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30.9.12

Îles Diaoyu-Senkaku : le conflit

En haut, en chinois : Diaoyu. 
En bas, en japonais : Senkaku.
En haut, en chinois : Diaoyu.
En bas, en japonais : Senkaku.
Le conflit territorial des îles Diaoyu-Senkaku, qui oppose la Chine et le Japon, se réveille. De part et d’autre, les sentiments nationalistes sont attisés par des forces internes qui jouent avec le feu.

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http://www.courrierinternational.com/article/2012/09/26/iles-diaoyu-senkaku-le-conflit

Rire, bordel de Dieu!

 


Peins un Mahomet glorieux, tu meurs.
Dessine un Mahomet rigolo, tu meurs.
Gribouille un Mahomet ignoble, tu meurs.
Réalise un film de merde sur Mahomet, tu meurs.
Tu résistes à la terreur religieuse, tu meurs.
Tu lèches le cul aux intégristes, tu meurs.
Pends un obscurantiste pour un abruti, tu meurs.
Essaie de débattre avec un obscurantiste, tu meurs.
Il n’y a rien à négocier avec les fascistes.
La liberté de nous marrer sans aucune retenue, la loi nous la donnait déjà, la violence systématique des extrémistes nous la donne aussi.
Merci, bande de cons.
Charb

Photographies du Monde - Grèce

À Athènes le 26 septembre, les forces de police sont prises dans les flammes en marge d'une grande manifestation qui a rassemblé des centaines de grecs protestant contre les mesures d'austérité imposées par le gouvernement.
À Athènes le 26 septembre, les forces de police sont prises dans les flammes en marge d'une grande manifestation qui a rassemblé des centaines de grecs protestant contre les mesures d'austérité imposées par le gouvernement

Les Portugais reprennent la rue contre une rigueur toujours plus sévère

Des Portugais manifestent contre la crise à Lisbonne le 21 septembre 2012

Des milliers de Portugais étaient rassemblés ce samedi après-midi dans les rues de Lisbonne pour crier leur opposition à la politique de rigueur menée par le gouvernement de centre-droit, qui s'apprête à l'accentuer afin de tenir ses engagements internationaux. Vers 15H00 locales (14H00 GMT) plusieurs cortèges ont commencé à converger sur la Place du Commerce, en plein coeur de la capitale, pour manifester «contre le vol des salaires et des pensions de retraite» à l'appel de la CGTP, la principale confédération syndicale portugaise.
L'initiative de la centrale a reçu le soutien des mouvements d'indignés et d'un groupe de citoyens se disant apolitiques qui, s'appuyant sur les réseaux sociaux, a mobilisé le 15 septembre plusieurs centaines de milliers de personnes dans une trentaine de villes.
Témoignant d'une grogne sociale grandissante, ce rassemblement a été le plus important au Portugal depuis que le pays a obtenu, en mai 2011, une aide de 78 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.
«Notre avenir est hypothéqué par les mesures de la troïka (UE-BCE-FMI, qui représente les créanciers du pays, ndlr). Le peuple portugais en a marre», s'indigne Francisco Lopes, un fonctionnaire de 56 ans venu avec son fils, Rui, qui participait samedi à sa première manifestation.
«Une spirale sans fin»
«Je suis très inquiet, nous sommes dans une spirale sans fin et je ne vois pas comment ma génération pourra avoir du travail, un logement, une famille», soupire le jeune homme de 27 ans.
Maria José Oliveira et son mari, deux ouvriers du textile au chômage, sont venus en autocar de Braga (nord-ouest) pour clamer leur «indignation». Le couple de cinquantenaires ne descendait plus dans la rue depuis la révolution qui a renversé la dictature d'Antonio Salazar, le 25 avril 1974.
«Tout va mal! Nos dirigeants doivent changer de mentalité et nous trouver du travail, leurs mesures sont injustes», lance-t-elle en arrivant sur la place située au bord du fleuve Tage.
Sous un soleil de plomb, tambours et coups de sifflets signalent l'arrivée de nouveaux manifestants, qui continuent d'affluer en scandant «A bas l'austérité!» et en brandissant pancartes et drapeaux des syndicats des administrations locales, des enseignants, et même des forces de l'ordre.
La récession économique et le chômage se sont aggravés
En échange de son sauvetage financier, Lisbonne s'est appliqué à mettre en oeuvre une sévère cure de rigueur mais la récession économique et le chômage se sont aggravés, et le gouvernement de centre-droit peine à assainir les comptes publics.
Le déficit budgétaire s'élevait fin juin à 6,8% du PIB, un chiffre encore loin de l'objectif de 5% pour l'ensemble de cette année, qui vient d'être revu à la hausse par ses bailleurs de fonds.
Un contrôle renforcé des dépenses et une augmentation des impôts sur le patrimoine et le capital sont à l'étude afin de corriger ce dérapage.
En 2013, le gouvernement devra ramener le déficit à 4,5% du PIB, contre un objectif de 3% auparavant, en faisant des économies supplémentaires de 4,9 milliards d'euros qui impliqueront une nouvelle hausse de l'impôt sur le revenu, a-t-il déjà prévenu.
Pas d'affrontements violents
Soumis à des plans d'austérité successifs depuis 2010, les Portugais ont connu plusieurs grèves et manifestations qui, mises à part quelques brèves échauffourées, n'ont pas donné lieu à des affrontements violents.
20MINUTES

29.9.12

Tunisie: Une justice qui fait honte au pays !

Dessin de Sampaio, Portugal.
Dessin de Sampaio, Portugal.

