Live painting - Renald Zapata - Nelson Mandela
Nombre total de pages vues
10.6.13
Nelson Mandela va mourir, c’est triste mais tout ira bien
A force de tourner autour du pot sur la condition de mortel de Mandela, on
encourage les faiseurs de mythes idiots, ces "spécialistes" autoproclamés de
l'Afrique du Sud qui n'y vivent même pas.
Certains d'entre eux se couvrent de ridicule en faisant croire à un démantèlement du pays à la mort de l'ancien Président. Une version encore plus raffinée a été publiée par le quotidien britannique The Telegraph, sous la plume de David Blair"Tant qu'il est encore là, écrivait Blair, les Sud-Africains estiment que leurs dirigeants actuels respecteront peut-être un peu mieux les principes qui ont présidé à la renaissance de la nation il y a 18 ans. Les étrangers ne le comprennent pas vraiment, mais Mandela s'en porte toujours garant, avec tout ce que cela comporte comme promesses et idéalisme".
Certains d'entre eux se couvrent de ridicule en faisant croire à un démantèlement du pays à la mort de l'ancien Président. Une version encore plus raffinée a été publiée par le quotidien britannique The Telegraph, sous la plume de David Blair"Tant qu'il est encore là, écrivait Blair, les Sud-Africains estiment que leurs dirigeants actuels respecteront peut-être un peu mieux les principes qui ont présidé à la renaissance de la nation il y a 18 ans. Les étrangers ne le comprennent pas vraiment, mais Mandela s'en porte toujours garant, avec tout ce que cela comporte comme promesses et idéalisme".
Eh bien ! Je suis Sud-Africain et je ne crois pas à cette thèse. Franchement,
M. Blair, je crains que vous ne disiez des bêtises. Mandela a quitté la vie
politique il y a de cela quelques années. Depuis, il n'y joue pratiquement plus
aucun rôle. Notre pays reste uni non pas grâce au Nelson Mandela actuel, mais à
ce qu'il avait fait durant toute sa vie, une vie qui aujourd'hui, tristement
mais inévitablement, arrive doucement à son terme. L'intégrité de l'Afrique du
Sud reste préservée également parce que nous vivons dans une démocratie
constitutionnelle qui marche plus ou moins, mettant en présence d'innombrables
forces qui se contrebalancent les unes les autres : syndicats, organisations
militantes de la société civile, partis d'opposition, entreprises, tous plus
puissants les uns que les autres, ainsi que les quelques bons éléments qui
restent dans l'African National Congress (ANC), quelques tribunaux efficaces et
une presse libre et dynamique.
Rien n'est garanti. L'Afrique du Sud peut tout aussi bien tomber dans un
gouffre - et un autre mandat pour le Président Zuma en accroît le risque - mais
à mon avis, cela est peu probable. Néanmoins, que l'Afrique du Sud demeure
prospère ou se désintègre ou -scénario le plus vraisemblable - continue
simplement d'avancer cahin-caha, ne dépend pas du fait que l'ancien président
soit en vie ou non.
Un grand homme qui s'est parfois trompé
Nelson Mandela est un grand homme, l'un des plus grands de ces 100 dernières
années. Malgré une jeunesse passée dans un milieu rural à l'horizon limité, il
s'est fortement investi dans ses études et est devenu l'Africain le plus
respecté de tous les temps. Il a passé 27 années derrières les barreaux pour
avoir défendu ses principes, mais il a pardonné à ceux qui l'avaient jeté en
prison, et a utilisé son autorité pour empêcher la guerre civile. Il a contribué
à mettre fin à l'apartheid et à la transformation de l'Afrique du Sud en une
démocratie assez stable malgré ses défaillances. L'Histoire n'est pas le produit
des actions d'un seul individu, mais il est fort possible que sans Mandela, la
stabilisation politique n'aurait pas eu lieu et que le pays serait tombé dans le
chaos.
