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L'image du jour (17-08-2011)

Les crocodiles star du zoo de Sriracha
Theerapone Manolai sourit alors qu’il met sa tête entre les mâchoires d’un crocodile lors d’une représentation pour touristes au zoo de Sriracha Tiger, à environ 120 km à l’est de Bangkok. REUTERS / Sukree Sukplang

Fla. Rep. Rivera wants to restrict Cubans from returning to Cuba

U.S. Rep. David Rivera said Tuesday he wants to sanction Cuban Americans who return to the island less than five years after they left, alleging that they are abusing a loophole in the Cuban Adjustment Act and helping the country’s communist system.The South Florida Republican submitted a bill on Aug. 1 to deal with the growing complaint that Cubans benefit from the CAA as refuge-seekers but then return to the island just to visit relatives or even to vacation.Approved in 1966 for the tens of thousands of Cubans who were fleeing the communist government at the height of the Cold War, the CAA offers U.S. residency 366 days after arrival and other benefits. Citizens of no other country receive such benefits. “The original intent of the CAA was to provide status to Cuban refugees because they were not able to return to Cuba,” Rivera told El Nuevo Herald. “That political situation remains the same today, with a communist totalitarian dictatorship in power.”“We have to do something about those who avail themselves of an act designed to protect them from persecution and then travel back to the persecuting country in an obvious abuse of the law,” he added.Criticism of the CAA has been building in recent years around the United States and even among South Florida’s older Cuban exile community, as growing numbers of Cuban arrivals argue that they left the island for economic rather than political reasons.About 300,000 Cuban-Americans visited the island in 2010, and the Raúl Castro government has said it is reviewing migration regulations — a possible hint that more will be allowed to return in order to help boost the island’s economy.“The Castro dictatorship is hoping for a lifesaver with increased travel,” Rivera said. “This bill will hopefully throw it an anchor.”Rivera’s bill, HR2771, requires the Department of Homeland Security to rescind the adjusted state of Cubans who return to the island before they obtain their U.S. citizenship. Cubans generally need up to five years to become U.S. citizens.

The Miami Herald



Bon partage de Witsel et Benfica

Bon partage de Witsel et Benfica
Benfica est allé chercher un bon partage (2-2) à Twente en match aller des barrages de la Ligue des Champions. Titulaire, Witsel a livré une prestation discrète mais efficace avec notamment un bel assist.

Titularisé dans l'entrejeu défensif portugais, Axel Witsel se cherche en début de rencontre.Son équipe va être rapidement menée au score après le 1-0 de De Jong à la 6ème minute. Twente semble mieux dans la partie mais à la 21ème, c'est pourtant Benfica qui égalise grâce à Cardozo, 1-1.

Les Portugais prennent l'ascendant et vont inscrire un deuxième but. Axel Witsel réalise un magnifique travail pour se retrouver face à au gardien de Twente. Très lucidement, le Belge glisse à Nolito plutôt que d'essayer en solo, 1-2.

En seconde période, Twente revient avec des intentions et multiplie les occasions devant Artur. A la 80ème, Ruiz trouve enfin le chemin des filets pour égaliser, 2-2. Twente a joué au courage mais c'est Benfica qui fait la bonne affaire avant le match retour mercredi prochain.

Dans les autres rencontres, Lyon s'est fait peur en étant mené 0-1 avant de réagir pour s'imposer 3-1. Arsenal, avec Thomas Vermaelen, a réalisé le strict minimum (1-0) contre l'Udinese. Les Tchèques de Plzen on fait un grand pas vers la qualification en gagnant 1-3 à Copenhague. Enfin, le BATE Borisov et Sturm Graz ont partagé, 1-1.

Les résultats :

Copenhague 1-3 Plzen
BATE Borisov 1-1 Sturm Graz
Twente 2-2 Benfica (relire le direct commenté ICI)
Arsenal 1-0 Udinese
Lyon 3-1 Rubin Kazan (relire le direct commenté ICI)

J.Helguers
Télévision Belge Francophone

16.8.11

INFORMAÇÃO - INFORMACIÓN - INFORMATION

 

Informamos os leitores que, a partir de agora, as publicações em

PORTUGUÊS, serão feitas no blogue "JMIRA" em:               

NOW, IT'S TIME TO SAY GODDBYE

Edward Runci pin-up girl
CIAO, CIAO, CIAO...

