Un précédent au printemps dernier
Ce n’est pas la première fois qu’Evo Morales agit de la sorte. Au printemps dernier, il avait nationalisé l'entreprise de Transport d'électricité (TDE), gérée par Réseau électricité international, filiale du groupe espagnol Red Electrica Corporacion (REE). Il avait alors affirmé que "ce décret suprême a pour objet de nationaliser en faveur de l'Entreprise nationale d'électricité (ENDE, publique), au nom de l'Etat, le paquet d'actions que possède l'entreprise Réseau électricité international dans l'entreprise de Transport d'électricité". Quinze jours avant cela, l'Argentine avait annoncé l'expropriation partielle de la compagnie YPF contrôlée à hauteur de 57,4% par Repsol, le groupe pétrolier espagnol.