Pourtant, Mandela est un être humain, et il a commis des erreurs. Comme
toutes les grandes figures qui doivent prendre de nombreuses décisions
extrêmement difficiles tout au long de leur vie, il s'est parfois lourdement
trompé. La manière dont il a traité l'épidémie du sida dans les années 90 et son
passage de témoin à Thabo Mbeki [président sud-africain de 1999 à 2008], en
constituent les exemples les plus malheureux. Il s'en est rendu compte pour la
lutte contre le sida et s'en est excusé. Pour Mbeki, il en a apparemment pris
conscience plus tard. Sa décision d'engager l'ANC dans la lutte armée restera à
jamais controversée. Mais tout compte fait, sa grandeur dépasse de très très
loin ses fautes.
Il n'en reste pas moins que Nelson Mandela est un mortel. C'est également un
homme âgé. Il a 94 ans, et est à l'évidence de santé fragile. Ce sera peut-être
dans 10 ans, 5 ans, en 2013 ou même dans les semaines à venir, mais
inexorablement, sans l'ombre d'un doute et comme nous tous, il va mourir.
Qui plus est, la plupart des personnes d'un âge très avancé commencent à
perdre leurs facultés mentales. Il est temps que quelqu'un l'exprime
publiquement. Après tout, la plupart d'entre nous le murmurent déjà en privé :
Madiba est en train de perdre ses facultés mentales. Seuls ses proches savent
jusqu'à quel point mais nous savons tous, à certains signes manifestés en
public, que cela est vrai et semble fort grave. C'est triste, mais il n'y a rien
de honteux ni d'embarrassant. Son héritage n'en est en rien terni.
Photos - Animaux - La mélancolie du chat
Ce chat regarde le mauvais temps qui s'abbat sur Berlin
Images du Monde - Ciel de Chicago
Dans la ouate. Pour réaliser cette image onirique, le photographe John
Harrison est monté jusqu'au 69e étage du John Hancock Center, un gratte-ciel
historique de Chicago, dessiné par l'architecte Bruce Graham. Construit en 1969,
cet immeuble de 98 étages culmine à 344 mètres de haut. Crédits photo : John Harrison/CATERS NEWS/SIPA/John
Harrison/CATERS NEWS/SIPA
Images du Monde - Escalade de la violence inter-confessionnelle en Birmanie
Des musulmans fuient les violences dont ils sont la cible à Lashio, dans le
nord de la Birmanie, où des foules de bouddhistes attaquent et incendient leurs
maisons. Une mosquée et une école coranique ont également été visées. L’armée
peine à rétablir le calme. REUTERS/Soe Zeya Tun
Now, it's time to say goodbye
CIAO, CIAO. CIAO...
9.6.13
Caudéran - Mon quartier à Bordeaux
Place du Monument, mairie, église Saint-Amand, cité administrative et parc bordelais. |
Ancienne banlieue "chic" de Bordeaux (surnommé le "Neuilly bordelais"), il contenait de nombreux
hameaux lors de la création jusqu'à
l'achat des terrains par des riches bourgeois de Bordeaux.
Le Domaine des Camps était une vaste propriété viticole, situé entre l'Avenue
de Strasbourg ainsi que la Rue du Petit Parc, cette propriété était rattachée à
la commune du Bouscat. Aujourd'hui, le Château a été détruit, il n'en reste que
le chai de vinification (construit en 1803) toujours habité par la Famille
Brunot, la vigne a été remplacée par des maisons individuelles ainsi que des
résidences.
Une activité artistique à l'époque "Arts Déco." méconnue
De 1919 à 1947 a existé 39, avenue de Saint-Amand, à l'emplacement de
l'ex-poterie ou faiencerie Caffin, active de 1897 à 1900 (Victor Caffin fut
maire de Caudéran du 22/04/1894 au 22/02/1898, puis du 27/03/1898 au 11/03/1900)
la faiencerie CAB, pour "Céramique d'Art de Bordeaux", créé par Jean Mérilllon
(Bordeaux, 1851-Ciboure, 1924), arrière-petit-fils du Boyer, créateur en 1765
d'une des premières faienceries bordelaises - profitant de la fin en 1762 du
privilège de la manufacture royale de Hustin - et qui disparut en 1850.