Sarkozy et Merkel plaident pour un gouvernement de la zone euro

Taxation des transactions financières, gouvernement économique, adoption de la règle d'or... le président français et la chancellière allemande ont détaillé leurs propositions l'issue d'une réunion très attendue par les marchés.

La France et l'Allemagne vont proposer à leurs partenaires européens la création d'un "véritable gouvernement de la zone euro", a annoncé mardi le président français Nicolas Sarkozy à l'issue d'un sommet à Paris avec la chancelière allemande Angela Merkel. Les deux dirigeants ont proposé que ce nouveau poste, dont le titulaire sera nommé pour deux ans et demi, revienne à l'actuel président de l'Union européenne Herman Van Rompuy, a déclaré M. Sarkozy au cours d'une conférence de presse.
Les deux dirigeants vont aussi proposer au mois de septembre que l'Union européenne instaure une taxe sur les transactions financières. "Les ministres des Finances allemand et français déposeront sur la table des instances européennes une proposition commune, dès le mois de septembre prochain, de taxe sur les transactions financières", a déclaré Nicolas Sarkozy.
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy proposent aussi que les 17 pays membres de la zone euro adoptent la "règle d'or" sur l'équilibre budgétaire avant l'été 2012. Le Premier ministre François Fillon prendra les "contacts nécessaires" avec les différentes forces politiques françaises pour voir si un consensus est possible pour faire adopter cette "règle d'or", a-t-il précisé.

LE COÛT DU RASSEMBLEMENT DES JMJ A MADRID: PLUS DE 100 MILLIONS D'EUROS



A l'heure où l'économie mondiale tremble, où les Bourses vacillent et où toutes les craintes se concentrent sur l'Europe et la crise de la dette, des centaines de milliers de catholiques convergent vers l'Espagne pour les 26è journées mondiales de la jeunesse. Ils se réunissent à partir de mardi et ce jusqu'au dimanche 21 à Madrid, pour faire face à une autre crise, celle de la spiritualité. Mais une fois n'est pas coutume, ce rassemblement dans l'un des bastions catholique traditionnel en Europe suscite la polémique. Dans les médias et la société espagnole, le débat sur le coût de ces JMJ est certainement celui qui a suscité le plus d'échos.
Ce jeudi, les 450.000 jeunes officiellement accrédités- les organisateurs s'attendent à un million au moins de participants - attendent la venue du pape Benoît XVI. L'accueil ne sera peut-être pas aussi chaleureux que prévu. Depuis plusieurs semaine, de nombreuses associations, parmi lesquelles les Indignés - mouvement né à la mi-mai du ras le bol de la crise- ont appelé à manifester la veille de son arrivée, afin de protester contre les dépenses publiques liées aux JMJ. Et malgré la période estivale, leur mouvement appelé 15-M (du nom de sa date de naissance, le 15 mai 2010), ne semble pas prêt de s'essouffler.
"De mes impôts, zéro pour le pape. Etat laïc", est le slogan le plus caractéristique du mouvement. Officiellement, les Indignés ne sont pas anticléricaux. "Nous ne sommes pas contre le Pape, nous sommes contre le financement public des JMJ", expliquent les affichettes qui pullulent dans les rues de la capitale. Mobilisés contre l'austérité et l'incapacité des pouvoirs publics à répondre à la crise, ils se définissent comme non partisans et apolitiques.

L'image du jour (16-08-2011)

L'avancée inexorable des gratte-ciel en Chine
Une zone résidentielle ancienne de Shangaï est en cours de destruction pour laisser place à de nouveaux gratte-ciel. REUTER/Aly Song

"Es un reconocimiento a la gestión”, dijo Cristina tras el triunfo en las primarias

LA PRESIDENTA CRISTINA FERNANDEZ DIO UNA CONFERENCIA DE PRENSA JUNTO AL MINISTRO DE ECONOMIA AMADO BOUDOU, TRAS LAS ELECCIONES PRIMARIAS.
Después del amplio triunfo que consiguió en las elecciones primarias de ayer, Cristina Fernández dio este mediodía una conferencia de prensa en la Casa de Gobierno.

Fue la primera que da en más de 18 meses (la última había sido el 3 de febrero de 2010) y tuvo una particularidad. Los periodistas acreditados en la Casa Rosada no podían hacer más de cinco preguntas.

