C'est au milieu du XV siècle, en 1445, sous Laurent de Médicis le Vieux, dit le Magnifique, que naquit à Florence
dans la paroisse d'Ognissanti un certain Sandro Di Mariano Filipepi, dit
Botticelli. Notons qu'il n'est que de sept ans l'aîné de Leonard de Vinci. Fils d'un florentin nommé
Mariano Flilipepi, il grandit dans une famille bourgeoise. >> lire la
biographie détaillée de Sandro Botticelli
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Les grands peintres - Botticelli
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L'image du jour 14-07-2013
Un garçonnet accompagne la communauté musulmane de Strasbourg, à la Grande
Mosquée, pour la prière de la mi-journée. REUTERS/Vincent Kessler
Tour de France et le dopage
CHARLIE HEBDO
La Havane version glamour
L’un des symboles de La Havane, qui naguère encore n’était qu’un tas de ruines
poussiéreuses, corrodées par l’air marin, infestées de rats, a retrouvé tout son
glamour des années 1950 : c’est le fameux Sloppy Joe’s.
Situé en plein centre historique de la ville, ce bar emblématique attirait des Américains célèbres comme Ernest Hemingway, Frank Sinatra ou Nat King Cole. Il était connu pour son grand bar en acajou, témoin muet de cette époque, ainsi que pour ses cocktails exotiques et ses délicieux hamburgers.
Mais avec l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959, la fête s’est arrêtée. Au nom de la révolution, le Líder máximo a ordonné la fermeture de tous les lieux de divertissement et chassé du pays les mafieux américains qui corrompaient la grande île, tels Lucky Luciano et Al Capone, lesquels avaient gagné une fortune grâce à la prostitution et aux jeux de hasard. Tout cela appartient au passé, semble-t-il. Sous la houlette de Raúl Castro, frère cadet de Fidel, le glamour réinvestit timidement les rues de La Havane.
Le dirigeant est épaulé par tout un pan de l’armée, bien formé à la gestion d’entreprises, ainsi que par des consultants étrangers. Au rythme des réformes économiques et du plan stratégique de développement, les voitures de luxe, Audi, Mercedes, font leur apparition, reléguant dans l’ombre les reliques des années 1950. Nous voyons même passer un Hummer d’un orange criard, qui circule avec des plaques spéciales dans les rues de la capitale. De toute évidence, La Havane cherche à retrouver sa place de plus grande et plus fascinante métropole des Antilles...
Situé en plein centre historique de la ville, ce bar emblématique attirait des Américains célèbres comme Ernest Hemingway, Frank Sinatra ou Nat King Cole. Il était connu pour son grand bar en acajou, témoin muet de cette époque, ainsi que pour ses cocktails exotiques et ses délicieux hamburgers.
Mais avec l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro en 1959, la fête s’est arrêtée. Au nom de la révolution, le Líder máximo a ordonné la fermeture de tous les lieux de divertissement et chassé du pays les mafieux américains qui corrompaient la grande île, tels Lucky Luciano et Al Capone, lesquels avaient gagné une fortune grâce à la prostitution et aux jeux de hasard. Tout cela appartient au passé, semble-t-il. Sous la houlette de Raúl Castro, frère cadet de Fidel, le glamour réinvestit timidement les rues de La Havane.
Le dirigeant est épaulé par tout un pan de l’armée, bien formé à la gestion d’entreprises, ainsi que par des consultants étrangers. Au rythme des réformes économiques et du plan stratégique de développement, les voitures de luxe, Audi, Mercedes, font leur apparition, reléguant dans l’ombre les reliques des années 1950. Nous voyons même passer un Hummer d’un orange criard, qui circule avec des plaques spéciales dans les rues de la capitale. De toute évidence, La Havane cherche à retrouver sa place de plus grande et plus fascinante métropole des Antilles...
Lire l'article en son intégralité sur: http://www.courrierinternational.com/article/2013/07/08/la-havane-version-glamour
COURRIER INTERNATIONAL
Sarkozy ou l'arrogance et boulimie de pouvoir
Pour un certain type d’homme politique – le combattant, le chef charismatique –,
il est une ambition plus gratifiante que la conquête du pouvoir : c’est sa
reconquête, après l’avoir perdu, ou bien la conviction d’être regretté par le
peuple et donc d’être aimé, peut-être après avoir été détesté et chassé par ce
même peuple.
