs, traversé la gare ainsi que la terrasse, défoncé le mur de façade puis est tombé sur la station de tramways située 10 m en contrebas. Toutes les voitures de voyageurs sont restées dans la gare[2].
Conséquences de l'accident[modifier]
Il y eut seulement cinq blessés graves : deux voyageurs, un pompier et les deux employés des chemins de fer.
Malheureusement, la locomotive tomba près d’un kiosque à journaux installé devant la gare, rue de Rennes : une passante fut blessée et la responsable de ce kiosque du nom de Marie-Augustine Aguilard, qui, ce jour-là, remplaçait son mari, fut tuée, non par la locomotive, qui passa au-dessus d'elle sans la toucher, mais par un morceau de maçonnerie tombé de la gare[3]. Son mari témoigna :
- Elle est morte, tuée sur le coup. Elle tricotait, assise sur les marches de la buvette. Et me voilà seul avec mes deux petits garçons[4].
Les Chemins de Fer de l'Ouest ont payé son enterrement et versé une rente à ses deux enfants. Le conducteur Guillaume-Marie Pellerin a été condamné à deux mois d’emprisonnement et 50 francs d’amende, et le chef de train Albert Mariette à 25 francs d’amende.
La locomotive était quasi intacte. Elle resta quatre jours suspendue avant qu'on réussisse à la dégager. L'événement provoqua une énorme affluence de curieux :
- Depuis le matin jusqu'au soir une procession s'est organisée : les gens prenaient leurs billets, passaient auprès des wagons des postes du train de Granville, stationnaient le plus longtemps qu'ils pouvaient et redescendaient dans la cour de la gare, sans avoir pris le train[5].
Argentina: la sequía en el sudoeste bonaerense, un caso digno de ayuda internacional
Cinco años de una sequía sin antecedentes que diezmó al ganado, llevó a la ruina a los productores rurales, puso en jaque a la economía regional y produjo un serio deterioro del suelo significaron para el sudoeste bonaerense una durísima lección. Ahora cuando el clima parece darle una tregua, organismos internacionales acaban de reconocer su caso como uno de los primeros de Latinomérica dignos de recibir un fondo de ayuda contra el cambio climático.
"Este año llovió un poco; lo que es un dato alentador pero también un riesgo: el de olvidarnos lo que nos pasó y hacer las mismas macanas que antes"
Durante el 2º Congreso de Desertificación, desarrollado sobre el final de la semana última en Carmen de Patagones y Tornquist, un representante del Banco Mundial anunció la preaprobación de una donación de más de cuatro millones de dólares para ayudar a la zona a fortalecerse frente a la sequía. Se trata de dinero del Fondo de Adecuación al Cambio Climático, un recurso creado recientemente por Naciones Unidas y que hasta ahora nunca había tenido como destino posible a nuestro país.
Con un cuarto de la superficie de la Provincia, el sudoeste bonaerense no pertenece a la pampa húmeda sino a una patagonia semiárida con limitaciones productivas. Pese a ello "cuarenta años de un régimen de lluvias más alto de lo normal -explican desde la Asociación Argentina de Meteorólogos- hicieron que se corriera la línea de humedad" y muchos productores perdieran de vista la aridez histórica de su región. En ese contexto proliferaron prácticas de laboreo agresivas y desmontes.
Las consecuencias de ello se hicieron visibles durante la última gran sequía, que tuvo su momento más crítico en 2009, cuando la fertilidad de la tierra terminó volándose con el viento en buena parte de la región. Es así que hoy, pese a que ha vuelto a llover, su recuperación productiva se plantea lenta, por no decir incierta. Con su principal capital comprometido y una economía golpeada, el gran desafío que enfrenta el sudoeste no es sólo sobreponerse a la crisis sino, ante todo, aprender de ella.
UNA PRUEBA PILOTO
Además de la gravedad de la sequía y de las "fuertes evidencias de que el cambio climático podría acentuar el problema", fue la determinación de los pobladores para aprender de la experiencia lo que llevó al Banco Mundial a considerar el caso como un posible candidato al Fondo de Adecuación. Y así terminó preaprobándose el viernes pasado una donación de 4.300.000 dólares para el sudoeste bonaerense.