Une femme violée par des policiers est... accusée par le tribunal d'atteinte à la pudeur. Cette procédure suscite une vague d'indignation dans le pays.
C'est un sentiment de révolte et de rage qui s'empare de nous quand on s'aperçoit que la justice tunisienne devient complice de criminels coupables de viol. Il est clair que cette basse manœuvre vise à mettre cette victime sous pression pour l'inciter à retirer sa plainte contre les flics suspectés d'avoir perpétré ce viol.
Au-delà du caractère indécent et injuste d'une telle convocation, il est utile de s'interroger sur les conséquences d'un tel événement.
Le dégoût suscité par autant de manque de respect à la victime d'un viol ne peut qu'approfondir la crise de confiance ressentie par le citoyen tunisien vis-à-vis d'institutions supposées protéger son intégrité morale et physique. Que dire quand ces institutions sont celles qui violent cette intégrité, au propre comme au figuré ?
La police a encore un très long chemin à faire pour gagner la confiance des Tunisiens. Encore faut-il qu'elle en ait la volonté. Tantôt instrument de répression et de torture, tantôt une réelle menace pour la paix sociale, la police tunisienne ne réussit qu'à rompre le contrat qu'elle a avec la société.
Cette affaire de viol est l'apogée de l'indécence et de la bassesse morale d'une police en crise. Pourrons-nous, un jour, avoir une police professionnelle, intransigeante et neutre de toute coloration politique ? Ce n'est pas en écoutant les déclarations de Khaled Tarrouche, chargé de la communication auprès du ministère de l'Intérieur, qui justifie maladroitement ce viol, que l'on pourrait répondre par l'affirmative.
La déception a été grande en découvrant que ladite justice a préféré convoquer la jeune fille pour atteinte aux bonnes mœurs. La justice tunisienne est tout bonnement complice de criminels coupables de viol. Au diable la présomption d'innocence, car ces policiers sont coupables de rompre la confiance placée en eux et avec eux les magistrats responsables d'une telle convocation.
Aujourd'hui, des pères demandent à leurs filles de ne pas s'arrêter en route si elles sont accostées par des flics. On regarde les policiers, non plus comme des citoyens à part entière mais comme une potentielle menace. La justice tunisienne est à mettre dans le même sac, plus aucune confiance n'est possible.
Une femme se fait violer en Tunisie par des policiers, et c'est elle qui comparait devant la justice. C'est une honte pour un pays qui a consacré les droits de la femme depuis plus de cinquante ans, c'est une honte supplémentaire que ce genre de chose arrive dans un pays postrévolutionnaire qui espère donner l'exemple.
Aujourd'hui, beaucoup de Tunisiens ont honte à cause de cette nouvelle.
COURRIER INTERNATIONAL 

23.9.12

Des milliers de Portugais manifestent contre la rigueur

Les manifestants, en colère, défilent avec le portrait du Premier ministre.

«Le gouvernement n'est ni aveugle, ni sourd et je ne resterai pas muet», a déclaré Pedro Passos Coelho au cours d'un débat au Parlement.
«Je ne confonds pas la détermination et l'intransigeance», a-t-il ajouté soulignant qu'il était disposé à «discuter du problème» des nouvelles mesures de rigueur.
Pedro Passos Coelho, a provoqué la colère de ses compatriotes en prévoyant pour l'année prochaine une hausse des cotisations sociales des salariés, qui passeront de 11% à 18%, tandis que les cotisations patronales reculeront de 23,75% à 18%.
Le Portugal, qui a obtenu en mai 2011 une aide de 78 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, a vu son économie enregistrer un recul de plus de 3% au deuxième semestre tandis que le chômage frappe plus de 15% de la population active.
Vague de critiques
Le Premier ministre a rappelé qu'il avait déjà rencontré récemment les partenaires sociaux et devait entendre leurs propositions au cours d'une nouvelle réunion, lundi prochain.
«Nous n'accepterons aucune modification des barèmes des cotisations sociales, qui entraînerait une baisse de salaires même d'un centime», a déclaré après une rencontre avec le Premier ministre, Armenio Carlos, le secrétaire général de la CGTP, le principal syndicat portugais.
La CGTP a prévu un grand rassemblement à Lisbonne le 29 septembre. Les nouvelles mesures de rigueur ont provoqué une vague de critiques et la colère des Portugais dont plusieurs centaines de milliers ont défilé samedi dernier à Lisbonne et dans une trentaine de villes du pays.
Les déclarations du Premier ministre ont précédé une réunion du Conseil d'Etat, un organe consultatif, convoqué par le président Anibal Cavaco Silva, inquiet lui aussi de l'ampleur de la contestation.
«Voleurs, voleurs...»
La réunion devait être suivie soit d'une déclaration du président, soit d'un communiqué, a indiqué la présidence.
Alors que le Conseil était réuni, des milliers de personnes se sont rassemblées devant la présidence pour protester contre le renforcement de la rigueur. «Voleurs, voleurs...», «le peuple est fatigué d'être volé et humilié», ont scandé les manifestants qui répondaient à l'appel sur les réseaux sociaux d'un mouvement apolitique, déjà à l'origine des manifestations de samedi dernier.
Plus de 15'000 personnes avaient annoncé sur Facebook leur intention de manifester à Lisbonne pour démontrer leur «extraordinaire volonté de changement» tandis que des rassemblements ont eu lieu dans une quinzaine de villes.
LA TRIBUNE DE GENEVE