S’il est vrai que, comme disait De Gasperi, l’homme d’Etat pense aux prochaines générations et le politique aux prochaines élections, le regret des concitoyens les réunit tous les deux. C’est pourquoi nombre de leaders croient (ou veulent croire) qu’ils pourront quitter la chronique pour se rapprocher de l’Histoire.
Le sentiment de regret envers un homme politique correspond souvent à un moment où nombreux sont ceux qui pensent se trouver dans une situation pire qu’auparavant. Cette dynamique émotionnelle et électorale a bénéficié plus d’une fois à Berlusconi.
C’est la dynamique sur laquelle parie, dans la France en crise, Nicolas Sarkozy. Son ambition de briguer de nouveau la présidence en 2017 n’est plus un secret pour personne, même si rien n’est encore décidé et bien que le même ancien président ne sorte pas de sa réserve. Ce qui est certain, c’est le climat d’attente qui s’est créé dans l’opinion publique, dans un parti gaulliste divisé par les rivalités et les factions, dans le cercle des amis et des conseillers, dont certains se mettent déjà au travail pour préparer l’événement.
Trop tôt ? L’échéance de 2017 semble lointaine, et tout peut encore arriver. Le parti gaulliste recollera peut-être les morceaux autour d’une figure nouvelle. Ou bien le président socialiste François Hollande retrouvera cette popularité trop rapidement disparue. Mais, en France, l’élection présidentielle est la mère de toutes les batailles et, pour la mener, il faut s’y préparer longuement à l’avance. Le système semi-présidentiel, tellement personnalisé, pyramidal, centralisé, semble finalement construit exprès pour amplifier le besoin de chef charismatique, de père de la nation et, en temps de dépression collective, d’homme providentiel.
Ceux qui connaissent la personnalité et le caractère de Sarkozy savent à quel point pèsent d’autres composantes dans ce défi : désir de revanche, refus, à 58 ans, d’une retraite prématurée, si dorée soit-elle. Le véritable animal politique ne quitte pas son habitat naturel. On dit de lui qu’il se sent comme un lion en cage. Attentif, cependant, à calibrer une stratégie de communication susceptible de faire oublier les erreurs qui lui ont coûté l’Elysée : arrogance, boulimie de pouvoir, impulsivité sans limites, difficulté à écouter jusqu’aux conseillers les plus sûrs. En outre, il devra prouver son innocence face à des scandales et à des enquêtes judiciaires qui risquent de l’abattre et referont ponctuellement surface dans une campagne électorale.
Populiste. Mais le temps ainsi que la situation de la France d’aujourd’hui jouent en sa faveur. Et pas seulement en raison de l’image détériorée de Hollande (plus élu grâce à un vote “contre” Sarkozy que par réelle adhésion populaire) et de la demande croissante de réformes.
Il existe surtout une dynamique populiste, de gauche et particulièrement de droite, dangereusement destructive et antieuropéenne, que Sarkozy pourrait canaliser en un projet politique pour le pays, sans promettre la lune et sans être contraint de marcher dans les pas du Front national de Marine Le Pen. Le mécontentement qui s’est répandu dans toutes les classes sociales génère regret et nostalgie. Ce sont les nerfs à vif de la France que Sarkozy saurait peut-être toucher.
C’est le syndrome du retour, si cher à l’imaginaire des Français. Depuis cinquante ans, ils regrettent de Gaulle. Depuis trente ans, Mitterrand. Depuis deux siècles, Napoléon – lequel était si sûr d’être regretté et aimé qu’il est sorti de l’exil pour reconquérir le trône. Même si ce fut seulement pour cent jours.
—Massimo Nava
S’il est vrai que, comme disait De Gasperi, l’homme d’Etat pense aux prochaines générations et le politique aux prochaines élections, le regret des concitoyens les réunit tous les deux. C’est pourquoi nombre de leaders croient (ou veulent croire) qu’ils pourront quitter la chronique pour se rapprocher de l’Histoire.
Le sentiment de regret envers un homme politique correspond souvent à un moment où nombreux sont ceux qui pensent se trouver dans une situation pire qu’auparavant. Cette dynamique émotionnelle et électorale a bénéficié plus d’une fois à Berlusconi.
C’est la dynamique sur laquelle parie, dans la France en crise, Nicolas Sarkozy. Son ambition de briguer de nouveau la présidence en 2017 n’est plus un secret pour personne, même si rien n’est encore décidé et bien que le même ancien président ne sorte pas de sa réserve. Ce qui est certain, c’est le climat d’attente qui s’est créé dans l’opinion publique, dans un parti gaulliste divisé par les rivalités et les factions, dans le cercle des amis et des conseillers, dont certains se mettent déjà au travail pour préparer l’événement.