Mérillon qui s'associa aux industriels Jean-Georges Boubès, adjoint au maire
de Bordeaux, et Pierre-Philippe Gaston Massart-Weit (ou Massart), le raffineur
de sucre Henry Frugès et l'avocat Jean-Cléobule Maurice Méaudre de Lapouyade,
travailla avec le célèbre Primavera, le premier atelier d'art d'un grand
magasin (le Printemps de Paris), crée en 1912 par René Quilleré et son
épouse.
(Claude Mandraut, "La faiencerie C.A.B.", supplément à La Revue Archéologique
de Bordeaux, tome 100, année 2009 nbreuses ill. des pièces produites et
reproduction des différentes marques utilisées).
La commune fut rattachée à la ville de Bordeaux en 1965 par le maire Jacques Chaban-Delmas pour en faire une puissante métropole, et aussi par intérêt politique. Ses habitants, très attachés à la tranquillité résidentielle qu'offre ce quartier, se disent parfois plus "caudérannais" que bordelais. Les armes de l'ancienne commune (encore visibles sur la façade de la mairie) comportent des escargots, ceux-ci étaient réputés.
En son cimetière des Pins Francs a été inhumé le compositeur, chanteur et
acteur américain Mort Schuman, mort à 54 ans en 1991 à Londres.
5.6.13
Chine • Massacre de Tian’anmen, 24 années de désespoir
Un silence pesant depuis vingt-quatre ans !
Deux cent quarante-et-un morts et sept mille blessés selon le pouvoir chinois,
entre deux mille et trois mille personnes tuées d'après la Croix-Rouge et les
associations chinoises des droits de l'homme. Le massacre de la place Tian'anmen
a été une véritable tragédie nationale, mais est toujours un sujet ultrasensible
en Chine.
Comme chaque année à cette période, les mots tels que "bougies", "place", "aujourd’hui" ou "demain" deviennent introuvables sur les moteurs de recherche chinois, constate le journal hongkongais Ming Pao.
Même la mort de l’ancien maire de Pékin est passée sous silence. Chen Xitong, chef du commandement des forces de l'ordre lors du massacre de Tian’anmen, est décédé le 3 juin à l’âge de 83 ans, révèle le site dissident chinois hébergé aux Etats-Unis Boxun. Chen a confessé en 2012 dans son livre qu’il avait été une simple marionnette lors du massacre.
Le temps tue. Y compris l’espoir des mères des victimes du massacre qui se regroupent sous le nom de l’association Les mères de Tian’anmen. "D’année en année, tout espoir s'éloigne de nous petit à petit, le désespoir nous rapproche" : cette lettre de l’association a été reprise par le site du quotidien hongkongais Apple Daily.
Pendant que Hu Jia, célèbre militant des droits de l’homme, invite sur Twitter les Chinois à porter des vêtements noirs pour commémorer cette sombre journée, cent mille Hongkongais se réunissent avec des bougies dans le jardin Weiyuan, comme chaque 4 juin depuis vingt-quatre ans. Cependant, pour la première fois, un slogan de cette journée de mémoire – "Aimez le pays, aimez le peuple, l’esprit de Hong Kong" – a provoqué la discorde. Certains Hongkongais disent que Hong Kong ne doit pas s’occuper de cette affaire qui s’est produite en Chine, et doit couper ce lien avec la Chine, pour garder son indépendance, note le journal de Taïwan Wangbao.
Le temps tue, mais les convictions restent. Le dernier numéro en version papier de l’hebdomadaire hongkongais Yangguang Shiwu est aussi consacré à ce sujet. L'un des reportages est sur Cai Shufen, journaliste de Hong Kong qui était sur place lors du massacre et qui a confié sa pensée au magazine : "Si je choisissais d’oublier cette tragédie, je serais désolé face aux étudiants de Tian’anmen. Si je me sentais désolé, je n’aurais plus la force d’avancer."