“Joey Starr sous l’emprise de l’alcool” - Video

À coup sûr, c’est une séquence qu’on reverra dans les bêtisiers de fin d’année. Depuis jeudi soir, l’interview de Joey Starr et Gad Elmaleh pour le film Les seigneurs dans le JT de RTL crée le buzz sur le Net. Et pas uniquement en Belgique. Même en France la séquence se retrouve sur tous les sites. Il faut dire qu’entre le rappeur et le présentateur du JT, c’était chaud !
Pourtant, le journaliste de RTL est rodé, après avoir déjà eu des interviews délicates avec Guillaume Depardieu ou Dieudonné. Mais celle-ci restera dans les annales. “D’emblée, il gesticulait, il était très nerveux” , explique le présentateur du 19 h à La Dernière Heure. “ Il n’était pas dans un état normal. Il avait bu, il était sous l’influence de l’alcool. On l’avait vu se promener dans RTL avec une bouteille de rhum à la main.”
Pendant la diffusion d’une séquence sur Les seigneurs , le rappeur continue son show, cherche visiblement aussi des noises à Gad Elmaleh. Comme il ne se tait pas et que l’antenne va reprendre, Michel De Maegd lui dit “chut” , ce qui ne lui plaît évidemment pas. La tension est alors à son comble entre le journaliste et l’énergumène qu’il a en plateau. Gad doit retenir Joey Starr pour qu’il ne parte pas, ce qu’il fera malgré tout en fin d’interview, en lançant “Je ne vous remercie pas de m’avoir dit chut.” Pendant ce temps, Michel De Maegd garde son sang-froid, reste souriant et lui répond “Mais moi je vous remercie, car je suis grand seigneur ! ”
Michel De Maegd ira retrouver ensuite le lascar pour lui serrer la main en le regardant droit dans les yeux. “Et là, bizarrement, il était beaucoup plus calme !” De son côté, Gad Elmaleh, dont l’ex-leader de NTM a léché l’oreille, était dépité. “ Il a mis plusieurs minutes à s’en remettre. Il était vraiment navré. C’était d’ailleurs très tendu entre lui et Joey Starr, qui n’a pas arrêté de le chercher.” Visiblement, les deux acteurs sont loin d’être des amis et Gad avait même refusé au départ de faire l’interview avec Joey Starr.
Le rappeur a aussi dérapé en coulisses. Selon la DH, en salle de maquillage, il s’est mis torse nu et a commencé à manger… une boîte en carton ! Voyant un pain surprise, il a plongé sa tête dedans pour dévorer les sandwiches à pleines dents ! “Les coulisses doivent rester les coulisses ” , répond Michel De Maegd lorsque nous lui posons la question. “Mais je peux vous confirmer qu’il a eu un comportement outrancier à l’égard des équipes .” Le journaliste ne cherche cependant pas à accabler davantage Joey Starr. “C’est un écorché vif, ses excès cachent des fragilités.” En tout cas, depuis jeudi soir, il reçoit des e-mails de félicitations pour avoir tenu tête au roi de la provoc. “J’ai même reçu des e-mails de France où on me dit que les animateurs français, qui se couchent généralement devant lui, devraient en prendre de la graine !”
LA LIBRE BELGIQUE

Les plus beaux châteaux du monde - Château de Versailles

Château de Versailles


Château de Versailles, France
Démesure, faste, opulence… Des mots qui décrivent parfaitement cette incarnation de l’art classique français, classée sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ancien pavillon de chasse de Louis XIII, le bâtiment est transformé en palais, sous le règne de Louis XIV, qui y fait entre autres aménager la galerie des Glaces. Le château de Versailles est également connu pour ses jardins, dont l’aménagement a exigé une quarantaine d’années de travail et l’effort de milliers d’hommes. C’est dans ces jardins que se trouvent le palais du Grand Trianon et le Domaine de Marie-Antoinette, qui abrite le Petit Trianon.

Paris d'hier et d'aujourd'hui en immages - Les arènes de Lutèce

<strong>LES ARÈNES DE LUTÈCE</strong><br/><br/> Situées à l'extérieur de la ville romaine, les arènes de Lutèce (Ier siècle) pouvaient accueillir 17.000 spectateurs, alors que la population de la cité n'excédait pas 10.000 âmes. Cet amphithéâtre attirait un large public, venant souvent de loin, friand de combats entre gladiateurs ou avec des fauves ramenés d'Afrique, d'exécutions de prisonniers ou de représentations théâtrales. La piste centrale elliptique présente un axe de 52,50 m. La scène de théâtre, dressée sur le podium, mesure 41,20 m de longueur. Elles sont restées en activité jusqu'à la première destruction de Lutèce à la fin du IIIe siècle. En 1869, Théodore Vacquer les redécouvre à la faveur du percement de la rueMonge et elles bénéficient d'une restauration en 1917-1918.

LES ARÈNES DE LUTÈCE Situées à l'extérieur de la ville romaine, les arènes de Lutèce (Ier siècle) pouvaient accueillir 17.000 spectateurs, alors que la population de la cité n'excédait pas 10.000 âmes. Cet amphithéâtre attirait un large public, venant souvent de loin, friand de combats entre gladiateurs ou avec des fauves ramenés d'Afrique, d'exécutions de prisonniers ou de représentations théâtrales. La piste centrale elliptique présente un axe de 52,50 m. La scène de théâtre, dressée sur le podium, mesure 41,20 m de longueur. Elles sont restées en activité jusqu'à la première destruction de Lutèce à la fin du IIIe siècle. En 1869, Théodore Vacquer les redécouvre à la faveur du percement de la rueMonge et elles bénéficient d'une restauration en 1917-1918. Crédits photo : Dassault Systèmes
<strong>LES ARÈNES DE LUTÈCE</strong><br/>On remarque leur inscription dans le Paris d'aujourd'hui. Entourées d'immeubles, elles offrent un excellent terrain de jeux pour les footballeurs en herbe et les amateurs de pétanque. Classées monument historique, elles se visitent tous les jours.
LES ARÈNES DE LUTÈCE
On remarque leur inscription dans le Paris d'aujourd'hui. Entourées d'immeubles, elles offrent un excellent terrain de jeux pour les footballeurs en herbe et les amateurs de pétanque. Classées monument historique, elles se visitent tous les jours. Crédits photo : Dassault Systèmes
<strong>LES ARÈNES DE LUTÈCE</strong><br/><br/>Incrustées dansle paysage actuel, elles révèlent leur taille, au-delà des limites de leurs vestiges

LES ARÈNES DE LUTÈCE
Incrustées dans le paysage actuel, elles révèlent leur taille, au-delà des limites de leurs vestiges Crédits photo : Dassault Systèmes

Petit Sarko a une idée de génie: lancer une "grande fondation" philanthropique...