Trop tôt ? L’échéance de 2017 semble lointaine, et tout peut encore arriver. Le parti gaulliste recollera peut-être les morceaux autour d’une figure nouvelle. Ou bien le président socialiste François Hollande retrouvera cette popularité trop rapidement disparue. Mais, en France, l’élection présidentielle est la mère de toutes les batailles et, pour la mener, il faut s’y préparer longuement à l’avance. Le système semi-présidentiel, tellement personnalisé, pyramidal, centralisé, semble finalement construit exprès pour amplifier le besoin de chef charismatique, de père de la nation et, en temps de dépression collective, d’homme providentiel.
Ceux qui connaissent la personnalité et le caractère de Sarkozy savent à quel point pèsent d’autres composantes dans ce défi : désir de revanche, refus, à 58 ans, d’une retraite prématurée, si dorée soit-elle. Le véritable animal politique ne quitte pas son habitat naturel. On dit de lui qu’il se sent comme un lion en cage. Attentif, cependant, à calibrer une stratégie de communication susceptible de faire oublier les erreurs qui lui ont coûté l’Elysée : arrogance, boulimie de pouvoir, impulsivité sans limites, difficulté à écouter jusqu’aux conseillers les plus sûrs. En outre, il devra prouver son innocence face à des scandales et à des enquêtes judiciaires qui risquent de l’abattre et referont ponctuellement surface dans une campagne électorale.
Populiste. Mais le temps ainsi que la situation de la France d’aujourd’hui jouent en sa faveur. Et pas seulement en raison de l’image détériorée de Hollande (plus élu grâce à un vote “contre” Sarkozy que par réelle adhésion populaire) et de la demande croissante de réformes.
Il existe surtout une dynamique populiste, de gauche et particulièrement de droite, dangereusement destructive et antieuropéenne, que Sarkozy pourrait canaliser en un projet politique pour le pays, sans promettre la lune et sans être contraint de marcher dans les pas du Front national de Marine Le Pen. Le mécontentement qui s’est répandu dans toutes les classes sociales génère regret et nostalgie. Ce sont les nerfs à vif de la France que Sarkozy saurait peut-être toucher.
C’est le syndrome du retour, si cher à l’imaginaire des Français. Depuis cinquante ans, ils regrettent de Gaulle. Depuis trente ans, Mitterrand. Depuis deux siècles, Napoléon – lequel était si sûr d’être regretté et aimé qu’il est sorti de l’exil pour reconquérir le trône. Même si ce fut seulement pour cent jours.
—Massimo Nava
COURRIER INTERNATIONAL
Egypte : la démocratie, un nouveau-né à la dérive
Après la destitution de Mohamed Morsi, mercredi 3 juillet, les tensions
restent au plus haut en Egypte. Les Frères musulmans, écartés du pouvoir et dont
les cadres sont détenus par l’armée, ont appelé à manifester contre ce qu’ils
appellent "un coup d’Etat militaire". Des islamistes ont attaqué l’aéroport d’El
Arish, vendredi matin, dans la région du Sinaï, faisant un mort parmi les
soldats, selon la télévision publique égyptienne.
Les affrontements de vendredi entre armée et pro-Morsi ont déjà fait plusieurs morts au Caire et la coalition de l’opposition aux Frères musulmans a lancé un appel "urgent" à manifester en masse. Deux jours après avoir renversé le premier président égyptien élu démocratiquement, l’armée a appelé à "la réconciliation nationale" et au rejet de "la vengeance".
Les affrontements de vendredi entre armée et pro-Morsi ont déjà fait plusieurs morts au Caire et la coalition de l’opposition aux Frères musulmans a lancé un appel "urgent" à manifester en masse. Deux jours après avoir renversé le premier président égyptien élu démocratiquement, l’armée a appelé à "la réconciliation nationale" et au rejet de "la vengeance".
Dessin de Burki
COURRIER INTERNATIONAL
Un ramadan de bruit et de fureur
Le ramadan, qui est commencé le 10 juillet, est d'ores et déjà marqué par la
violence dans plusieurs pays musulmans. En Egypte, la destitution du président
Morsi par l'armée a été suivie par des manifestations des Frères musulmans
réprimées dans le sang, sur fond de fortes tensions entre laïcs et
islamistes.