Con más del 95% de las mesas escrutadas y más del 50% de los votos a favor, la Presidenta estuvo frente al micrófono junto a su compañero de fórmula, Amado Boudou.

La mandataria destacó que "se batió el récord de concurrencia electoral" en las elecciones primarias de ayer.

"Casi el 78 por ciento de los ciudadanos argentinos fueron a sufragar, a participar, a decidir, y lo hicieron por decisión propia", subrayó la jefa de Estado en conferencia de prensa en la Casa Rosada.

Ante la primera pregunta, la jefa del Estado esquivó descifrar sus victorias en Santa Fe y la ciudad de Buenos Aires, después de las rotundas derrotas de sus candidatos en los comicios locales. "No es un análisis que le corresponda a la Presidenta. Acá se han hecho muchas interpretaciones. Hay una sociedad que votó una gestión de gobierno que viene desde 2003, con errores y aciertos, con marchas y contramarchas. Acá hay un reconocimiento al trabajo, a la gestión”, se refirió.

En la siguiente, al consultarle por el llamado de unión aclaró que "nosotros con los empresarios y sindicatos nos reunimos cotidianamente. La convocatoria es a todas las fuerzas, por supuesto. El Parlamento es un lugar de diálogo con todas las fuerzas políticas".

Fernández destacó que las primarias fue "un salto institucional muy importante y de compromiso ciudadano" y remarcó que vió "un clima de alegría" entre los votantes frente "al 2001 cuando la gente estaba muy enojada con sus políticos e y las instituciones".

Por otra parte, Cristina Fernández opinó que "nadie es propietario de los votos, no hay que creérsela, Nunca me la creí, milito desde muy joven y nunca me la creo. Hemos tenido muchos éxitos y derrota, y yo he aprendido más de las derrotas que de los triunfos".

Crimen de las turistas francesas: dieron positivo las muestras de ADN con uno de los detenidos

Las muestras de ADN tomadas de los cuerpos de las dos turistas francesas asesinadas en la provincia de Salta dieron positivo en relación a uno de los ocho detenidos por el crimen. Así lo sostuvo a la agencia AFP Marcelo Báez, portavoz judicial del distrito.
"Hay compatibilidad en las pruebas de ADN de los restos obtenidos de los cuerpos de las francesas con un detenido", dijo Baéz quien sostuvo que el juez de la causa dará a conocer oficialmente los resultados de los exámenes hoy luego de indagar a tres de los arrestados.
Los exámenes se realizaron en el Laboratorio de Análisis de ADN de la estatal Universidad de Buenos Aires con muestras de semen y cabello de un atacante, recogidas de los cuerpos de las francesas Cassandre Bouvier y Houria Moumni y su comparación con el perfil genético de los detenidos.
El magistrado divulgará los resultados de los ADN "el martes [por hoy] tras indagar a (los detenidos) Walter Lasi, a su hijo Gustavo y a la novia de este, María Fernanda Cañizares", añadió el portavoz.
Gustavo Lasi presuntamente estuvo en el lugar del crimen de las francesas, cuyos cuerpos fueron hallados el 29 de julio pasado en la reserva turística Quebrada de San Lorenzo, cercana a la ciudad de Salta, mientras su padre, al parecer, fue el primero que recibió una de las armas homicidas, incautada por la policía.
A María Fernanda Cañizares (24) se le secuestró el celular de una de las víctimas, el cual le había regalado su novio Gustavo Lasi.
En tanto, el último de los ocho detenidos por las muertes de las dos estudiantes francesas negó ayer ante el juez estar involucrado en el doble homicidio.
Indagatoria. Raúl Sarmiento, apresado anteayer, "negó todo y asegura que no conoce al resto de los siete arrestados" al declarar ante el magistrado, añadió el portavoz.
Sarmiento, un trabajador rural de 45 años, había estado detenido a principios de agosto acusado de robo y fue apresado nuevamente anteayer por estar presuntamente involucrado en el caso.
"Según el peritaje realizado por la división Criminalística de la Policía de Salta, los dos proyectiles hallados en las inmediaciones del lugar del crimen, fueron percutados por el arma calibre 22 que fue secuestrada a Raúl Sarmiento", explicó el vocero.
Daniel Vilte (un albañil de 23 años), Gustavo Lasi (empleado público) y Santos Vera (jardinero, 37) son los tres principales sospechosos por el doble crimen, en base a escuchas telefónicas ordenadas por el magistrado. También permanecen arrestados Walter Lasi, el guía turístico Omar Ramos (47), el aspirante a policía Federico Cañizares (23) y su hermana María Fernanda Cañizares, además de Sarmiento.
Agencias: Télam y AFP .