Le minus voudrait se revoir en haut de l'affiche avec sa "Fondation Sarkozy". Du moins, si on en croit l'essayiste Guy Sorman, qui l'a affirmé ce vendredi sur Europe 1.
Le foireux voudrait, selon l'essayiste, lancer "dans les semaines qui viennent" une "initiative d'un genre tout à fait nouveau en France", une fondation "sur le modèle de ce qui existe aux Etats-Unis, que dirigent Bill Clinton ou Jimmy Carter".
Pour prendre sa décision, Petit Sarko aurait justement "consulté" ces derniers, d'après Guy Sorman, qui est un proche de l'ex-président français. Europe 1 assure que le projet doit être officiellement lancé à New York lors d'une conférence devant "des acteurs économiques du monde entier".

"Un homme d'action" capable de "lever des fonds"

Ce type de structure "manquait à notre pays", ajoute-t-il au micro de la radio. "Son rôle sera d'intervenir dans les grandes affaires internationales pour faire progresser la démocratie, pour faire progresser les droits de l'homme", a-t-il détaillé.
Mais dans quels domaines? "Ce sont des questions qui lui tiennent à coeur [...] pour intervenir dans des conflits insolubles, tels que la Syrie", croit savoir Guy Sorman, qui assure qu'une telle fondation se doit d'avoir "un homme d'action à sa tête", avec "une capacité à lever des fonds".
L'équipe de cette organisation comprendrait "une jeune femme remarquable", Consuelo Remmert, la demi-soeur... de Carla Bruni-Sarkozy. Ben voyons... 
Avec

22.9.12

Torture en prison: les vidéos qui choquent la Géorgie

Torture en prison: les vidéos qui choquent la Géorgie

TBILISSI (Géorgie). La ministre géorgienne de l'Administration pénitentiaire a présenté mercredi sa démission après la diffusion de vidéos de scènes de torture de détenus dans une prison de Tbilissi, et le président Mikheïl Saakachvili a aussitôt prôné une "tolérance zéro" face aux abus.
Reuters/David Mdzinarishvili
La Géorgie est sous le choc. Mercredi, plusieurs vidéos clandestines ont révélé que la torture se pratique apparemment de manière systématique dans les prisons du pays. La tension est soudain montée d'un cran entre partisans et opposants au président Mikhaïl Saakachvili, dont le parti est favori du scrutin législatif du 1er octobre. Scrutin test, il permettra de mesurer le degré de popularité du pouvoir, près de dix ans après la " révolution des roses " de 2004.
Diffusées sur plusieurs chaines de télévisions -notamment Channel 9 et TV Maestro, contrôlées par le leader de l'opposition Bedzina Ivanichvili- les images ont bouleversé l'opinion publique. Et peut-être, aussi, un peu, le paysage politique.
Certaines séquences filmées sont particulièrement choquantes. L'une des vidéos montre le "comité d'accueil" de la prison de Gldani, jusqu'à aujourd'hui présentée comme... la plus moderne du pays. On y voit une quinzaine de gardiens, debout dans une pièce, à côté d'un homme à terre, qu'ils tabassent à tour de rôle en se moquant allègrement de lui. Alignés face au mur dans une pièce adjacente, d'autres prisonniers entendent les coups et les cris. Les mains attachées derrières le dos, ils attendent leur tour...

"Saakachvili n'est pas un démocrate"

Une autre vidéo montre un " simple " passage à tabac d'un prisonnier ordinaire, roué de coups de pieds, trainé au sol par les cheveux, puis frappé à nouveau pendant de longues minutes. Un troisième film montre un prisonnier attaché aux barreaux d'une cellule, sodomisé avec un manche à balai. La séquence suivante montre la même personne avec une cigarette enfoncée dans l'anus. Les gardiens lui ordonnent de porter la cigarette à la bouche pour la fumer, puis de répéter l'opération plusieurs fois. Le prisonnier s'exécute en sanglotant.
L'affaire est particulièrement embarrassante pour le président Saakachvili, soucieux de se présenter au monde comme un démocrate incontestable.
Quoi qu'il en soit, le chef de l'Etat a réagi dans l'urgence en reconnaissant " un échec systémique ". Il a ordonné d'abolir le système pénitentiaire en place. Et il a chargé le Premier ministre de sa refonte. Il a également annoncé le remplacement temporaire des gardiens de prison par des officiers de police.
" Le président Saakachvili fait mine de découvrir le problème des prisons alors qu'il était connu de tous ", déclare à L'Express le leader de l'opposition Bedzina Ivanichvili, un milliardaire qui figure parmi les 200 plus grosses fortunes mondiales au classement annuel du magazine Forbes. " Maintenant le vrai visage du pouvoir apparait au grand jour ", ajoute, dans son bureau de Tbilissi, le leader de la coalition d'opposition Le rêve géorgien.
De fait, le problème n'est pas nouveau. En 2011, un rapport du Département d'Etat américain indiquait, au chapitre "droits de l'homme", que le "principal problème de la Géorgie" était "la violation des droits et de l'intégrité des détenus par des fonctionnaires gouvernementaux".
Mercredi soir et jeudi toute la journée, plusieurs manifestations de protestation ont eu lieu à travers le pays. Mais il était difficile de mesurer si le feu de la contestation allait s'éteindre ou se propager avant le scrutin du 1er octobre.
Résultat d'une politique de "tolérance zéro", les chiffres de la délinquance et de la criminalité ont drastiquement chuté en Géorgie depuis l'avènement de Mikhaïl Saakachvili. Cette incontestable succès constitue la vitrine de la " révolution des roses ". Parallèlement, la population carcérale de ce petit pays du Caucase du Sud (21.000 détenus pour seulement 4,7 millions d'habitants) a grimpé en flèche. C'est, proportionnellement, la plus importante d'Europe. Et l'une des plus élevées au monde.
L'EXPRESS