Les mères de Tian’anmen veulent continuer à résister, elles aussi, comme en témoigne un passage de leur lettre : "Les mères de Tian’anmen n’abandonneront jamais, ne s’arrêteront jamais, jusqu’au moment de la réhabilitation du mouvement du 4 Juin, pour que les âmes des morts enfin reposent en paix."
Comme chaque année à cette période, les mots tels que "bougies", "place", "aujourd’hui" ou "demain" deviennent introuvables sur les moteurs de recherche chinois, constate le journal hongkongais Ming Pao.
Même la mort de l’ancien maire de Pékin est passée sous silence. Chen Xitong, chef du commandement des forces de l'ordre lors du massacre de Tian’anmen, est décédé le 3 juin à l’âge de 83 ans, révèle le site dissident chinois hébergé aux Etats-Unis Boxun. Chen a confessé en 2012 dans son livre qu’il avait été une simple marionnette lors du massacre.
Le temps tue. Y compris l’espoir des mères des victimes du massacre qui se regroupent sous le nom de l’association Les mères de Tian’anmen. "D’année en année, tout espoir s'éloigne de nous petit à petit, le désespoir nous rapproche" : cette lettre de l’association a été reprise par le site du quotidien hongkongais Apple Daily.
Pendant que Hu Jia, célèbre militant des droits de l’homme, invite sur Twitter les Chinois à porter des vêtements noirs pour commémorer cette sombre journée, cent mille Hongkongais se réunissent avec des bougies dans le jardin Weiyuan, comme chaque 4 juin depuis vingt-quatre ans. Cependant, pour la première fois, un slogan de cette journée de mémoire – "Aimez le pays, aimez le peuple, l’esprit de Hong Kong" – a provoqué la discorde. Certains Hongkongais disent que Hong Kong ne doit pas s’occuper de cette affaire qui s’est produite en Chine, et doit couper ce lien avec la Chine, pour garder son indépendance, note le journal de Taïwan Wangbao.
Le temps tue, mais les convictions restent. Le dernier numéro en version papier de l’hebdomadaire hongkongais Yangguang Shiwu est aussi consacré à ce sujet. L'un des reportages est sur Cai Shufen, journaliste de Hong Kong qui était sur place lors du massacre et qui a confié sa pensée au magazine : "Si je choisissais d’oublier cette tragédie, je serais désolé face aux étudiants de Tian’anmen. Si je me sentais désolé, je n’aurais plus la force d’avancer."
Les mères de Tian’anmen veulent continuer à résister, elles aussi, comme en témoigne un passage de leur lettre : "Les mères de Tian’anmen n’abandonneront jamais, ne s’arrêteront jamais, jusqu’au moment de la réhabilitation du mouvement du 4 Juin, pour que les âmes des morts enfin reposent en paix."
COURRIER INTERNATIONAL
Images du Monde - Lac Chaohu - Chine
Marée verte. Un pêcheur Chinois pagaye sur les eaux verdies
du lac Chaohu, dans la province de Hefei. Avec l'élévation des températures et
les rejets d'engrais, les algues qui tapissent sa surface ont prospéré. Crédits photo : © Jianan Yu /
Reuters/REUTERS
Images du Monde - Inondations en Allemagne
Submergée. Les pluies diluviennes tombées sur le Sud et
l'Est de l'Allemagne ont fait déborder la rivière Wuerschnitz près de Chemnitz.
Les intempéries en Europe ont déjà fait 4 morts, 8 disparus et des centaines de
déplacés. Crédits photo : HENDRIK
SCHMIDT/AFP
|
1.6.13
Bravo Castres, champion de France de rugby!
Castres est devenu champion de France de rugby face à une équipe artificielle (Toulon). C'est justice et on a failli voir gagner l'équipe de mercenaires avec l'aide d'un arbitre complètement dépassé.
Bravo Castres; tu nous a réconcilié avec le vrai rugby.
Un simple carton jaune pour cet arbitre improbable, le dénommé Garces... Ciao pantin!