La répression syrienne opère sur plusieurs fronts

L'armée appuyée par des chars a pénétré lundi dans plusieurs localités de la province de Homs, au centre du pays. «La localité de Houla est assiégée (...) L'armée y procède à des perquisitions et à des arrestations sous le couvert de tirs nourris», a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). «Toutes les entrées de Houla sont encerclées par un grand nombre d'agents de sécurité, qui tirent pour terrifier les habitants», selon l'OSDH. «Des chars sont déployés dans certaines zones et les milices fidèles au régime et les agents de sécurité sont déployés sur toutes les routes et dans les villages aux alentours de Houla où ils effacent les graffitis anti-régime».

• Troisième jour de bombardement sur le port de Lattaquié

Les forces syriennes ont repris lundi leur pilonnage de quartiers sunnites de Lattaquié, théâtre de nombreuses manifestations contre Bachar el-Assad et pièce maîtresse de la puissance économique du régime. «Les gens tentent de s'enfuir mais ils ne peuvent pas quitter Lattaquié car la ville est assiégée», a raconté un habitant à l'agence Reuters. «Le mieux qu'ils peuvent faire c'est de se réfugier d'un endroit à l'autre à l'intérieur de la ville». Un jeune homme de 22 ans a été tué par les soldats lundi. 26 civils ont déjà trouvé la mort dans cette ville en 72 heures. Dimanche, des navires de guerre sont pour la première fois intervenus.
Selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), plus de 5.000 Palestiniens ont fui le camp de réfugiés de Raml, dans le quartier de Lattaquié visé par l'offensive, à la suite de tirs des forces de sécurité. Une attaque qualifiée de «crime contre l'humabnité» par Yasser Abed Rabbo, le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

• L'Espagne a tenté une médiation secrète

Selon le quotidien espagnol El Païs, Jose Luis Rodriguez Zapatero a envoyé en Syrie «en secret», en juillet, son conseiller spécial Bernardino Leon, pour soumettre un plan de sortie de crise à Bachar el-Assad et lui proposer l'asile pour sa famille. Avec l'appui de la Turquie, Bernardino Leon, qui est aussi envoyé spécial de l'Union européenne dans la région, «s'est rendu en Syrie incognito» et a proposé une conférence à Madrid. Il a voyagé seul sans son passeport diplomatique. Mais l'initiative a tourné court. «Mon impression est qu'Assad ne va rien céder d'essentiel», a dit à son retour l'envoyé, selon le journal qui cite un diplomate.

• La pression diplomatique reste vaine

Lors d'un entretien téléphonique samedi, le président américain Barack Obama et le roi Abdallah d'Arabie saoudite ont appelé à la fin immédiate de « la brutale campagne de violences du régime syrien contre son peuple». Le 8 août, le roi Abdallah avait déjà rappelé l'ambassadeur saoudien à Damas pour «consultations», et réclamé « l'arrêt de la machine de mort et l'effusion de sang avant qu'il ne soit trop tard».
(Avec agences)

Lagarde met en garde contre l'austérité



La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a appelé lundi les Etats du monde entier, et en premier lieu les "économies avancées" à ne pas tuer la croissance en luttant contre la dette.
"Le rééquilibrage budgétaire doit résoudre une équation délicate en n'étant ni trop rapide no trop lent", écrit Mme Lagarde dans une tribune publiée par le Financial Times et intitulée "Ne laissons pas le coup de frein budgétaire bloquer la reprise mondiale".
Pour Mme Lagarde, "l'effervescence actuelle des marchés [...] a ébranlé la confiance dans l'économie à travers le monde et a incité beaucoup de gens à conclure que toutes les possibilités politiques avaient été épuisées", mais "cette impression est fausse et pourrait conduire à la paralysie".
La directrice générale du FMI, qui a pris ses fonctions en juillet, assure ainsi la continuité du message de son organisation.
Sous son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, le Fonds monétaire plaidait en effet depuis plus d'un an pour que les pays avancés, qui ont vu leur dette publique s'envoler avec la crise financière apparue en 2007, mettent en oeuvre des stratégies d'assainissement des finances publiques qui soient favorables à la croissance.
Si les "stratégies de sortie de crise" évoquées fin 2009 et début 2010 ne sont plus de mise pour les économies avancées, le FMI rappelle régulièrement qu'il y a encore de la place, à court terme, pour des mesures de relance budgétaire bien calibrées à condition qu'elles soient assorties d'un engagement à réduire fortement les déficits à moyen et long terme.
Aux Etats-Unis, c'était la voie choisie initialement par le gouvernement du président Barack Obama mais que celui-ci est dans l'impossibilité de suivre depuis que les républicains ont repris la Chambre des représentants en janvier. Ceux-ci ont fait de la réduction du déficit leur principal objectif politique et ne veulent pas entendre parler de relance par la dépense.
La tribune de Mme Lagarde paraît alors que les plans d'austérité votés ou en cours de préparation dans un certain nombre de pays européens nourrissent des inquiétudes du fait même de leur ampleur.
(source AFP)