Le patron de "Charlie Hebdo" menacé de mort

"Charb" tient fièrement le dernier numéro de "Charlie Hebdo" contenant de nouvelles caricatures de Mahomet, paru mercredi 19 septembre, dans un contexte de vive tension dans le monde musulman. (FRED DUFOUR / AFP)

Un homme qui aurait appelé à décapiter Charb a été arrêté à La Rochelle après la publication de caricatures de Mahomet par l'hebdomadaire.
Un homme, soupçonné d'avoir appelé à décapiter le directeur de "Charlie Hebdo" sur un site jihadiste, a été interpellé samedi 22 septembre à La Rochelle, apprend-on de source judiciaire.
Cet homme, placé en garde à vue, est notamment soupçonné d'avoir écrit sur ce site internet radical : "Qui m'apporte cette tête, c'est le vase qui déborde", précise la même source. Il aurait également appelé à surveiller le directeur de l'hebdomadaire satirique, sans préciser son nom. "L'essentiel, ne le laissez pas vivre en paix", ajoutait-il.
Une enquête préliminaire avait été ouverte vendredi par le parquet de Paris pour "provocation à la commission d'une atteinte à la vie".
L'homme, qui aurait une quarantaine d'années, est domicilié à La Rochelle. Il a été interpellé par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) et la section antiterroriste de la brigade criminelle.
La publication mercredi par le journal satirique de gauche "Charlie Hebdo" de dessins sur la controverse créée par un film amateur islamophobe, dont deux représentent nu le prophète des musulmans, a provoqué une série de manifestations à l'étranger et en France.
NOUVEL OBSERVATEUR

Paris d'hier et d'aujourd'hui en images - La Bastille

<strong>LA BASTILLE</strong><br/>Pour défendre la ville contre d'éventuels envahisseurs venant de l'est, Charles V transforme la porte Saint-Antoine en une forteresse appelée la Bastille (de 1370 à 1383). En fait, elle sert surtout de refuge pour le roi, qui peut ainsi quitter Paris en toute sécurité pour rejoindre son château de Vincennes en cas de révolte parisienne. Sur l'illustration, on observe encore la présence de l'enceinte de Charles V, mais, débordée par la ville, la Bastille abandonne rapidement son rôle défensif.Transformée en prison par Richelieu, elle ne peut accueillir plus de 45 prisonniers à la fois, dont certains hôtes illustres tels que le marquis de Sade ou Voltaire.En 1789, elle ne compte plus que 7 prisonniers, mais elle symbolise encore l'arbitraire de la monarchie absolue: on y est enfermé sans jugement sur simple lettre de cachet signée du roi. De plus, elle sert également de dépôt d'armes et de poudre. Une mine d'or pour les émeutiers qui la prennent d'assaut le 14 juillet 1789. Protégée par quelques sous-officiers invalides, elle ne tardepas à tomber. Dès le lendemain, un entrepreneur privé se charge de la démolir, recyclant ses pierres pour le pont de la Concorde et pour vendre des souvenirs patriotiques en forme de Bastille miniature.


Pour défendre la ville contre d'éventuels envahisseurs venant de l'est, Charles V transforme la porte Saint-Antoine en une forteresse appelée la Bastille (de 1370 à 1383). En fait, elle sert surtout de refuge pour le roi, qui peut ainsi quitter Paris en toute sécurité pour rejoindre son château de Vincennes en cas de révolte parisienne. Sur l'illustration, on observe encore la présence de l'enceinte de Charles V, mais, débordée par la ville, la Bastille abandonne rapidement son rôle défensif.Transformée en prison par Richelieu, elle ne peut accueillir plus de 45 prisonniers à la fois, dont certains hôtes illustres tels que le marquis de Sade ou Voltaire.En 1789, elle ne compte plus que 7 prisonniers, mais elle symbolise encore l'arbitraire de la monarchie absolue: on y est enfermé sans jugement sur simple lettre de cachet signée du roi. De plus, elle sert également de dépôt d'armes et de poudre. Une mine d'or pour les émeutiers qui la prennent d'assaut le 14 juillet 1789. Protégée par quelques sous-officiers invalides, elle ne tarde pas à tomber. Dès le lendemain, un entrepreneur privé se charge de la démolir, recyclant ses pierres pour le pont de la Concorde et pour vendre des souvenirs patriotiques en forme de Bastille miniature. Crédits photo : Dassault Systèmes
 
<strong>LA BASTILLE</strong><br/><br/>Intégré dans le Paris actuel, le fort tant redouté se distingue par sa faible superficie: il ne mesurait que 34 m de large pour 66 m de longueur et 24 m de hauteur.

