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23.1.13

Le Royaume-Uni quitte-t-il l'Union Européenne?

David Cameron à Bruxelles, le 14 décembre 2012

EUROPE - Le référendum aura lieu entre 2015 et fin 2017, a dit le Premier ministre du Royaume-Uni...
Le Premier ministre David Cameron a finalement cédé aux eurosceptiques de son camp et pris le risque de braquer ses partenaires européens, en décidant de s'engager mercredi à organiser à l'horizon 2015-2017 un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne.
Dans un discours initialement prévu vendredi dernier à Amsterdam, mais reprogrammé à 9h ce mercredi à Londres, en raison de la crise en Algérie qui requérait toute son attention, le chef de file conservateur va assurer qu'il préférerait que son pays demeure au sein de l'édifice européen, mais à deux conditions: que l'UE se réforme, et qu'elle accepte une renégociation de ses liens avec la Grande-Bretagne.
Le Premier ministre résume ainsi son calendrier et sa vision. Il souhaite inscrire la nécessité «d'un nouvel arrangement» avec Bruxelles dans le manifeste électoral des conservateurs pour les législatives de 2015. En cas de victoire lui permettant d'exercer un deuxième mandat, il organiserait un référendum dans le courant de la première moitié de la prochaine législature (2015-2019), soit entre 2015 et fin 2017.

«Je veux que l'Europe soit un succès»

«L'intérêt national britannique est mieux servi au sein d'une Union européenne flexible, adaptable et ouverte. Et une telle Europe se porterait mieux avec la Grande-Bretagne en son sein», a-t-il plaidé. «Si nous ne répondons pas aux défis, le danger est que l'Europe échoue et que les Britanniques se dirigent vers la sortie», fait-il valoir.
«Je ne souhaite pas que cela arrive, je veux que l'Europe soit un succès» poursuit-il en soulignant «le désenchantement actuel de l'opinion publique, à son comble» pour plusieurs raisons. «Les gens estiment que l'UE s'oriente dans une direction qu'ils n'ont jamais voulue. Ils vivent mal les interférences dans notre vie nationale, au travers de lois et règlements qu'ils considèrent superfétatoires. Et ils se demandent à quoi tout cela rime».
«Une fois les nouvelles relations (entre le Royaume-Uni et l'UE) renégociées, nous consulterons les Britanniques par référendum en leur proposant un choix très simple, pour ou contre le maintien dans l'UE, sur la base du nouvel arrangement», va préconiser le chef du gouvernement. «Le référendum se tiendra sur la question dedans/dehors», insiste-t-il.

Les eurosceptiques très influents parmi les conservateurs

Les eurosceptiques particulièrement influents au sein du parti conservateur réclamaient à cor et à cri une telle consultation face «au déficit démocratique bruxellois». David Cameron a indiqué mercredi «qu'il comprend leur impatience» en insistant cependant sur la nécessité de donner une chance à une Europe remodelée.
Dans le passé cependant, le Premier ministre a clairement mis en avant les avantages économiques du marché commun, en dépit de la crise dans la zone euro, et a critiqué les dérives politiques en matière de supranationalité. Il s'est prononcé ainsi pour le rapatriement à Londres de prérogatives dévolues à Bruxelles, notamment dans le domaine de l'emploi, des réglementations sociales, de la police et de la justice. Il a aussi envisagé de nouvelles exemptions s'ajoutant à celles obtenues dans le passé par Londres, qui a notamment refusé d'adopter la monnaie unique.
En optant pour un référendum, David Cameron a fait la sourde oreille à tous ceux qui --dans son pays et à l'étranger-- le mettaient en garde contre une dérive centrifuge: ses partenaires au sein de l'UE réticents ou hostiles à la perspective d'«une Europe à la carte»; le président Barack Obama favorable au maintien du Royaume-Uni dans l'UE; ses alliés libéraux démocrates au sein du gouvernement britannique de coalition, résolument europhiles.
Le chef du parti travailliste d'opposition Ed Miliband a pour sa part déclaré dès mardi soir que «dans son discours, David Cameron se présentera comme un Premier ministre faible, à la remorque de son parti et non pas guidé par l'intérêt économique national».
Avec AFP

21.1.13

Images du monde - Chine

Coucher de soleil après la pluie, un tableau chinois parfait à Shicheng le 19 janvier.
 