En Syrie, alors que la guerre a déjà fait 100 000 morts, selon les organisations des droits de l'homme, on peut douter que l'appel à observer une trêve pendant le ramadan, lancé par Ban Ki-moon, soit entendu. Le secrétaire général de l'ONU rappelle la tradition musulmane d'une trêve des conflits pendant ce mois sacré et appelle "toutes les parties en Syrie à respecter cette obligation religieuse pour un mois au minimum".
En Turquie, la partie de bras de fer qui se joue entre le pouvoir et les opposants à Erdogan, autour du parc Gezi, à Istanbul, n'est pas terminée. Samedi 6 juillet, la police est intervenue pour déloger des milliers de manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique de la contestation.
En Syrie, alors que la guerre a déjà fait 100 000 morts, selon les organisations des droits de l'homme, on peut douter que l'appel à observer une trêve pendant le ramadan, lancé par Ban Ki-moon, soit entendu. Le secrétaire général de l'ONU rappelle la tradition musulmane d'une trêve des conflits pendant ce mois sacré et appelle "toutes les parties en Syrie à respecter cette obligation religieuse pour un mois au minimum".
En Turquie, la partie de bras de fer qui se joue entre le pouvoir et les opposants à Erdogan, autour du parc Gezi, à Istanbul, n'est pas terminée. Samedi 6 juillet, la police est intervenue pour déloger des milliers de manifestants qui s'étaient retrouvés dans ce lieu désormais symbolique de la contestation.
COURRIER INTERNATIONAL
Train de la mort à Lac-Megantic
Le terrible accident de Lac-Megantic, au Québec, qui a causé au moins treize
morts à la suite du déraillement d'un train qui transportait du pétrole brut,
relance la question de la sécurité du transport d'hydrocarbures par voie ferrée.
"Le nombre de trains transportant des matières dangereuses augmente, les budgets pour les inspections diminuent et les conservateurs ont un parti pris notoire pour l'autorégulation des entreprises privées", notait l'éditorialiste du quotidien La presse au lendemain du drame, estimant que l'opposition dénonce à juste titre les effets des coupes budgétaires imposées par le gouvernement Harper.
Il rappelle aussi que "le transport par rail permet des économies et, contrairement aux projets d'oléoducs, passe sous le radar des médias et d'une bonne partie de la population". Les tenants du projet d'oléduc Keystone XL, fermement combattu par les écologistes et dont la construction a été suspendue, ont repris du poil de la bête, estimant que c'est un moyen de transport plus sûr que le rail.
Pour l'économiste Andrew Leach, spécialisé dans l'énergie et l'environnement, qui s'exprime dans les colonnes de l'hebdomadaire Maclean's, cet accident devrait surtout "accroître la prise de conscience du danger qu'il y a à transporter du pétrole et augmenter les appels à développer des énergies alternatives".
"Le nombre de trains transportant des matières dangereuses augmente, les budgets pour les inspections diminuent et les conservateurs ont un parti pris notoire pour l'autorégulation des entreprises privées", notait l'éditorialiste du quotidien La presse au lendemain du drame, estimant que l'opposition dénonce à juste titre les effets des coupes budgétaires imposées par le gouvernement Harper.
Il rappelle aussi que "le transport par rail permet des économies et, contrairement aux projets d'oléoducs, passe sous le radar des médias et d'une bonne partie de la population". Les tenants du projet d'oléduc Keystone XL, fermement combattu par les écologistes et dont la construction a été suspendue, ont repris du poil de la bête, estimant que c'est un moyen de transport plus sûr que le rail.
Pour l'économiste Andrew Leach, spécialisé dans l'énergie et l'environnement, qui s'exprime dans les colonnes de l'hebdomadaire Maclean's, cet accident devrait surtout "accroître la prise de conscience du danger qu'il y a à transporter du pétrole et augmenter les appels à développer des énergies alternatives".
COURRIER INTERNATIONAL
12.7.13
Déraillement de train à Bretigny - Beaucoup de morts
20h28:
Le président de Réseaux ferrés de France (RFF) arrivera sur
place dans quelques instants, selon nos informations. RFF a envoyé des experts
ferroviaires à Brétigny pour participer aux enquêtes. La direction n’est pas
pour l’instant en mesure de dire si des travaux avaient lieu ou non sur ce
tronçon ferroviaire actuellement.
