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27.4.12

Atterrissages en pleine tempête...ouf! (video)


Il n’y a pas qu’en Bretagne que le vent a soufflé fort mercredi. La tempête Petra, qui a fait de nombreux dégâts matériels et même plusieurs blessés en France a aussi touché la péninsule ibérique. Des rafales particulièrement violentes ont soufflé sur la Galice et le Pays basque espagnol, avec des conséquences angoissantes pour les voyageurs qui avaient décidé de prendre l’avion ce jour-là, comme le montre cette vidéo d’atterrissages acrobatiques du côté de Bilbao

Julien Ménielle      

Petit sarko siphonneur du FN!

26.4.12

Boeing aile volante


Alors que le constructeur américain a toutes les difficultés du monde pour sortir son Boeing 787, certains reparle de la construction d’un nouvel avion qui concurrencerait l’Airbus A380 : le Boeing 797.
Ce monstre des airs en forme d’aile volante, issu de la collaboration entre Boeing et la NASA, pourrait transporter 1000 passagers et viendrait remplacer la version rallongée du Boeing 747.
En adoptant la forme d’aile volante, les ingénieurs de Boeing pourraient créer un avion avec une portance accrue et d’un poids inférieur à celui de l’Airbus A380, ce qui permettrait d’accroître les performances tout en diminuant la consommation de carburant.
L’aile volante procurerait à l’appareil une plus grande rigidité, ce qui réduirait les turbulences et permettrait au futur Boeing 797 de transporter 1000 passagers à une vitesse de croisière de 1046 km/h sur une distance de 16 300 kilomètres.
Des chiffres qui laissent rêveur quand on pense que l’Airbus A380-800 peut offrir au maximum 853 sièges en classe unique (configuration que compte utiliser la compagnie Air Austral) à une vitesse de croisière de 912 km/h sur une distance de 15 200km.
Une maquette du Boeing 797 ou de cette aile volante avait même été créée par Boeing afin d’étudier son comportement en vol. Plus court que l’Airbus A380, l’envergure du Boeing 797 serait la même que son concurrent européen afin de pouvoir utiliser les mêmes aéroports.

25.4.12

François Bayrou accuse Nicolas Sarkozy d'être offensant et de valider les thèses du FN


François Bayrou au siège du MoDem à Paris, le 22 avril 2012
Le président du MoDem, François Bayrou, a accusé ce mercredi Nicolas Sarkozy de valider le discours du Front national et jugé «offensant» que le président candidat ait assimilé les électeurs qui ont voté pour sa candidature centriste à ceux de Marine Le Pen.
«Les propos de Nicolas Sarkozy tendant à confondre les électeurs qui ont voté pour moi et ceux de Marine le Pen sont absurdes et offensants», a déclaré à l'AFP François Bayrou. Nicolas Sarkozy a affirmé ce mercredi que «les préoccupations des électeurs de François Bayrou et ceux du Front national sont les mêmes, même si les chemins sont différents», dans une interview accordée aux quotidiens de l'Association des journaux de l'Est de la France.

«Une course ventre à terre derrière les thèses du FN est humiliante»

«Le courant politique que j'anime s'est toujours défini par des valeurs qui sont d'abord humanistes», a rappelé le président du MoDem.
«Aborder la question de l'immigration en validant la thèse du Front national et en prétendant que les déséquilibres des comptes sociaux étaient dus aux immigrés, c'est un reniement d'un demi-siècle de politique sociale en France. C'est un reniement du gaullisme aussi bien que des démocrates-chrétiens et humanistes», a dénoncé François Bayrou en prenant clairement ses distances avec le président-candidat.
«Cette course ventre à terre derrière les thèses du Front national est humiliante. Elle est de surcroît vouée à l'échec parce que la France est un pays construit autour de principes qui ne se laisseront pas entacher», a-t-il conclu.
Avec AFP      

23.4.12

Texte - "Seconde volée au Printemps"


DIX-SEPT MAI, DIX-SEPT ANS

Des millions, milliards d’années ne
Sauraient suffire pour dire cette
Seconde volée au Printemps.
Sanglots mesurent le temps.
Tu nous manques maman.