"Si bien falta el visto bueno definitivo, somos optimistas porque el proyecto de adecuación presentado por la secretaría de Medio Ambiente y el Organismo Provincial de Desarrollo Sostenible cumple todos los requisitos", reconoce Marcelo Acerbi, especialista ambiental del Banco Mundial, quien calcula que la donación podría hacerse efectiva a mediados del año entrante.
El Dia - Argentina
Tourisme: Portugal made in Spain...
Si le Portugal avait un Ministère de la Culture ou un Secrétariat d'Etat au Tourisme, ce film de 56 minutes aurait bien pu avoir été réalisé par des Portugais. Mais comme le Portugal n'en a pas, ces merveilleuses images, ont été tournées par la TVE. Made in Spain... "Obrigado" Pais do Burro!
Irène : à New York, le pire a été évité
Après avoir fait neuf morts et entraîné l'évacuation de plus de 2 millions de personnes, l'ouragan Irène a frappé New York dans la nuit de samedi à dimanche. La dépression a perdu son statut d'ouragan à son arrivée sur la "Grosse pomme" : le Centre national américain des ouragans (NHC) parle désormais de tempête tropicale. En milieu de matinée, la pluie avait faibli, la circulation reprenait progressivement, et certains New Yorkais se promenaient en famille.
New York "s'en est sortie", a déclaré dimanche le responsable des services de secours de la ville sur CNN. "Nous avons beaucoup de dégâts dans la ville", a-t-il nuancé, évoquant des "milliers d'arbres à terre ou endommagés, de nombreux débris, et des inondations". Les dégâts provoqués pourraient être très importants et atteindre "des dizaines de milliards de dollars", selon le gouverneur du New Jersey.
LES NEW-YORKAIS DANS LE NOIR
A New York, plus de 50 000 personnes se sont réveillées sans électricité dimanche, alors que la ville était noyée sous des pluies torrentielles. Ces coupures touchaient le Bronx, Brooklyn, le Queens et Staten Island. Aucun problème n'était signalé à Manhattan, selon le distributeur Con Edison.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, avait demandé aux habitants de rester impérativement chez eux. "Ne sortez pas dans les rues, restez chez vous ou dans les centres d'accueil", avait-il insisté, ajoutant qu'il était "trop tard pour partir", pour ceux qui n'avaient pas observé les consignes d'évacuation dans les zones inondables.
VILLE MORTE
Transports en commun arrêtés, aéroports fermés, évacuations par milliers, New York, habituellement si festive, ressemblait pourtant à une ville morte samedi soir. A Manhattan, les bars et restaurants étaient fermés, les spectacles de Broadway annulés, les habituelles hordes de touristes avaient déserté Time Square. Nombre de magasins avaient protégé leurs vitrines avec des panneaux de contreplaqué, et les New Yorkais étaient calfeutrés chez eux.
370 000 personnes avaient reçu l'ordre du maire d'évacuer avant samedi soir les zones inondables de la ville, du jamais vu à New York. Certains ont quitté la ville, d'autres se sont réfugiés chez des proches, dans les hôtels pris d'assaut ou dans la petite centaine de centres d'accueil ouverts par la mairie.
Les garde-côtes américains ont également relevé le niveau d'alerte dans le port de New York, principal centre pétrolier de la côte est des Etats-Unis. Cela signifie une forte réduction du trafic maritime ainsi que des retards jusqu'à ce que les vents transportés par la dépression faiblissent suffisamment.
UN MILLION DE PERSONNES ÉVACUÉES
Dimanche matin, l'ouragan a également touché une seconde fois le New Jersey, près de New York, a annoncé le centre national des ouragans. Plus d'un million de personnes avaient été évacuées des zones côtières. La quasi-totalité de petite ville touristique de Cap May, directement située sur la trajectoire d'Irène, a été évacuée.