Bordeaux, le premier juin 2013.
JoanMira
Images du Monde - Bordeaux - La Grosse Cloche, seconde porte restante de l'ancienne enceinte médiévale
C'est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville
conserve du Moyen Âge. Elle
vient d'être restaurée.
Elle a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l'ancienne Porte Saint-Éloy (dite
aussi porte Saint James) du XIIIe siècle (adossée à l’église Saint-Éloi du XIIe siècle), ouverte sur le rempart du XIIIe siècle et sous laquelle passaient les
pèlerins de
Saint-Jacques en route pour Compostelle. D'où le nom de la rue Saint-James
voisine, Saint-James étant le nom anglais de Saint-Jacques[2].
Elle est composée de
deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central et
dominée par le léopard d'or. À l'origine c'était un
ensemble de quatre tours rondes et crenelées auxquelles furent adjointes, au XIIe siècle, deux autres tours et ne
s'élevait que d'un étage. Ces deux dernières se situaient à l'emplacement du
milieu de l'actuel cours Victor Hugo qui était à l'époque un fossé longeant le
rempart.
Toutes les modifications
successives effectuées entre le XVe et le XVIIe siècle transformeront la physionomie
primitive de cette porte devenue beffroi, le clocher du ban communal lui ayant été adjoint dès le XVe siècle.
Les magistrats de la ville sonnaient la cloche pour
donner le signal des vendanges et
alerter la population en cas de débuts d'incendies.
C'est la raison pour
laquelle elle est depuis toujours le symbole à la ville et figure encore
aujourd'hui sur les armoiries de
la cité.
Les Bordelais étaient très attachés à cette cloche.
D'ailleurs, lorsque le roi voulait les punir pour leur insubordination, il lui
suffisait de la faire enlever : les habitants ne tardaient guère alors à rentrer
dans le rang pour retrouver leur emblème[3]... C'est ainsi qu'elle est enlevée aux
Bordelais par le roi Henri II et brisée pour les punir de leur révolte de 1548 (la jacquerie des
pitauds); la cloche revient en 1561 pour
la plus grande joie du bon peuple.
Après l'incendie de 1755, crénelage et campanile viennent couronner les tours couvertes en
forme de poivrière.
Au centre de la grille
en fer forgé (XVIIIe siècle) qui ferme la baie dans
laquelle se trouve la cloche, un écusson représente les armes de la ville tandis
que, face nord, des gargouilles
grimaçantes du XVe siècle subsistent avec, au-dessous, des
inscriptions gravées sur marbre noir et
datées de 1592.
La cloche actuelle fut
coulée en juin 1775 par le fondeur Turmel.
Elle pèse 7 800 kg pour deux mètres de hauteur et de diamètre[3]. Elle est classé au titre d'objet depuis
le 4 juillet 1991[4]. Elle a
sonné la commémoration de la victoire du 8 mai 1945[2], depuis en raison de son poids et des
risques de fissures que pourraient provoquer les vibrations de la cloche, elle
n'a sonné qu'à quelques reprises, lors de sa remise en place dans le campanile,
suite à sa restauration et lors de la visite du Général de
Gaulle dans la ville, le 10 avril 1961.
Elle sonne tous les ans
le 11 Novembre en présence de nombreux spectateurs à 11 heures[réf. nécessaire].
Représenté sur la girouette, le léopard anglais
rappelle les armes de la province de la Guyenne anglaise dont Bordeaux était la capitale.
L'horloge construite en 1759 d'après les plans du mathématicien et astronome Paul Larroque a remplacée celle de 1567
exécutée par Raymond Sudre. Au-dessus d'elle se trouve un cadran à équation
solaire.
30.5.13
Un astéroïde va frôler la Terre vendredi
Même si cet astéroïde baptisé 1998 QE2 ne représente aucune menace pour la
Terre, les astronomes le scruteront de près afin de percer les secrets de ces
visiteurs célestes. «L'astéroïde 1998 QE2 est une cible de grand intérêt pour le
radio télescope de Goldstone en Californie et le télescope d'Arecibo à Porto
Rico. Nous espérons obtenir des images de haute résolution qui pourront révéler
un grand nombre de caractéristiques de sa surface», explique l'astronome Lance
Benner, principal responsable scientifique du radar de Goldstone au Jet
Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie).