Andorre, le 17 mai 2010

JMIRA et CMIRA

22.4.12

François Hollande passe en force devant Nicolas Sarkozy



Les deux hommes s'affronteront le 6 mai lors d'un second tour décisif, mais le socialiste semble pouvoir compter sur des reports de voix de la gauche radicale et des écologistes, alors que les réserves de voix du président sortant sont plus minces.
Selon des estimations sur bulletins de vote publiées par les chaînes de télévision, François Hollande a obtenu entre 28,4% et 29,3% des voix devant Nicolas Sarkozy (25,5% à 27%), qui perd son pari qui consistait à remporter le premier tour afin d'enclencher une nouvelle dynamique d'ici au second tour le 6 mai.
Un terrible désaveu
"C'est un terrible désaveu" pour le président sortant, a indiqué la chef du Parti socialiste, Martine Aubry.
La candidate de l'extrême droite Marine Le Pen se classe troisième, avec de 18,2% à 20%, selon ces estimations, suivie par le représentant de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon (10,8 à 11,7) et le centriste François Bayrou (8,5% à 9,1%).
Jean-Luc Mélenchon recueille les fruits d'une campagne très réussie, même si son score peut être considéré comme décevant au regard des sondages d'avant l'élection. Il est très loin de la troisième place qu'il lorgnait.
Il a immédiatement appelé à faire battre le président sortant. "Notre peuple paraît bien déterminé à tourner la page des années Nicolas Sarkozy", a-t-il estimé.
De la figuration
Derrière les deux grands candidats et les trois outsiders, l'écologiste Eva Joly (2%) a appelé "à tout faire" pour sortir "du sarkozysme en se rassemblant derrière François Hollande".
Elle, les deux candidats trotskystes, Nathalie Arthaud (0,7%) et Philippe Poutou (1,2%), le souverainiste de droite Nicolas Dupont-Aignan (1,8%) et l'inclassable et folklorique Jacques Cheminade (0,2%) ont fait de la figuration.
Avec François Hollande, l'extrême droite est l'autre grande gagnante de ce premier tour.
Un très gros score pour Marine Le Pen
Marine Le Pen réalise un très gros score, le plus élevé jamais réalisé par sa famille politique dans une présidentielle, qui pourrait lui permettre de peser davantage sur le second tour et dans la politique ces prochaines années. Elle ne réalise cependant pas le pari de rééditer l'exploit de son père, Jean-Marie Le Pen, qui avait accédé au second tour en 2002.
Ce résultat est d'autant plus significatif que les Français ont voté plus nombreux qu'attendu au premier tour de ce scrutin dominé par la crise économique. Le taux de participation a atteint plus de 80%, selon les estimations des instituts de sondages, un taux assez élevé même s'il est en recul par rapport à 2007 (83,77%), un cru exceptionnel.
Ces chiffres dissipent l'inquiétude d'une grosse abstention à l'issue d'une campagne qui, selon différentes enquêtes, a peu passionné les Français qui n'y ont pas vu beaucoup de solutions à leurs difficultés.
Environ 44,5 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour sélectionner les deux finalistes parmi dix candidats en lice.
Rendez-vous dans deux semaines
Dans deux semaines, ils choisiront celui qui sera à la tête pendant 5 ans d'une des principales économies mondiales, puissance nucléaire et membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, avec un pouvoir personnel ayant peu d'équivalent dans le monde démocratique.
Donné depuis des mois largement vainqueur au second tour par les sondages, avec 55% des voix en moyenne, François Hollande, 57 ans, aborde en position de force le deuxième tour pour devenir le premier président de gauche depuis François Mitterrand (1981-1995).
Dépourvu d'expérience ministérielle, cet homme qui a fait de la sobriété une marque de fabrique, devrait pouvoir compter au second tour sur les voix des électeurs de Jean-Luc Mélenchon et de l'écologiste Eva Joly.
Quant au centriste François Bayrou, chantre du désendettement et de la réindustrialisation de la France, il doit se contenter d'un score inférieur à 10%, loin de ses 18,57% de 2007.
La crise en zone euro a pourtant plané sur la campagne, à travers l'explosion des déficits, du taux de chômage (plus de 10%), les thématiques du protectionnisme européen ou de la justice fiscale.
C'est dans ce contexte que François Hollande a tracé son sillon méthodiquement, sans soulever les foules mais en restant constant sur ses priorités, l'emploi des jeunes et la croissance.
L'ancien patron du Parti socialiste (1997-2008) a réussi à faire oublier son absence d'expérience gouvernementale et à transformer l'élection en un référendum contre le quinquennat de "l'hyperprésident".
Records d'impopularité
Nicolas Sarkozy, plombé par des records d'impopularité depuis de longs mois, a tenté tant bien que mal de se dégager de son bilan intérieur et de son image de "président des riches" en se livrant à plusieurs mea culpa.
Après avoir cru que les Français lui seraient reconnaissants de son action au niveau européen face à la crise de la dette, il avait changé de stratégie pour mener une campagne agressive, à droite toute, axée sur la sécurité et l'immigration.
Sa remontée dans les sondages au moment des tueries de Toulouse et Montauban (sud-ouest), qui ont "représidentialisé" son image, s'est cependant enrayée net lors des dernières semaines.
LA TRIBUNE DE GENEVE