20h25:
Quelque 300 pompiers, 20 équipes médicales Smur et huit hélicoptères sont
mobilisés à Brétigny-sur-Orge (Essonne) après le déraillement d'un train qui a
fait six morts, «neuf urgences absolues» et 17 blessés légers, a indiqué le
ministère de l'Intérieur. Au total, 192 personnes ont été «impliquées» dans la
catastrophe, c'est-à-dire prises en charge par les secours, selon cette
source.
20h22: «Une
ligne listée comme malade»
«Cette catastrophe se situe sur une ligne listée comme malade en 2011 par Guillaume Pepy lui-même», le président de la SNCF, a observé le porte-parole de l'AVUC dans une déclaration à l'AFP. «Que s'est-il passé depuis en termes d'entretien?», se demande Colin qui exige une transparence totale et assez rapide sur l'origine de ce drame terrible».Selon lui, «ce sont les trains les plus âgés de la flotte, les plus vulnérables qui circulent sur cette ligne. Ce sont des wagons séparés. Il y a un risque de déraillement plus grand» en comparaison des TGV, a-t-il.
«Cette catastrophe se situe sur une ligne listée comme malade en 2011 par Guillaume Pepy lui-même», le président de la SNCF, a observé le porte-parole de l'AVUC dans une déclaration à l'AFP. «Que s'est-il passé depuis en termes d'entretien?», se demande Colin qui exige une transparence totale et assez rapide sur l'origine de ce drame terrible».Selon lui, «ce sont les trains les plus âgés de la flotte, les plus vulnérables qui circulent sur cette ligne. Ce sont des wagons séparés. Il y a un risque de déraillement plus grand» en comparaison des TGV, a-t-il.
20h21: Nicolas
Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la
République
«En tant que député de l'Essonne je tiens à m'associer à la peine des familles. Ce type d'accident est exceptionnel dans notre pays. Notre transport ferroviaire est connu et reconnu pour sa sécurité. Il faudra donc très vite faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Je salue la décision de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, de se rendre immédiatement sur place et j'espère qu'il donnera très vite des explications»
«En tant que député de l'Essonne je tiens à m'associer à la peine des familles. Ce type d'accident est exceptionnel dans notre pays. Notre transport ferroviaire est connu et reconnu pour sa sécurité. Il faudra donc très vite faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Je salue la décision de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, de se rendre immédiatement sur place et j'espère qu'il donnera très vite des explications»
20h20:
Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti Socialiste
«Cet épouvantable drame endeuille l'ensemble de notre pays. Au nom des Socialistes et en mon nom personnel, j'exprime ma solidarité aux victimes et à leurs familles. Je veux dire ma gratitude à l'ensemble des personnels des services d'urgence qui leur portent secours»
«Cet épouvantable drame endeuille l'ensemble de notre pays. Au nom des Socialistes et en mon nom personnel, j'exprime ma solidarité aux victimes et à leurs familles. Je veux dire ma gratitude à l'ensemble des personnels des services d'urgence qui leur portent secours»
20h16: François
Hollande est arrivé.
Le président va bientôt s'exprimer.
Le président va bientôt s'exprimer.
20h11: La voiture la plus touchée n'est toujours
pas accessible
«Les bilans officiels donnés jusqu'à présent ne tiennent pas compte du wagon le plus touché, explique Florian Loisy, journaliste du Parisien présent sur place. On ne sait pas si il y a des personnes dans la voiture ou en dessous. Il faut le désincarcérer.»
«Les bilans officiels donnés jusqu'à présent ne tiennent pas compte du wagon le plus touché, explique Florian Loisy, journaliste du Parisien présent sur place. On ne sait pas si il y a des personnes dans la voiture ou en dessous. Il faut le désincarcérer.»
20h07: Pécresse
réagit
Valérie Pécresse, présidente UMP au conseil régional d'Ile-de-France, a rapidement réagi en envoyant un communiqué. «Elle a été bouleversée en apprenant le dramatique accident de train qui vient de se produire en gare de Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne. La chef de l’opposition régionale a aussi exprimé «toute sa compassion et adresse ses condoléances attristées aux familles des victimes décédées et des mots de soutien et de courage aux blessés et à leurs proches. Elle tient à saluer le dévouement des secours, des personnels de la SNCF et des voyageurs, qui ont rapidement tout mis en œuvre pour porter assistance aux blessés et les soigner.»
Valérie Pécresse, présidente UMP au conseil régional d'Ile-de-France, a rapidement réagi en envoyant un communiqué. «Elle a été bouleversée en apprenant le dramatique accident de train qui vient de se produire en gare de Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne. La chef de l’opposition régionale a aussi exprimé «toute sa compassion et adresse ses condoléances attristées aux familles des victimes décédées et des mots de soutien et de courage aux blessés et à leurs proches. Elle tient à saluer le dévouement des secours, des personnels de la SNCF et des voyageurs, qui ont rapidement tout mis en œuvre pour porter assistance aux blessés et les soigner.»
