Un garçon est assis dans un seau, où il joue en attendant sa mère qui est allé chercher de l’eau à une pompe à main à proximité pour lui donner son bain, devant leur cabane dans la ville indienne de Chennai.
Nombre total de pages vues
31.12.13
L'image du jour 31-12-2013
29.12.13
Video - L'année 2013 dans le monde en 7 minutes
Zapping vidéo
Attaque chimique en Syrie, déraillement d'un train à Saint-Jacques-de-Compostelle, attentants du marathon de Boston, guerre civile en Centrafrique... Libération vous fait revivre les grands événements de l'année en 7 minutes.
LBERATION - FRANCE
L'image du jour 29-12-2013
Ces grues, comme des millions d’autres oiseaux migrateurs, font une escale en Israël avant de poursuivre vers l’hémisphère sud. Une réservée protégée appelée “Agmon HaHula Park” a été créée dans les années 90 dans la vallée de la Houla (nord) pour abriter les oiseaux de passage. REUTERS/Nir Elias
Photo - Les éboueurs portugais souhaitent la Nouvelle Année au Gouvernement des Banques
Les éboueurs portugais en grève offrent une nouvelle décoration à leurs banques
25.12.13
Dessin - Le Père Noel connaît bien la Chine
La plupart des jouets apportés par le Père Noël aux enfants obéissants viendront de Chine cette année comme les précédentes. Et comme tous les ans, des associations de consommateurs ont tiré la sonnette d'alarme sur la dangerosité de certains d'entre eux. L'un des plus spectaculaires, dans cette catégorie, est un bouclier "Captain America" qui contient 29 fois plus de plomb que ce qu'autorise la norme américaine.
En France, 60% des jouets distribués par la gros bonhomme en rouge proviennent de Chine. Et ils sont fabriqués dans des usines où ce n'est pas Noël tous les jours, loin s'en faut : dans un rapport publié en octobre dernier, les organisations China Labor Watch et Peuples affirme que "l’exploitation des ouvriers et des ouvrières continue" dans les usines chinoises qui fabriquent des poupées Barbie ou des jouets Fisher Price pour le groupe américain Mattel.
En France, 60% des jouets distribués par la gros bonhomme en rouge proviennent de Chine. Et ils sont fabriqués dans des usines où ce n'est pas Noël tous les jours, loin s'en faut : dans un rapport publié en octobre dernier, les organisations China Labor Watch et Peuples affirme que "l’exploitation des ouvriers et des ouvrières continue" dans les usines chinoises qui fabriquent des poupées Barbie ou des jouets Fisher Price pour le groupe américain Mattel.
Dessin de Danziger
COURRIER INTERNATIONAL
14.12.13
Les Parisiennes - "Il fait trop beau pour travailler" - Video - Musique - Live
"Il fait trop pour travailler"
L'image du jour 14-12-2013
Vue aérienne du sommet enneigé du Mont Fuji. Culminant à 3776 mètres, il
demeure la plus haute montagne du Japon et figure, depuis juin 2013, au
patrimoine mondial de l’Unesco.
REUTERS/Issei Kato
REUTERS/Issei Kato
Épidémie de peste noire à Madagascar
La peste noire est causée par une bactérie appelée, Yersinia pestis, identifiée en 1894 par Alexandre Yersin. |
Madagascar est l'un des pays les plus touchés par cette
maladie associée au Moyen-Age. L'île enregistrait jeudi 39 morts pour 86 cas
détectés, dont 90 % atteints de la forme la plus grave.
«Fuir quelqu'un comme la peste », «il est
pestiféré », «quelle peste !»: les expressions françaises montrent à quel point
la peste noire a marqué l'inconscient collectif. Au Moyen Âge, ce
«fléau divin » a décimé un tiers de la population européenne ! Si le dernier cas
français remonte à 1945, la peste continue de tuer sur d'autres continents.
Madagascar, deuxième pays du monde le plus touché, a ainsi annoncé jeudi que
39 personnes en étaient mortes, pour 86 cas détectés depuis novembre. Les
autorités redoutent une épidémie particulièrement forte cette année.
La maladie est véhiculée, dans l'île, par des rats chassés de leur habitat
naturel par la déforestation. Les rongeurs, dont les puces infectent les hommes,
migrent vers les villages où s'amoncellent les ordures. Information inquiétante:
90 % des malades répertoriés seraient atteints de la forme pulmonaire de la
maladie, la plus dangereuse et la seule contagieuse d'homme à homme par la
salive. Le ministère de la Santé malgache a toutefois précisé que «les mesures
sanitaires requises ont déjà été prises ». Les soins sont dispensés
gratuitement.
