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Expressions populaires françaises - "Avoir un coeur d'artichaut"
Tomber facilement et souvent amoureux.
Origine
Le coeur désigne ici le centre du végétal, le fond d'artichaut duquel se détachent de nombreuses feuilles, une pour chaque personne présente, tout comme quelqu'un qui a un coeur d'artichaut donne un peu d'amour à chaque personne qui lui semble digne d'intérêt.
Cette expression qui date de la fin du XIXe siècle vient de la forme proverbiale "coeur d'artichaut, une feuille pour tout le monde".
16.1.16
Daniel Balavoine - "Revolucion" - Video - Musique - Live
"Revolucion"
Para os que se preocupam com a minha saude politica e mental, (o que agradeço com emoção), estando a ficar velho e cansado, deixo responder o Daniel Balavoine através da canção que adoro: "REVOLUCION"... Ele que, infelizmente para muitos dos pelintras que nos poluiem a vida, sera eternamente jovem!
No dia 24 de janeiro, os Portugueses são chamados à eleição presidencial; por favor, não se enganem desta vês ou, melhor, não se deixem enganar por beijinhos e hipocrisia...
Eu voto Marisa. Você vota, obviamente, no seu candidato. So peço que não esqueça da tortura a que foram submetidos os Portugueses nos ultimos anos!
Eu voto Bloco de Esquerda; mas se achar que a Marisa Matias não é sincera, vote em qualquer outro candidato de esquerda... Mobilize-se; o "Marcelinho ja se comporta como vencedor anticipado!!!
Vote! Vamos mostrar ao Marcelo Rebelo de Sousa & Co (Peter Steps Rabbit (muitissimo calado, depois das malfeitorias que fez), que Portugal não é uma coutada das "terras de Basto"!
Bordeaux, 16 de janeiro de 2016.
JoanMira
Expressions populaires françaises- "A beau mentir qui vient de loin"
L’occasion de mentir est favorable à ceux qui arrivent de loin.
Ainsi que l’a dit un ancien : Omne ignotum pro magnifico, qui veut dire : On se fait une haute idée de ce qu’on ne connaît pas. Effectivement, l’espèce humaine, ayant un penchant à se figurer plus belles et plus grandes les choses qui se trouvent dans les pays éloignés, il arrive que les récits exagérés n’inspirent aucune défiance aux esprits ainsi disposés. Aussi les voyageurs peuvent-ils mêler des fictions, des contes même incroyables, à leurs récits, devant des auditeurs qui ne sauraient aller en vérifier l’exactitude dans les contrées lointaines que les narrateurs prétendent avoir parcourues.
Voici quelques vers d’un conte fait à l’adresse de ceux qui cherchent toujours à exagérer les faits :
Une dispute advint (arriva) entre deux voyageurs. L’un d’eux était de ces conteurs Qui n’ont jamais rien vu qu’avec un microscope ; Tout est géant chez eux. Ecoutez-les : l’Europe, Comme l’Afrique, aurait des monstres à foison.Celui-ci se croyait l’hyperbole permise. « J’ai vu, dit-il, un chou plus grand qu’une maison. » – « Et moi, dit l’autre, un pot aussi grand qu’une église. » Le premier, se moquant, l’autre reprit : « Tout doux, « On le fit pour cuire vos choux. » Moralité Quand l’absurde est sans borne, on lui fait trop d’honneur De vouloir par raison combattre son erreur. Enchérir est plus court, sans s’échauffer la bile. |
Ce proverbe pourrait servir d’épigraphe aux relations des voyageurs du XVIIIe siècle, lesquels avaient la manie d’y mettre tant de merveilleux qu’on n’y attachait plus aucune croyance.
15.1.16
Expressions populaires françaises - "Tailler une pipe"
Cette expression est une déformation récente de "faire une pipe", par combinaison avec "tailler une plume" qui a la même signification.
Les premiers usages vérifiés de "faire une pipe" ne datent que de la première moitié du XXe siècle, chez les prostituées, l'expression "faire un pompier" étant usuelle auparavant.
Alors pourquoi cette nouvelle expression ?