20h06: A
l'hôpital Henri Mondor, les équipes sont doublées
Christophe, aide soignant à l'hôpital Henri Mondor de Créteil, a indiqué à 20 Minutes que pour l'heure, les équipes étaient doublées. «Les gens de la journée sont restés et ceux de nuit sont arrivés. Mon service ne devrait pas être trop touché, en revanche nous risquons de récupérer les patients d'autres services pour qu'ils puissent s'occuper des blessés qui vont arriver», a-t-il expliqué.
Christophe, aide soignant à l'hôpital Henri Mondor de Créteil, a indiqué à 20 Minutes que pour l'heure, les équipes étaient doublées. «Les gens de la journée sont restés et ceux de nuit sont arrivés. Mon service ne devrait pas être trop touché, en revanche nous risquons de récupérer les patients d'autres services pour qu'ils puissent s'occuper des blessés qui vont arriver», a-t-il expliqué.
20h03:
L'ambiance sur placeDeux personnes ont été placées en garde
à vue pour avoir dérobé des téléphones portables appartenant à des membres du
SAMU. Des véhicules de secours ont également été caillassés. Les policiers
doivent faire face à une grosse tension pour maintenir le cordon de sécurité :
énormément de curieux font pression pour entrer.
Animaux - Le paon en couleurs
Le paon du zoo de Tegucigalpa au Honduras nous en fait voir de toutes
les couleurs.
Photo - Animaux - Bébé Panda dans la lumière
Bienvenue au Monde Bébé Panda!
Un train déraille à Bretigny sur Orge - De nombreuses victimes
DERNIERE MINUTE - La préfecture évoque «de nombreuses victimes»...
Un train Intercités en direction de Limoges a déraillé à
Brétigny-sur-Orge ce vendredi, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
La préfecture de l'Essonne évoque
«de nombreuses victimes».
3.7.13
Ukraine - Révolte contre les exactions policières
Dans la soirée du 1er juillet, les habitants
de Vradiyvka, un district de la ville de Mykolaïv [ville portuaire du sud de
l'Ukraine], ont attaqué le commissariat local. Pendant l'assaut, une femme et un
enfant ont été frappés et un manifestant aurait été blessé par des tirs au bras
et à la jambe. La foule exige que les policiers cessent de protéger un de leurs
collègues, soupçonné d'avoir pris part au viol d'une jeune femme de 29 ans,
Iryna Krachkov.
Plus de 1 000 personnes étaient venues soutenir Iryna, victime d'un viol
commis par trois hommes, dont deux policiers du district. Les habitants de
Vradiyvka sont alors entrés en guerre contre les représentants des forces de
l'ordre, ils ont abattu le portail du commissariat, bombardé les vitres à coups
de cailloux, d'œufs et de cocktails Molotov. Furieuse, la foule s'est ensuite
ruée à l'assaut. Les policiers assiégés ont riposté à l'aide de gaz lacrymogènes
et de bombes fumigènes, mais les manifestants ont réussi à s'emparer d'une
partie du bâtiment.
"Nous avons quitté notre travail, nos enfants, et nous sommes venus ici
réclamer justice", déclare Oleg V., l’un des manifestants. "Les habitants de
Vradiyvka détestent tellement la police : ils se prennent pour des potentats
locaux, et nous ne pouvons rien y faire. Demain, à la place d'Iryna, ce seront
peut-être nos enfants qui seront blessés !"
La police n'a pas répondu aux cris de la foule en colère, qui exige
l'arrestation immédiate du capitaine Yevhen Dryjak, soupçonné de viol en réunion
et de coups et blessures. Vers 2 heures du matin, un bus est arrivé de Mykolaïv
avec à son bord des hommes des unités antiémeute "Berkout", et les manifestants
ont fini par se disperser.
"La brutalité des policiers du coin est bien connue"
Au lendemain des incidents, trois hauts responsables ont été limogés à
Mykolaïv, dont le procureur du district, le responsable du ministère de
l'Intérieur pour la région et le chef de la police de Vradiyvka. "La brutalité
des policiers du coin est bien connue, écrit le blogueur Dmitro Reznitchenko.