Intégré dans le Paris actuel, le fort tant redouté se distingue par sa faible superficie: il ne mesurait que 34 m de large pour 66 m de longueur et 24 m de hauteur. Crédits photo : Dassault Systèmes
 
<strong>LA BASTILLE</strong><br/><br/>Cour intérieure de la Bastille.
 
Cour intérieure de la Bastille. Crédits photo : Dassault Systèmes
 
<strong>LA BASTILLE</strong><br/>Vue de l'actuelle place de la Bastille.
Vue de l'actuelle place de la Bastille. Crédits photo : Dassault Systèmes

La rue fait reculer le gouvernement portugais

Copyright Reuters

Contraint par l'opinion publique, le gouvernement portugais a reculé. Les nouvelles mesures d'austérité annoncées ces dernières semaines ne seront pas appliquées.
Réuni pendant plus de huit heures, le Conseil d'Etat, convoqué par le président Anibal Cavaco Silva, a fait part, dans la nuit de vendredi à samedi, "de la disponibilité du gouvernement d'étudier des alternatives" aux dernières mesures d'austerité. Le Conseil, un organe consultatif composé d'anciens présidents et de différentes personnalités, a précisé que discussions auraient prochainement lieu entre le gouvernement, les syndicats et le patronat. Il a appelé l'exécutif à déployer "des efforts pour que l'assainissement des finances publiques et les transformations structurelles de l'économie améliorent les conditions pour l'emploi, tout en préservant la cohésion sociale".
"Robin des bois des riches"
Rappel des faits. Le 7 septembre, le Premier ministre de centre-droit, Pedro Passos Coelho, avait décidé d'augmenter l'année prochaine les cotisations sociales des salariés de 11% à 18% et de réduire dans le même temps les cotisations patronales de 23,75% à 18%. Ce projet avait provoqué un flot de critiques et lui avait valu le surnom de "Robin des Bois des Riches". "La mesure emblématique de la baisse des cotisations patronales, compensée par la contribution accrue des travailleurs, est mort-née. Paix à son âme", a commenté samedi le quotidien Diario de Noticias dans un éditorial.
Alors que le Conseil d'Etat était réuni, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées devant la présidence et y sont restées jusqu'à la fin des délibérations pour clamer leur mécontentement. "Voleurs, voleurs...", "le peuple est fatigué d'être volé et humilié", ont scandé les manifestants. Les protestataires répondaient à un appel, lancé sur les réseaux sociaux, par un mouvement apolitique déjà à l'origine des manifestations qui, il y a une semaine, avait réuni des centaines de milliers de personnes à Lisbonne et dans une trentaine de villes.
La classe politique est secouée
L'ampleur de la contestation a surpris la classe politique et pris de court les syndicats. De crainte de perdre la main, la principale centrale, la CGTP, a annoncé un grand rassemblement à Lisbonne le 29 septembre. Frappé par une grave crise économique, le Portugal, a obtenu en mai 2011 une aide de 78 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, en contrepartie d'un sévère programme de réformes et d'austérité.
Problème, la rigueur a entrainé un recul du PIB de plus de 3% au deuxième semestre et le chômage dépasse désormais 15% de la population active. Le gouvernement, qui peine a réduire ses déficits, a obtenu de la "troïka" (UE-FMI-BCE), représentant les bailleurs de fonds du pays, un délai pour y parvenir alors que le renforcement de l'austérité, prévue par M. Passos Coelho, était également destinée à rassurer les créanciers.
Tensions au sein du gouvernement
Face au mécontentement, le Premier ministre a dû mettre de l'eau dans son vin. Lors d'une intervention au Parlement, précédant la réunion du Conseil d'Etat, il s'était déjà déclaré disposé "à discuter du problème" du renforcement de l'austerité. "Je ne confonds pas la détermination et l'intransigeance", avait-il dit. Une forte tension était également apparue au sein de la coalition au pouvoir, entre le Parti social-démocrate (PSD) de M. Passos Coelho et le parti conservateur (CDS-PP) du ministre des Affaires étrangères, Paulo Portas, partisan d'une révision des mesures. Les deux partis ont toutefois réussi à surmonter leurs divergences et réaffirmé, à l'issue d'une récente réunion, leur volonté de préserver la coalition.
LA TRIBUNE

Vu d'Inde, les enfants britanniques ont faim

Page d'accueil internet de la campagne britannique de Save the children.
Un journaliste indien s'étonne que les enfants du Royaume-Uni souffrent de plus en plus de la pauvrété, et que le gouvernement ne fasse rien pour y remédier.
Alors que le Royaume-Uni se flatte d'être la septième puissance économique mondiale et d'envoyer des milliards d'euros d'aide à d'autres pays, dont l'Inde, certains s'interrogent: que fait-on pour lutter contre la pauvreté au Royaume-Uni, où un nombre croissant de personnes souffrent de la faim, du chômage et de l'absence de logements ?

Signe de la gravité de la situation après quatre dures années de récession, l'ONG Save the Children – réputée pour son travail en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud –
lance pour la première fois un appel national pour venir en aide aux pauvres du Royaume-Uni, qui se voient infliger une sorte de double peine avec une récession économique doublée d'un plan de rigueur gouvernemental très controversé.

Dans cette campagne, signée du slogan "
It shouldn't happen here" [cela ne devrait pas arriver ici], l'ONG révèle que le Royaume-Uni abrite près de 3,5 millions d'enfants pauvres, dont 1,6 million vivraient dans une extrême pauvreté.