Coucher de soleil après la pluie, un tableau chinois parfait à Shicheng le 19 janvier.

Photo - Belles places du Monde - Piccalilly Circus

Piccadilly Circus à Londres
La fontaine, surmontée d'un ange, sur Piccadilly Circus est un hommage à Lord Shaftesbury, un célèbre philanthrope britannique.

19.1.13

Photo - Belles places du Monde - Times Square - New York

Times Square à New York
Plus de 365 000 personnes passent chaque jour par Times Square, à New York. Initialement baptisée Longacre Square, la place a pris le nom de Times Square lorsque les bureaux du New York Times s'y sont installés.

Photos - Animaux - L'oiseau et la pomme

Un oiseau essaie de manger une pomme à Kaufbeuren.

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KARL-JOSEF HILDENBRAND/AFP

Photos - Animaux - Le requin joueur

Un requin-tigre s'est pris d'affection pour un plongeur. Le requin-tigre fait partie des espèces de requin dangereux pour l'homme.DEL VILLAR/CATERS NEWS AGENCY

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Photos - Animaux - Au Canada, Les ours dansent!

Deux ours donnent l'impression de danser, dans le région de Manitoba au Canada.CATERS NEWS AGENCY/SIPA

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L'image du jour 19-01-2013

Festival de sculpture sur neige en Chine

Festival de sculpture sur neige en Chine
Sculpture de neige réalisée dans le cadre du festival de Harbin, en Chine.
Sheng Li/REUTER

Desenho - "Une impression"

Une impression - 01-04-2009

18.1.13

Photo - Oliana Mira




OLIANA MIRA
 
(ma petite-fille)

Photo - Belles places du Monde - Tian'anmem - Chine

Par , publié le
Place Tian'anmen à Pékin
Avec une superficie de 40 hectares, la place Tian'anmen en Chine, est l'une des plus grandes du monde, juste derrière Merdeka Square à Jakarta et Praça dos Girassois au Brésil.

Faim dans le Monde: Un affreux gâchis

Près de quatre milliards de tonnes de nourriture sont produites chaque année sur la planète, mais 1,2 à 2 milliards ne seront jamais consommées, affirme une étude réalisée par l'Institut (londonien) du génie civil, qui fait grand bruit.Cause du gaspillage : des récoltes mal faites, des déficiences dans le 
stockage et le transport et l'irresponsabilité des distributeurs et des 
consommateurs.
En ce qui concerne la nourriture en supermarché, 30 à 50% de ce qui est acheté dans les pays développés sera jeté par les clients, la plupart du temps à cause de leur mauvaise compréhension des mentions "à consommer de préférence avant" et "date limite de consommation", précise le rapport. En outre, les offres promotionnelles et les remises quantitatives encouragent les consommateurs à acheter plus que ce dont ils ont besoin. Et à remplir les poubelles en conséquence.

 
La moitié de la nourriture est jetée.
 
Près de quatre milliards de tonnes de nourriture sont produites chaque année sur la planète, mais 1,2 à 2 milliards ne seront jamais consommées, affirme une étude réalisée par l'Institut (londonien) du génie civil, qui fait grand bruit.

Cause du gaspillage : des récoltes mal faites, des déficiences dans le stockage et le transport et l'irresponsabilité des distributeurs et des consommateurs.

En ce qui concerne la nourriture en supermarché, 30 à 50% de ce qui est acheté dans les pays développés sera jeté par les clients, la plupart du temps à cause de leur mauvaise compréhension des mentions "à consommer de préférence avant" et "date limite de consommation", précise le rapport. En outre, les offres promotionnelles et les remises quantitatives encouragent les consommateurs à acheter plus que ce dont ils ont besoin. Et à remplir les poubelles en conséquence.
Dessin de Tom paru dans Trouw

Manoel de Oliveira, un cinéma marqué par le doute

Manoel de Oliveira est le plus vieux réalisateur de films encore en activité - Nuno Beirao/FlickR/CC

Hospitalisé en début d'année, le réalisateur portugais, 104 ans, prépare un nouveau film. Accordant rarement des interviews, il parle ici de la vie, du cinéma et de la foi.
 