Hollande devance Sarko de près de 3% - Lepen près des 20%

Hollande sarkozy le pen

Estimations
Participation :   80.30%
Hollande28.80%
Sarkozy26.10%
Le Pen18.50%
Mélenchon11.70%
Bayrou  8.80%
Joly  2.30%
Dupont-Aignan  1.80%
Poutou  1.20%
Arthaud  0.60%
Cheminade  0.20%

Hollande devance Sarko; Lepen crée la surprise


François Hollande et Nicolas Sarkozy s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle, avec un net avantage en faveur du candidat PS.

Le premier tour de l'élection présidentielle consacre ce dimanche un affrontement droite-gauche classique. Un scrutin marqué par le score élevé de , proche de 20%. et s'affronteront en au second tour de l'élection présidentielle dans deux semaines, avec un net avantage en faveur du candidat PS. Le niveau de participation, estimé entre 80 et 81%, est élevé, bien qu'inférieur à 2007.


Pour sa première candidature, François Hollande (PS) arrive donc en tête avec un score compris entre 28 et 30%, selon les estimations CSA, Ipsos et Harris Interactive obtenus dimanche*. Il obtient ainsi près de 4 points de plus que Ségolène Royal au premier tour de 2007 (25,87%).

Recueillant entre 24 et 26%, soit environ 5 points de moins qu'en 2007 (31,18%), Nicolas Sarkozy (UMP) est le premier président sortant de l'histoire de la Ve République à ne pas virer en tête au soir du premier tour.

Marine Le Pen, candidate du FN, qui rêvait d'améliorer le score de son père, Jean-Marie Le Pen, en 2002 (16,86%), est en passe de réussir son pari avec un score compris entre 17% et 20%. Elle gagne près de 7 points par rapport au score du candidat du Front national il y a cinq ans.

Révélation de cette campagne 2012, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche obtient finalement un score inférieur aux enquêtes d'opinion avec 10 à 13%. Conjugué au score du candidat PS, celui de l'ancien sénateur socialiste fait à lui seul monter le total de la gauche à environ 41%. En 2007, le total gauche n'avait atteint que 36%.

Troisième homme en 2007, François Bayrou (MoDem), âgé de 60 ans, voit sans doute laisser passer sa dernière chance d'être élu président. Avec un score entre 8 et 10%, il perd plus de 8 points par rapport à son score d'il y a cinq ans (18,57%).
Il se réserve le choix de soutenir un des deux finalistes mais pourrait au final ne pas donner de consigne de vote et se consacrer dans les mois qui viennent à la recomposition du centre.