Ils sont vraiment haïs par la plupart des gens. Il y a deux ans, à Vradiyvka,
Alina Porkoul, une jeune fille de 15 ans, a été violée et assassinée.
Aujourd'hui, beaucoup pensent que les agresseurs d'Iryna Krachkov et les
meurtriers d'Alina sont les mêmes. Au cours de l'enquête menée sur ce crime,
quatorze personnes, des civils, ont été arrêtées et accusées de meurtre. Onze
ont avoué, sous la torture, et trois autres ont été tuées. Et l'une d'elles
s'est suicidée, non sans avoir laissé une lettre qui clamait son innocence."
La tragédie de Vradiyvka a eu lieu il y a quelques jours, alors
qu'Iryna Krachkov rentrait chez elle après être allée en boîte de nuit. Ses
trois agresseurs, qui comptaient deux agents de police, l'ont forcée à monter
dans leur voiture et l'ont emmenée dans un bois voisin, où ils l'ont passée à
tabac et violée. La jeune femme se trouve actuellement au département de
neurochirurgie des urgences d'un hôpital de Mykolaïv, où elle devrait subir
bientôt une intervention.
La police nie catégoriquement toute implication de ses hommes dans le drame,
mais les preuves s'accumulent contre eux : des prélèvements effectuées sur la
victime à l'hôpital, ainsi que des témoignages oculaires – des employés de la
discothèque, d'un garage et de l'épicerie où travaillait Iryna. A en croire les
autorités de la région de Mykolaïv, une enquête a été ouverte pour trois chefs
d'inculpation : viol, coups et blessures volontaires et vol. L'affaire aurait
été confiée à des policiers de la capitale et à des membres de l'Inspection
générale des services.
En attendant, le 2 juillet, les gens se sont de nouveau rassemblés
spontanément à Vradiyvka, et la situation menace d'échapper à tout contrôle.
Environ 500 personnes se sont regroupées devant le commissariat. Le chef de la
police locale, Vladimir Berezan, et le gouverneur de la région, Nikolaï
Krouglov, ont alors promis que les coupables seraient punis, mais leur discours
a été accueilli par des cris et des sifflets. La situation est extrêmement
tendue et pourrait rapidement dégénérer. Dans les rues de Vradiyvka, des
"Berkouts" rôdent, portant casques et gilets pare-balles, armés jusqu'aux dents.
Des patrouilles de police contrôlent tous les accès à la ville.
L'opposition proteste à Kiev
A Kiev, Arseniy Yatseniouk, chef de file de l'opposition à la Rada [le
Parlement], est intervenu à la tribune, déclarant que la région de Mykolaïv
était l’une des plus affectées par la criminalité de tout le pays. "Le
gouverneur Krouglov couvre les bandits, le chef de la police aussi, et les
procureurs comme le SBOu [les services secrets] font de toute façon partie des
bandits en question. Nous appelons le ministre [de l'Intérieur] Vitaly
Zakhartchenko à venir témoigner devant le Parlement ! Nous exigeons un
rapport."
Montant à son tour à la tribune, Zakhartchenko a reconnu que les événements
de Vradiyvka avaient "porté un coup terrible à l'ensemble du système judiciaire,
et en particulier à la police". Avant d'ajouter : "Mais certaines formes de
contestation sont inacceptables, car il faut comprendre qu'un commissariat est
également une zone carcérale, que des armes y sont stockées et des détenus
enfermés."
COURRIER INTERNATIONAL
23.6.13
Noir Désir - "Charlie" - Audio - Musique
"Charlie"
Portugal : le cri du désespoir
Luis Rodeiro est avocat, parle, outre le portugais, l'espagnol,
le français et l'anglais. À 29 ans, il ne vit que de ses vacations comme avocat
d'office : 700 euros par mois, qu'il gagne en exerçant dans deux villes
différentes, à Lisbonne et Coimbra. Incapable de louer ne serait-ce qu'un
studio, il loge chez des amis dans la capitale et chez sa sœur à Coimbra. Aucun
cabinet n'offrant d'emploi à l'heure qu'il est, Luis se prive de tout, redoute
que le Portugal "ne soit qu'au début de la crise" et se désole d'une "Union
européenne bien plus tournée vers les marchés financiers que vers les peuples
qui la composent."