Au début du XXe siècle, les fumeurs du peuple se roulaient leur cigarette, les cigarettes manufacturées apparues à la fin du siècle précédent étant réservées aux personnes de la haute société et aux femmes. Ils disaient alors qu'ils "s'en roulaient une" ou "se faisaient une pipe" (si la cigarette s'appelait aussi la 'pipe' en argot, ce serait parce que la quantité de tabac nécessaire pour fabriquer la cigarette était à peu près équivalente à celle utilisée pour une pipe).
De là, il est facile d'imaginer que les dames de petite vertu qui faisaient des pompiers à leurs clients, comparaient leurs gestes à ceux que font les fumeurs d'abord méticuleusement avec leurs doigts et puis le long de la cigarette avec leur langue avant d'aboutir à une 'pipe' prête à être fumée.
Vu qu'il est question de pipe et de fumée, on ne peut s'empêcher de lier cette expression avec "avaler la fumée" qui lui est antérieure (milieu du XIXe siècle) et qui désignait une fellation complète, avec avalement du sperme.
Les esprits très curieux se demanderont pourquoi on disait aussi "tailler une plume", expression maintenant oubliée ?
Et le 'pompier', alors ? me direz-vous, titillé par votre curiosité insatiable.
La même source rappelle qu'autrefois, les pompiers alimentaient leurs lances à incendie en activant à la main les pompes de leurs citernes. Ces mouvements de va-et-vient du piston dans le corps de la pompe, rappellent le fait qu'au cours d'une fellation, l'homme se fait 'pomper' par un autre type de va-et-vient, et le tout mélangé à la similitude entre 'pomper' et 'pompier' aurait fait le reste.
Exemple
Le souteneur de madame s'appelait Pompée ! Sans vouloir me foutre de Germaine, je trouve que faire des pipes pour entretenir un gars qui s'appelle Pompée, c'est un peu de la provocation.
Martin Rolland - La Rouquine
Les maîtres de la photographie - Robert Doisneau - "Au Bon Coin"
est un photographe français, parmi les plus populaires d'après-guerre. Il fut, aux côtés de Willy Ronis et d'Édouard Boubat, l'un des principaux représentants
du courant de la photographie humaniste française.
14.1.16
Expressions populaires françaises - "Zéro au jus"!
Ceux qui ont fait le service militaire connaissent bien le fameux « zéro ! » abréviation de « zéro au jus ! », le cri qu'ils poussaient au dernier jour de leur service enfin terminé.
Mais ce « zéro » avait bien souvent été précédé d'autres annonces au nombre décroissant (comme « soixante au jus » ou « huit au jus ») au fur et à mesure que la quille se rapprochait.
Alors pourquoi ce jus pour désigner un nombre jours ?
Eh bien c'est pour une raison simple : en argot, le mot jus désigne le café. Et dans le cas qui nous intéresse, c'est plus précisément celui du petit déjeuner, ce café qui rythme le début de chaque journée. Autrement dit, symboliquement, le nombre de jus désigne le nombre de jours.
D'ailleurs, il était fréquent que le réveil d'une chambrée par un gradé se fasse par un « au jus là d'dans ! » pour indiquer qu'il était temps d'aller fissa prendre son petit-déjeuner avant de passer aux réelles et sympathiques activités militaires.
Sortie du service militaire, cette expression peut aussi s'employer dans d'autres situations où l'on décompte un nombre de jours restants comme, par exemple, lorsqu'un employé va quitter sa société et qu'il lui reste quelques jours avant son départ ou lorsqu'un prisonnier n'est plus très loin de sa libération.
Pour les curieux, le terme jus est une abréviation de « jus de chique (le tabac noir à mâcher) » ou « jus de chaussette », ces liquides très peu appétissants auxquels le mauvais café pouvait être comparé.
Exemple
« Je peux te certifier que chaque matin, j'ai compté les jours : qu'est-ce que c'est long à la fin, cent quarante-huit au jus, quatre-vingts, soixante au jus, quarante-cinq, ça diminue, jusqu'à la quille, enfin. La quille, bordel ! Alors là, euphorique, je suis ! »
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