Selon Harris Interactive/Viadeo pour M6, Eva Joly (EELV) obtiendrait 2,3%, Nicolas Dupont-Aignan (DLR) 1,5%, Philippe Poutou (NPA) 1,4%, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) 0,5% et Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès) 0,3%.


* Les estimations des instituts sont réalisées à partir du dépouillement des 100 premiers bulletins dans des bureaux de vote test où le scrutin s'est clos à 18 heures.

Présidentielle - Résultats



Pour connaître tous les résultats "avant tout le monde", allez sur:


La présidentielle en direct




Dans quelques minutes d'autres résultats...

Projection de résultats


17h10 : Selon Twizz Radio, qui apprend de bonne source les premiers sondages sortis des urnes, François Hollande récolterait 27%. Il serait suivi par Sarkozy (25%), Le Pen (15%), Mélenchon (13%) et Bayrou (10,5%). Ces chiffres sont à prendre avec prudence, car il s'agit d'un projection à partir d'un sondage et non d'une estimation à partir de résultats réels. Les bureaux de vote ne fermeront leurs portes qu'à 18 ou 20h.

Ciao pantin...Dans quelques minutes, les résultats définitifs



Presidentielle - Resultat définitif pour les Antilles et la Guyane



Résultats définitifs pour les Antilles et la Guyane Vu les résultats dans les Antilles, on se dirige vers une victoire importante de François Hollande. Martinique: 51% Hollande (48% pour Royal en 2007), Sarkozy 26 % (33% en 2007), Le Pen 4,76 % (contre 2,11% en 2007 pour Jean-Marie Le Pen). Guadeloupe: 57% Hollande (38% pour Royal en 2007), Sarkozy 23% (42% en 2007), Le Pen 5 % (contre pour 3 % pour Jean-Marie Le Pen en 2007). Guyane: 42 % pour Hollande (32% pour Royal), Sarozy 27 % (41 % en 2007).

France: Les premiers résultats - Hollande en tête dans les départements d'outre-mer




Les premiers résultats tombent
LaLibre.be se met aux couleurs de la France ce dimanche. Tous les journalistes du site et du quotidien "La Libre" qui couvrent ces élections sont sur le terrain pour vous fournir les informations les plus récentes et précises afin de vous permettre de suivre cette première grande journée électorale en direct commenté.
16h : Résultats définitifs pour les Antilles et la Guyane Vu les résultats dans les Antilles, on se dirige vers une victoire importante de François Hollande. Martinique: 51% Hollande (48% pour Royal en 2007), Sarkozy 26 % (33% en 2007), Le Pen 4,76 % (contre 2,11% en 2007 pour Jean-Marie Le Pen). Guadeloupe: 57% Hollande (38% pour Royal en 2007), Sarkozy 23% (42% en 2007), Le Pen 5 % (contre pour 3 % pour Jean-Marie Le Pen en 2007). Guyane: 42 % pour Hollande (32% pour Royal), Sarozy 27 % (41 % en 2007).
LA LIBRE BELGIQUE

Sarkozy, c'est fini...