"Il est inacceptable de voir qu'en 2012, des familles vivant au Royaume-Uni doivent se priver de biens essentiels, notamment alimentaires, ou se retrouver criblées de dettes uniquement pour subvenir à leurs besoins quotidiens", déclare l'organisation humanitaire en soulignant que les enfants les plus pauvres sont les premières victimes de la récession économique.

Le responsable exécutif de Save the Children, Justin Forsyth, indique que la pauvreté a progressé depuis l'élection du gouvernement conservateur qu'il incite à faire davantage pour épargner de nouvelles restrictions budgétaires aux catégories "les plus pauvres et les plus défavorisées". L'ONG, dont les campagnes mettent plus souvent en scène des enfants africains affamés, a cette fois choisi l'image d'une petite fille blanche en larmes, avec comme bandeau: "aujourd'hui au Royaume-Uni, 1,6 million d'enfants vivent dans une extrême pauvreté", suivi du slogan: "Cela ne devrait pas arriver ici".

C'est pourtant bien ce qui arrive. Et la situation ne devrait qu'empirer dans les années à venir. Pendant ce temps, le gouvernement dépense des millions d'euros pour une somptueuse campagne d'affichage visant à redonner sens au "grand" de "Grande Bretagne"             
COURRIER INTERNATIONAL
 
Les méfaits de la politique délibérée d'apauvrissement des populations, menée par le néoliberalisme sauvage commencent à produire des effets même dans les pays développés. Tous les ingrédients d'une grande révolution populaire sont désormais réunis...
JOANMIRA 

Les plus beaux chateaux du monde - Château de Schwerin, Allemagne

Château de Schwerin



Château de Schwerin, Allemagne
En 1160, sur le site d’une forteresse slave récemment brulée, Henri le Lion fait construire un château fort allemand pour les comtes de Schwerin. Beaucoup plus tard, de 1843 à 1857, d’importantes rénovations sont entreprises et donnent naissance au majestueux château de style Renaissance, qui se dresse sur l’île de Schwerin. Depuis 1990, le château de Schwerin est le siège du Parlement de Mecklembourg-Poméranie occidentale.

21.9.12

Image - Les fesses de Mahomet

Les fesses de Mahomet
(je rigole!) 


Image "Musulmans, les rois de l'hypocrite croyance" (Charlie Hebdo censuré au Brésil)


CENSURE
 
En vain... essayer de lire "Charlie Hebdo" au Brésil, c'est mission impossible, au pays de la corruption institutionnelle...


Musulmans: si vous n'aimez pas la culture occidentale, DEGAGEZ!

L'ambassade de France sera fermée à Tunis vendredi, jour de prière dans les mosquées.

Musulmans, je m'adresse directement à vous:

Ce n'est pas en villipendant ceux qui ne pensent pas comme vous - même si vous pensez détenir la vérité de toutes les religions - que les musulmans pourront amener des sympathisants à leur cause.
 
Je suis athée de toutes religions et j'ai un conseil à donner à tous ceux qui pronent le fanatisme: calmez-vous; si le pays dans lequel vous vivez est laique, respectez ses lois.
 
Si vous ne voulez pas respecter sa démocratie, émigrez avec votre fanatisme dans les Pays qui vous ressemblent.
 
La culture occidentale vous a fait trop de place...
 
Comme on dit en bon francais: "DEGAGEZ"!!!
 
JOANMIRA

20.9.12

Texte - Le départ


Il s’est assoupi, las d’une journée inutile ; à la retraite depuis peu, il n’avait plus de raison d’aimer la vie ; sa vie, cette vie faite de souffrances subies et de celles infligées aux autres ; il s’est assoupi en déposant de la cendre sur ses draps ; une routine ; et son lit n’a jamais pris feu ; le cendrier sur la table de chevet n’était là que pour ramasser les mégots attrapés dans la justesse d’un sursaut.
 Il s’est assoupi comme maintes nuits assommé par les vapeurs d’alcool ; sans idée aucune de ce que serait le lendemain ; si ce n’est celle de se réveiller, se remplir de nicotine, espérer se rendre utile à quiconque recourrait à ses capacités ; mais, n’espérant pas trop ; son habileté d’artisan, éprouvée au long des ans, les gens n’en voulaient plus.
Se lever, inventer une journée sans espérance, chercher à occuper son esprit et ses mains… Oh, les mains, elles « ne marchaient plus » ; paralysées, elles n’obéissaient plus à sa volonté ; devenues appendices parasites, elles ajoutaient à la détresse de l’homme pour qui, toute sa vie, elles étaient la raison d’être.
Il s’est couché, des pensées plein la tête, imaginant un autre matin désespéré comme tous les autres… Il a allumé sa lampe de chevet, a repris sa cigarette en même temps qu’il relisait, pour la centième fois,  la page du même livre qui l’accompagnait dans ses nuits ; comme d’habitude il s’est assoupi la cigarette aux lèvres sans avoir pu finir le chapitre.
Le mégot est tombé ; le livre en a fait de même ; lui s’est finalement endormi pendant que sa femme protestait, comme d’habitude, contre la lumière allumée… Elle l’a éteinte et s’est finalement endormie aussi…
Elle s’est réveillée, quelques heures après, mais lui non ; au bout de son sommeil, dans un état second de bien-être définitif ; d’abord il a ressenti une douleur aigue à la tête ; il n’y a prêté guère attention, lui l’homme dur au mal ; mais, étrangement, cela ne l’a point réveillé ; la douleur, intense au départ, s’est, petit à petit, métamorphosée…
Et voilà, peu à peu, elle projetait sur l’écran de la vie une myriade d’images de bonheur, radieuses, ayant comme thème les souvenirs d’enfance et la félicité ; l’extase, sans qu’il puisse l’empêcher, si tant est que cela fût son propos, l’envahissait, le gagnait inexorablement le transformant en être de lumière.
Et, tout d’un coup, il a senti la sensation du déplacement de l’esprit à une vitesse vertigineuse ; par télépathie j’ai recu son dernier message : fils, sois heureux de savoir que je le suis aussi.
Voilà comment est décédé mon père et comment ma mère a suivi ses derniers moments.