Vos projets inaboutis sont aussi nombreux que ceux portés à l'écran.
MANOEL DE OLIVEIRA C'est exact. Mais ma filmographie a l'Histoire pour fil rouge. Aniki-Bobó [son premier long-métrage en 1942 sur le quotidien d'enfants des quartiers populaires de Porto] représente en partie mon enfance et les films qui ont suivi ont acquis un caractère toujours plus historique. Mes films évoquaient la plupart du temps des événements historiques. Puis je me suis intéressé à l'histoire du cinéma. Aujourd'hui, on considère le cinéma comme un mouvement. Mais le mouvement n'existe pas. Ce qui existe, ce sont les choses qui évoluent dans l'espace. Et cela représente du temps. Quand les frères Lumière ont réalisé à trois reprises un film sur la sortie d'usine des ouvriers, ils ont voulu imprimer du mouvement à des personnages.
Vous avez eu l'idée audacieuse de filmer l'histoire du Portugal à travers ses défaites dans Non, ou la vaine gloire de commander (1990). Pourquoi un tel choix ?
Camões fait dire au vieux du Restelo [personnage des Lusíadas – épopée nationale écrite au XVIe siècle – qui symbolise les sceptiques quant au succès des conquistadors portugais] la chose suivante : "Prenez garde aux victoires, car elles peuvent produire des défaites." Et c'est ce qu'il s'est produit. Tout ce que nous faisons laisse présager une défaite. Un philosophe a affirmé que l'Histoire était finie, car, désormais, on écrit des romans. Et dans un film historique, personne ne raconte fidèlement les événements.
L'Histoire est-elle, d'une certaine façon, une fiction ?
C'est une fiction. Plus nous en sommes conscients et moins nous avons l'illusion de réaliser véritablement un film historique. [Changeant de sujet ou peut-être pas – note de l'intervieweur] Dans Guerre et Paix, un noble est blessé et sait qu'il va mourir, il se demande ce qu'est la mort. Il regarde autour de lui et voit une porte. Il dit alors : "Ah, c'est une porte !" C'est une porte qui a une sortie mais dont on ne connaît pas l'entrée.
Vous pensez qu'il y a quelque chose derrière la porte ?
Le doute existe. Saint Paul disait que si le Christ n'était pas ressuscité toute notre foi serait vaine. La religion elle-même est empreinte de doute. Personne ne peut dire ce qu'il y a derrière la porte.
Outre l'Histoire, il y a un autre thème central dans votre œuvre, celui des amours frustrés.
La vie est une défaite. Les gens vivent dans la défaite. On naît à contrecœur et nous ne sommes pas maîtres de notre destin.
La persistance est un des aspects les plus admirables de votre parcours, la notion que vous aviez un chemin à suivre même si le public ne le comprenait pas.
J'ai été élevé dans une famille catholique. Un jour, un prêtre, ami de mon grand-père, rend visite à l'hôpital à un autre prêtre et lui dit : "Ah ! tu as vraiment très bonne apparence." Le malade lui répond : "Je n'ai pas à me plaindre de mon apparence." Cette anecdote répond à beaucoup de choses. L'apparence ne permet pas de tirer de conclusions.
Mais la conviction que votre cinéma était différent vous a-t-elle aidé à ne pas vous décourager ?
J'admire les saints... plus que les révolutionnaires.
Pour quelle raison ?
Parce que les saints œuvrent dans l'abstrait.
Proposez-vous au spectateur d'être ouvert à l'idée de mystère ?
Le monde est complexe, incompréhensible, sans doute moins pour ceux qui croient fermement à quelque chose que pour ceux qui vivent dans le doute. Ce que je leur propose, c'est le doute. Le doute est une manière d'être.
Et vous gardez la foi dans le cinéma ? Ou là aussi vous éprouvez des doutes ?
C'est la même chose que d'avoir foi en l'honneur. Mais qu'est-ce que l'honneur ?
COURRIER INTERNATIONAL