En Israël, la contestation s'étend hors de Tel-Aviv



De nouvelles manifestations contre la vie chère, un mouvement sans précédent qui agite Israël depuis un mois, rassemblaient samedi soir des dizaines de milliers de personnes dans une douzaine de villes israéliennes, en dehors de Tel-Aviv et Jérusalem.
Quelque 70.000 personnes se sont mobilisées dans l'ensemble du pays, selon les estimations de la police.
«L'essentiel pour nous, c'est de montrer que le peuple est uni, que nous vivons dans un seul et même pays et qu'il faut tout faire pour combler les disparités sociales», a plaidé Stav Shafir, une des dirigeante du mouvement.
Les foules les plus nombreuses étaient rassemblées à Haïfa, dans le nord d'Israël, avec plus de 30.000 manifestants. A Beersheva (sud), un peu plus de 10.000 personnes étaient réunies, selon la police, moins que ne l'espéraient les organisateurs.
«On entend finalement la voix de gens du Sud, pas seulement celle de Tel Aviv», a expliqué Adar Meron, une danseuse de flamenco, la première à dresser un tente de protestation à Beersheva, la capitale du Néguev, une région défavorisée.

«Israël m'est cher»

Sur une grande place de Beersheva, une immense banderole était déployée, sur laquelle était écrit: «Le Néguev se réveille», tandis que des manifestants brandissaient des pancartes: «Israël m'est cher», «Le Sud en colère», «Pour un Etat providence maintenant».
Des rassemblements ont également eu lieu à Afula, en Galilée, dans le nord, à Modiin (centre) et Eilat (extrême sud).