Rio de Janeiro, 19 de setembro de 2012.

JOANMIRA

16.9.12

Les Maîtres de la Photographie - Robert Doisneau

Porte de l'enfer, boulevard de Clichy, Paris IX, 1952
Porte de l'Enfer - Boulevard Clichy - Paris IX - 1952

Les plus beaux châteaux du monde - Château de Fasilidès, Éthiopie

Château de Fasilidès


 
Château de Fasilidès, Éthiopie
En 1636, l’empereur éthiopien Fasilidès s'installe à Gondar et en fait sa capitale. Il y fonde Fasil Ghebi, une ville fortifiée, qui figure sur la
liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et dont l’enceinte de 900 m regroupe des monastères, des bâtiments publics et privés ainsi que des résidences royales. La cité impériale possède aussi plusieurs châteaux médiévaux, dont le principal et le plus imposant est celui de Fasilidès. L’empereur, qui appréciait l’architecture, a transmis son intérêt à son petit-fils Iyasu le Grand, dont on disait que le somptueux château surpassait le palais de Salomon.

Face à la crise, la Grèce met en location une cinquantaine d'îles

La plage d'une île grecque.
CRISE - Alors que la Grèce s'enfonce toujours plus dans la pauvreté et la récession, l'Etat a décidé de mettre en location longue durée une partie de ses îles...
Souvenez-vous. En 2010, Josef Schlarmann, un député allemand, soumettait à la Grèce l’idée de vendre ses îles afin de rembourser ses abyssales dettes. La suggestion avait alors provoqué l’émoi du peuple hellénique.
Deux ans plus tard, l’intérêt porté par les Grecs au patrimoine de leur Etat n’est plus le même. Pour eux, l’urgence et la colère sont ailleurs: ils vivent leur cinquième année consécutive de récession et sont confrontés à un chômage toujours plus en expansion –ce taux atteint 24,4% cette année et devrait frôler les 30% l'an prochain.
Et puis, leur pays a décidé non pas de vendre ses îles, mais de les proposer à la location pour… 40 à 50 ans. En ces temps de crise, cette nuance pourrait presque compter. «Nous avons choisi des îles situées non loin du continent. Elles possèdent des infrastructures développées et leur location ne constitue aucune menace pour la sécurité nationale du pays», explique Andreas Taprantzis, directeur exécutif de la HRADF, l'agence de privatisation grecque, à l'agence Bloomberg.

De 3 à 45 millions d’euros

Résultat: 47 îles et îlots inhabités, allant de 50 à 300 hectares, sont donc proposés à la location. Et un catalogue officiel a même été édité pour les présenter. «Ces îles se situent dans les Cyclades, le golfe d’Eubée ou d’Argolide et en mer Ionienne», détaille Le Figaro.
Des petites perles de beauté et de tranquillité, à acquérir à partir de 3 millions d’euros, et jusqu’à 45. D’après certains médias grecs, cette proposition intéresserait Israël «qui étudierait la possibilité de construire une base navale dans cette partie de la Méditerranée».
Rappelons qu’au mois d’août, les autorités grecques avaient déjà vendu aux enchères 19 îles, non habitées, à 3 euros le mètre carré.

Matthieu Pigasse dans le dossier

Cette fois-ci, la Grèce communique sur cette opération «avec la complicité du banquier Matthieu Pigasse», note Le Figaro. Pour mémoire, Matthieu Pigasse, patron de la banque Lazard à Paris, a récemment fait l’actualité dans le dossier de la Banque publique d’investissement.
En tout cas, si vous avez 3 millions d’euros ou plus à débourser, sachez que l’affaire pourrait se révéler juteuse puisque les acheteurs auront la possibilité de bâtir, sur ces îles en location, des complexes touristiques haut de gamme. Chose quasi-impossible d’ordinaire. La crise est décidément toujours, pour certains, une belle source d’opportunités.

Pierre Mondy est mort

L'acteur français Pierre Mondy, lors du 16e festival de Gerardmer, en France, le 29 janvier 2009.

DECES - Il était âgé de 87 ans...

L'acteur et metteur en scène Pierre Mondy, âgé de 87 ans, est mort ce samedi à l'hôpital de la Pitié-Sapêtrière des suites d'une récidive d'un lymphome, a annoncé son attachée de presse à l'AFP.
Pierre Mondy, c'était l'inamovible commissaire Cordier pour des millions de Français qui ont suivi cette série sur TF1. Mais avant cette série, Les Cordier père et fils, qui a définitivement assis sa popularité, Pierre Mondy avait multiplié les téléfilms et films populaires avec plus ou moins de succès. On retiendra notamment Le Triporteur, tourné en 1957 et surtout son rôle dans la trilogie de la Septième compagnie, où il interprétait l’inénarrable sergent-chef Chaudard.

Carrière prolifique au théâtre

Pierre Mondy était aussi un homme de théâtre: il a mis en scène une soixantaine de pièces dont la célèbre Cage aux folles. Il a dirigé des monstres sacrés tels que Jacqueline Maillan, Jean Poiret ou Michel Serrault dans des pièces de Feydeau, Achard, Guitry, Francis Veber, Neil Simon. Lui-même a beaucoup joué sur les planches, faisant notamment les belles heures d’ «Au théâtre ce soir».
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