Des couples choisissent de se séparer
La jeunesse portugaise se désespère. Une statistique suffit
pour comprendre l'ampleur de la crise qui la frappe. En France, la proportion de
moins de 25 ans au chômage atteint 26,5% (contre 7,5% en Allemagne). Elle est de
42,5% au Portugal (source Eurostat 2013). Seules l'Espagne et la Grèce
obtiennent des résultats plus sombres. Appauvris, déprimés, les jeunes adultes
ne font plus guère d'enfants et s'en vont. La population du pays diminue d'année
en année. L'an passé, près de 122.000 personnes ont quitté le pays, des jeunes
en très grande majorité. Rodrigo Riveira compte sur ses doigts : la moitié de
ses amis sont partis pour le Brésil, le Canada, l'Allemagne, la France ou dans
les pays lusophones d'Afrique, l'Angola, le Cap-Vert, le Mozambique.
Le parcours à venir d'Umme Salma, 31 ans, résume cette
incroyable inversion des flux migratoires. Umme est née en Inde, d'où ses
parents sont partis pour le Portugal l'année de ses 2 ans. Diplômée en
anthropologie et en réalisation de films documentaires, la jeune femme
travaillait sur un projet lorsqu'il fut abandonné, suite aux coupes budgétaires
sans précédent dans le domaine culturel. L'État lui doit au moins 3.000 €, une
fortune pour elle. Ne subsistant que grâce à des petits boulots de traductrice
et à des cours de soutien scolaire, Umme envisage de partir vivre en Inde, où un
emploi de rédactrice de sous-titres pour des longs métrages réalisés dans le
monde entier lui est promis.
«Les plus
grandes manifestations depuis la révolution des Œillets de 1974, et ce
gouvernement reste sourd?»
Avant elle, ses parents ont, eux aussi, fui le Portugal. Ils
vivent désormais à Bruxelles. "Pourtant ma ville, c'est Lisbonne, je n'ai pas du
tout envie d'aller vivre à Bangalore, et mon mari encore moins. Mais tout ce que
nous avions est en train d'être démoli par le gouvernement. Le peu de droits
sociaux, l'éducation, la santé… Un an pour obtenir un rendez-vous en gynécologie
dans le service public ! Je gagne entre 300 et 400 € par mois. Les gouvernants
ne sont pas conscients de la réalité de nos vies. Autour de moi, tout le monde
veut partir." Des couples choisissent de se séparer : l'un va gagner sa vie
ailleurs, l'autre reste, comme le font les migrants africains ou de certains
pays d'Asie.
Dépression collective
Tous ces jeunes Portugais ont manifesté ces derniers mois
contre le gouvernement et la Troïka (Banque centrale européenne, FMI et Union
européenne) tant honnie. Jeudi prochain, jour de grève générale, beaucoup
défileront encore. Les appels se multiplient sur les réseaux sociaux et sur les
affiches bleues "Greve geral", frappées d'un poing serré et brandi, qui décorent
les grandes avenues de Lisbonne. Lundi, les enseignants ont observé une nouvelle
journée de grève pour protester contre la suppression de 30.000 postes de
fonctionnaires et l'allongement du temps de travail de 35 à 40 heures sans
compensation.
Arrêté par la police lors d'une précédente manifestation,
Rodrigo Riveira y retournera une dernière fois avant son exil forcé vers le
Brésil, où il vise un emploi au sein d'une ONG. "Je lutte contre la destruction
de l'économie de mon pays, contre la situation des retraités qui touchent 200
€/mois alors que toute leur famille compte sur eux. Les plus grandes
manifestations depuis la révolution des Oeillets de 1974? Et ce gouvernement
reste sourd? Il ne voit pas que tout un pays est frappé de dépression
collective?"
Travailler enfin, Mafalda Jacinto, 23 ans, diplômée en sciences
de la communication et bientôt en marketing, n'attend que ça. De fait, elle
travaille : un stage de six mois non rémunéré, pas un euro pour un temps plein.
Son mémoire de fin d'année est consacré au restaurant de sa mère, une
institution vieille de 100 ans qui souffre aussi de la crise. Mafalda est
entourée d'amis qui ne parlent que de s'enfuir pour Berlin, Londres, São Paulo
ou Paris. Mais elle voudrait rester dans sa ville qu'elle aime tant. Le
pourra-t-elle pour autant? Comment se voit-elle à 30 ans? "J'adorerais m'occuper
du marketing d'une institution culturelle, mais ça, c'est un rêve. Alors disons
toujours stagiaire non rémunérée. Ou caissière à temps partiel dans un
supermarché."
Alexandre Duyck, envoyé spécial à Lisbonne
(Portugal) - Le Journal du Dimanche
samedi 22 juin 2013
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