«Chaque fois qu'un astéroïde s'approche aussi près de la Terre, il offre une
importante occasion scientifique de l'étudier en détails pour comprendre sa
taille, sa forme, sa rotation et les caractéristiques de sa surface. Tout cela
peut nous éclairer quant à ses origines», poursuit-il.
Calculer sa trajectoire future
«Nous allons également utiliser de nouvelles mesures pour réévaluer sa
distance par rapport à la Terre et sa vitesse. Cela permettra d'améliorer les
calculs de son orbite et de sa trajectoire loin dans le futur», précise
l'astronome.
L'astéroïde s'approchera au plus près de la Terre le 31 mai à 22h59 (heure
suisse), indique la Nasa. L'astéroïde 1998 QE2 a été découvert le 19 août 1998
par des astronomes du programme de recherche des astéroïdes proches de la Terre
au MIT (Massachusetts Institute of Technology) près de Socorro au Nouveau
Mexique.
Le 15 février, un astéroïde de 45 mètres de diamètre avait frôlé la Terre
sans faire de dégâts, passant à 27'000 km soit moins que l'orbite de certains
satellites. Le même jour une météorite s'était désintégrée dans l'atmosphère
au-dessus de la Russie, blessant un millier de personnes.
LA TRIBUNE DE GENEVE
28.5.13
Texte - Le joli mois de mai!
En ce
joli mois de mai, j’ai tout perdu !
J’ai
perdu la finale de « l’Europa League », j’ai perdu le championnat et
coupe du Portugal ; j’ai perdu le championnat de rugby, j’ai perdu la
« Neineken cup » du même sport, j’ai perdu beaucoup d’argent au
profit de quelques uns qui continuent à voler ma seule source de revenu :
mon salaire… J’ai perdu Rio, j’ai presque perdu l’espoir et j’ai tout-à-fait perdu l’envie d’écouter
« Johnny » ; (ca au moins ce n’est pas de la perte sèche…), mais j’ai continué à perdre beaucoup de choses
qui me tenaient à cœur… J’ai perdu des intellectuels et artistes, j’ai perdu
quelques kilos au Brésil ; j’ai perdu quelque confiance de ma hiérarchie
qui s’est dit que, finalement, le mec n’est pas si fiable !
Depuis
quelque temps j’ai commencé à moins perdre : un peu moins de stress et
tristesse et, il y a quelques petits frémissements qui me laissent imaginer
l’arrêt de la scoumoune : je ne perds plus au jeu, puisque je n’ai jamais joué ;
j’ai gagné une nouvelle ville, j’ai même retrouvé des amis disparus depuis la
« nuit des temps ».
Et je
continue à travailler et, ainsi, ne pas mourir de faim ;
Et ma
« hiérarchie » ne m’ignore pas, me harcelant et me donnant, par là,
la preuve de mon existence; je m’éclate et jubile en pensant aux andouilles et
crétins qui me gouvernent et souris en pensant au supplice que le Peuple
pourrait leur infliger… maigre consolation, il est vrai, mais le moral est fait
souvent de si petites choses…
Et je
jouis en écoutant Louis et son «What a wonderfull world » !
Et,
parfois, je suis aussi même un peu fier en pensant à mes enfants et
petits ; ils sont beaux, généreux, respectueux et leur souvenir accompagne
constamment ma vie.
Il me
reste une dernière course à gagner: un contre-la-montre difficile qui me mènera
a la gloire éternelle avec l’arrivée d’une « Maya » !
En
attendant, je souris…
Merci de
m’avoir lu.
Bordeaux,
le 28 mai 2013.
JoanMira
Sting & Steevie Wonder - Fragile
"Fragile"
Inscription à :
Articles (Atom)