Les rebelles libyens se rapprochent de Tripoli



Les rebelles libyens se rapprochaient dimanche de Tripoli après avoir pris le contrôle d'une partie de la ville proche de Zawiyah (ouest), au moment où des témoins ont fait état de renforts militaires exceptionnels à la frontière tuniso-libyenne.
A la frontière tunisienne, les témoins ont évoqué aussi des mouvements inhabituels à Ras Jedir, côté libyen du poste-frontalier, sans être en mesure d'en préciser les raisons.
"Il y a une présence sans précédent d'unités sécuritaires pro-Kadhafi, avec blindés et armes lourdes du côté libyen du passage frontalier", a indiqué l'un des témoins à l'AFP. Mais le porte-parole du ministère de l'Intérieur tunisien a affirmé que "la situation est normale".
A Zawiyah, à 40 km au sud-ouest de Tripoli, les combats se sont poursuivis dans l'après-midi avec les forces du régime de Mouammar Kadhafi, a indiqué le représentant de la ville au Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion basée à Benghazi (est).
D'après un photographe de l'AFP, ils se déroulaient aussi dans le sud de Sournam, plus à l'ouest. Les rebelles ont essayé d'avancer dans la ville, mais les pro-Kadhafi les bombardaient depuis l'intérieur de la cité.
Les insurgés ont réussi à entrer samedi jusqu'au centre-ville de Zawiyah, mais ont été attaqués peu après par des pro-Kadhafi, appuyés par des chars, aux obus de mortier et à la mitrailleuse lourde, a constaté l'AFP. Les combats ont été intenses.
Avec cette percée à Zawiyah, aux portes de la capitale, les rebelles venus du Jebel Nefoussa, zone de montagnes frontalière de la Tunisie et majoritairement berbère, tentent de menacer le régime sur son flanc sud-ouest.
"Nos forces contrôlent les entrées ouest et sud de Zawiyah et nous avons pénétré sur trois km dans la ville. Les forces du régime contrôlent l'est et le centre où des tireurs embusqués sont positionnés sur le toit de nombreux immeubles", a déclaré le commandant rebelle Bachir Ahmed Ali, en déplorant de "nombreuses pertes" du fait des tireurs embusqués.
"Nous craignons l'arrivée de renforts (pro-Kadhafi) depuis Tripoli, notamment par la mer. Mais si Zawiyah tombe, nous serons en mesure de contrôler tout l'ouest de Tripoli jusqu'à la frontière tunisienne, ce sera le début de la fin pour Kadhafi", a-t-il dit.
Selon le photographe de l'AFP, le drapeau rouge, noir et vert de la rébellion, aux couleurs de la Libye monarchique d'avant le coup d'Etat du colonel Kadhafi en 1969, flotte sur le minaret de l'une des mosquées de la ville.
Lors de leur assaut sur Zawiyah, ville dont le régime a déjà maté deux soulèvements depuis le début de la rébellion en février, les insurgés ont saisi un char des forces pro-Kadhafi qu'ils ont conduit hors de la ville. Mais l'engin a ensuite été détruit "par erreur" par une frappe aérienne de l'Otan.
Le photographe de l'AFP a vu une mare de sang devant le char et des rebelles lui ont déclaré que quatre de leurs camarades avaient été tués dans le raid.
Dans son rapport quotidien, l'Otan a indiqué avoir détruit deux chars à Zawiyah, sans plus de précision.
Samedi soir, le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, avait démenti l'avancée rebelle, affirmant: "Zawiyah est absolument sous notre contrôle".
Selon le photographe de l'AFP, beaucoup d'habitants de Tripoli et de Zawiyah fuyaient en direction de Zenten, la principale ville du Jebel Nefoussa.
Cette avancée des rebelles, l'une des plus significatives depuis le début du conflit le 15 février, intervient après presque six mois de révolte contre le régime Kadhafi.

15.8.11

Et si la vie venait de l'espace ?

Et si la vie venait de l'espace ?
Une pluie de météorites dans le sud de l'Espagne, en août 2010. © Jorge Guerrero / AFP

Une nouvelle recherche sur une dizaine de météorites riches en carbone publiée lundi montre qu'elles contiennent bien certains éléments de base de l'ADN, confortant l'hypothèse selon laquelle la vie sur la Terre pourrait provenir de l'espace. Des scientifiques ont détecté des éléments-clés d'ADN dans des météorites depuis les années 1960 mais n'étaient pas sûrs que ces derniers avaient été créés dans l'espace ou résultaient d'une contamination au contact de la vie sur la Terre.
Cette dernière étude, parue dans l'édition des Annales de la l'académie américaine des sciences (PNAS) datée du 8 au 12 août, montre que certaines nucléobases, les éléments constitutifs de l'ADN, ont bien atteint la Terre avec des météorites dans une plus grande quantité et diversité qu'estimé jusqu'alors. Cette dernière découverte accroît le nombre grandissant d'indications selon lesquelles les réactions chimiques à l'intérieur des météorites et des comètes peuvent produire des éléments essentiels des molécules biologiques, soulignent les auteurs.
"Nucléobases analogues"
Des chercheurs avaient précédemment trouvé des acides aminés dans des échantillons éléments provenant de la comète Wild 2 dans le cadre de la mission Stardust de la Nasa. Les acides aminés sont indispensables à la production de protéines, la molécule de base de la vie. Pour cette dernière recherche, les scientifiques ont analysé des échantillons de douze météorites riches en carbone dont neuf ont été retrouvés dans l'Antarctique. Ils ont notamment trouvé de l'adénine et de la guanine qui sont des nucléobases de l'ADN.
Ces chercheurs ont aussi découvert pour la première fois dans deux de ces météorites des traces de trois molécules liées à des nucléobases qui ne sont presque jamais utilisées en biologie, appelées "nucléobases analogues". Ces derniers apportent la première preuve que ces éléments dans ces deux météorites proviennent bien de l'espace et non d'une contamination terrestre. En effet, aucune des ces nucléobases analogues n'a été détectée dans des échantillons de glace et de sol collectés près de l'impact des deux météorites qui en étaient porteuses.
Le Point