Mercredi soir, Daniel Cohn-Bendit était sur la scène du Cirque d’hiver, à Paris, pour l’ultime meeting d’Eva Joly, la candidate écologiste française à la présidentielle. Admiratif de la pugnacité de l’ex-juge, le leader des Verts au parlement européen y a néanmoins déploré ses erreurs de parcours, et insisté sur la nécessité de peser dans la future majorité qui sera réunie, selon lui, autour de François Hollande, dont il prédit la victoire.
Eva Joly a-t-elle, comme beaucoup l’affirment, raté sa campagne ?
J’ai toujours dit que cette élection ne nous convenait pas. La présidentielle, c’est le rendez-vous irrationnel des électeurs avec une personnalité. Or Les Verts n’ont pas cette culture. Eva Joly encore moins. Résultat : elle a tardé à trouver ses marques, et nous sommes passés à côté de l’enjeu européen. En mettant à chaque fois l’accent sur une « république exemplaire », et sur la moralisation de la vie politique Eva, malgré son courage, s’est peu à peu enfermée dans une campagne franco-française.
Vous avez affirmé que Nicolas Sarkozy ne sera pas réélu. Vous persistez ?
J’en suis convaincu. La machine Sarkozy ne fonctionne plus. Ce type a de l’énergie à revendre. Il a aussi raison de dire qu’il n’est pas responsable de la crise. Mais il se retrouve aujourd’hui inéluctablement happé par son propre engrenage. Nicolas Sarkozy a fait croire en 2007 qu’il pouvait tout résoudre et les Français ont, en majorité, cru à son histoire. Or il n’a pas pu tout régler. Et il ne pourrait pas le faire s’il était réélu. Les Français ne veulent plus d’un « Monsieur 100.000 Volts » à la tête du pays. C’est acquis. Surtout quand, en face, Hollande promet, lui, d’être un président normal.
La France en crise peut-elle être dirigée par un président « normal » ?
La grande force de François Hollande est de promettre du calme aux Français mais aussi, par ricochet, aux partenaires de la France. On verra. C’est peut-être ça la solution. Regardons aussi le calendrier. Hollande est malin. Il va aller voir, sitôt élu, Angela Merkel pour lui dire qu’il ne ratifiera pas, tel quel, le récent « pacte fiscal ». Et que va lui répondre la chancelière ? Elle aussi a bientôt des élections. Elle aussi voit que l’austérité à tous crins, ça ne fonctionne pas. Je crois à une alliance objective Hollande-Merkel. Idem sur les questions internationales : le candidat du PS promet de ramener les troupes françaises d’Afghanistan avant la fin 2012. S’il revient du sommet de l’Otan, à la mi-mai, en décalant de quelques mois le calendrier, personne n’y trouvera à redire. Il aura toutefois imprimé sa marque.
Quelles sont les autres leçons de cette élection que vous estimez bouclée ?
Oui, je crois vraiment que c’est plié. Le refus de Sarkozy est comme jadis celui de Giscard : irrationnel. Tous ceux qui reprochent à François Hollande d’être trop mou mésestiment par ailleurs sa prouesse électorale : cet homme est en train de réussir, dans une France à droite, à se créer un espace majoritaire. C’est la bonne nouvelle. Je m’inquiète à l’inverse du score élevé de Marine Le Pen, qui finira sûrement au-dessus de Jean-Luc Mélenchon. Je me souviens très bien de 2002. L’impuissance avait gagné le camp Jospin dans les derniers jours. C’est ce qui est en train de se passer pour Nicolas Sarkozy. Son équipe n’y peut rien. Cela ne marche plus. D’où le retour vers l’extrême droite d’un bon nombre d’électeurs décomplexés. Puisque la défaite paraît consommée, à quoi bon voter utile ? Et l’élection française débouchera sur deux pôles extrémistes forts : l’un à gauche, l’autre à droite. Une polarisation nourrie par une quête désespérée d’identité. C’est ce qui me préoccupe le plus : cet électorat déboussolé.
Comment l’expliquez-vous ?
Par notre échec collectif. Nous avons échoué à faire comprendre aux Français que les solutions à la crise ne peuvent être qu’européennes. C’est là où la stratégie de Jean Luc Mélenchon me fait peur. Lui joue le pourrissement, la chute de la social-démocratie. Mais pour faire quoi ? C’est très dangereux. Un grand nombre de Français, aujourd’hui, n’ont pas de représentation du monde. Nous n’avons pas su raconter une histoire européenne dans cette campagne. Pourquoi ? Sans doute parce que la crise a rendu les choses trop complexes, trop illisibles. Vue sous cet angle, cette élection m’angoisse énormément.