Irène avait touché la terre samedi en Caroline du Nord, provoquant vents violents et pluies torrentielles, et privant d'électricité des centaines de milliers de personnes. Douze personnes sont mortes en Caroline du Nord, en Virginie et en Floride.
AÉROPORTS FERMÉS
Le président Obama, qui a exigé d'être tenu au courant de la situation heure par heure, s'est entretenu avec son équipe chargée des situations d'urgence, comprenant notamment le vice-président Joe Biden, et la secrétaire à la sécurité intérieure Janet Napolitano, a indiqué la Maison Blanche.
La fermeture des trois aéroports new yorkais, dont l'aéroport international J.F. Kennedy, a créé une formidable pagaille, avec des milliers de vols annulés. Le service ferroviaire a aussi été réduit et la compagnie Amtrack prévoit de suspendre tout le trafic sur la côte Est dimanche.
27.8.11
Le n°2 d'Al-Qaïda a été tué au Pakistan
Le numéro deux d'Al-Qaïda, Atiyah abd al-Rahman, a été tué au Pakistan, a indiqué samedi un haut responsable américain.
Un haut responsable américain a indiqué sous couvert d'anonymat qu'Atiyah abd al-Rahman avait été tué dans la zone tribale du Waziristan le 22 août, sans en dire plus sur les circonstances de sa mort.
Des responsables dans la région tribale avaient indiqué à l'AFP, la semaine dernière, qu'un drone américain qui avait tiré sur un véhicule dans le Nord Waziristan avait tué quatre personnes.
Le responsable américain a estimé que la mort d'Atiyah abd al-Rahman était un coup très dur pour Al-Qaïda dans la mesure où son chef, Aymen al-Zawahiri,
se reposait beaucoup sur lui depuis la mort de Ben Laden et même avant.
"Le matériel qui a été trouvé dans la maison de Ben Laden a clairement montré que (Atiyah abd al-Rahman) était profondément impliqué dans la direction des opérations d'Al-Qaïda", a dit le responsable.
"Il a assumé plusieurs responsabilités dans l'organisation et sera très difficile à remplacer", a-t-il ajouté.
Belgique - RTBF
RIVER vive otro día particular: local en Huracán y sin público
River es la esperanza de un rápido regreso a Primera División, el empuje de una hinchada herida en su orgullo que quiere recuperar cuanto antes su lugar en el mundo . Y es, también, un club envuelto en problemas extradeportivos por la suspensión del Monumental y por el episodio de violencia ocurrido el jueves en los quinchos del Monumental. En medio de esa doble vida , River irá hoy en busca de su tercera victoria consecutiva en la B Nacional, ante Desamparados. Será en la cancha de Huracán a partir de las 19.15, con el arbitraje de Gabriel Favale y sin el calor de ese público que tendrá que ver el partido por televisión (Canal 7) ante el rechazo de la Justicia a la medida cautelar presentada por River contra la suspensión de cinco fechas para el Monumental.
En el Ducó sólo estarán los jugadores, los árbitros, unos pocos dirigentes de ambos equipos y los periodistas.
River le ganó sin discusión a Chacarita y a Independiente Rivadavia, pero su arranque no resultó tan auspicioso en el juego como en los números. Matías Almeyda apuntó a mejorar el nivel durante la semana. El Pelado tiene una ventaja en ese sentido: recuperado Martín Aguirre de una contractura, podrá presentar los once por tercera vez seguida.
“La idea no es salir a defendernos”, dijo el técnico de Desamparados, Marcelo Bonetto. Se verá si realmente se animan a jugarle de igual a igual al equipo con el mejor plantel de la categoría. Desamparados arrancó con un triunfo ante Patronato y después cayó frente a Chacarita.
El River de la doble vida da su tercer paso en la categoría en la que nunca imaginó jugar. Y para estar a tono con esa circunstancia antinatural , lo hará a puertas cerradas, sin esa gente que revolucionó a la B Nacional.
Clarin - Argentina
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