Causée par la bactérieYersinia pestis,
identifiée en 1894, la peste est une maladie que l'on sait aujourd'hui soigner.
À condition que les antibiotiques soient donnés à temps. «La peste tue très vite,
rappelle Elisabeth Carniel, responsable du Centre de référence de la peste à
l'Institut Pasteur à Paris. Si les médicaments ne sont pas administrés
rapidement, la mortalité peut atteindre 40 à 70 % pour la forme bubonique. Pour
la forme pulmonaire, il faut traiter si possible avant les premiers symptômes,
sans quoi la mortalité est de 100 %.» La prise en charge a été facilitée par la
mise au point en 2003, par son équipe et leurs confrères de Madagascar, d'un
test rapide qui a réduit à 15 minutes (contre une semaine auparavant) le temps
nécessaire au diagnostic.
Impossible à éradiquer
La peste bubonique se manifeste par une forte fièvre et un gonflement des ganglions lymphatiques proches
de la piqûre, qui suppurent et deviennent noirâtres. La forme pulmonaire, qui
résulte de la migration du bacille dans les poumons, peut tuer en trois
jours.
Cette maladie apparaît dans les pays en situation
de pauvreté ou de conflit. Sur les 21 725 cas mondiaux recensés dans les années 2000, 10 500
l'ont été en République démocratique du Congo, pays le plus touché, et 7 200 à
Madagascar. On trouve aussi des foyers réguliers en Chine, au Pérou ou en Asie
centrale. Plus étonnant, les États-Unis occupent la 11e position avec 57 cas en
dix ans.
Bien que Yersinia pestis soit «la bactérie la plus pathogène pour l'homme »,
selon Elisabeth Carniel, il est illusoire d'espérer l'éradiquer totalement. «Il
faudrait pour cela tuer tous les rongeurs de la planète », rappelle la
chercheuse. Avec son équipe, elle travaille sur un projet de vaccin préventif et
cherche à percer les mystères restants de la bactérie. «Aucune bactérie ne tue
aussi efficacement son hôte, constate l'experte. Et on ne sait toujours pas
pourquoi.»
Le Figaro
Le Figaro
Images du Monde - Jerusalem sous la neige
D.HILL/NEWSCOM/SIPA
13.12.13
Afrique du Sud: Le buffle n'était pas d'accord! Le lion a payé cash - Video
La prochaine fois que vous jouerez au jeu du «qui est le plus fort entre tel
animal et tel autre?», vous aurez un argument de poids à opposer à ceux qui font
du lion une bête imbattable.
Filmé dans la réserve Mjejane, en Afrique du Sud, tout près du parc Kruger,
un lion qui venait de prendre entre ses griffes (et ses crocs) un buffle s’est
en effet retrouvé projeté à deux mètres de haut par un congénère de sa proie
venu à sa rescousse. Deux fois de suite. La première pour lui faire lâcher sa
proie, et la seconde, semble-t-il, pour le faire fuir définitivement.
11.12.13
Dire Straits - "Brothers in arms - Madiba"
"Brothers in arms - Madiba"
8.12.13
Le dessin du jour: un combattant disparaît
On le savait à l'article de la mort depuis le printemps, mais c'est
finalement le 5 décembre que Nelson Mandela s'est éteint, au terme d'une vie
faite de combats et de quête de la justice.
Emprisonné de longues années sous le
régime de l'apartheid, premier président d'une Afrique du Sud "arc-en-ciel",
promoteur du dialogue et de la réconciliation, Prix Nobel de la paix, présence
forte et souriante, Nelson Mandela restera longtemps dans le cœur des hommes et
les livres d'histoire. Il avait 95 ans.
Dessin de Dario
Castillejos
Mandela, un frère pour les brésiliens
La favela "Mandela shantytown" à Rio de Janeiro, renommée
ainsi pour commémorer la mise en liberté de Nelson Mandela en 1990. - YASUYOSHI CHIBA / AFP |
Le Brésil a une dette toute particulière
envers Nelson Mandela, car il n'est pas possible de comprendre ce pays sans
l'apport de l'Afrique, avec les millions d'esclaves arrivés sur son sol.
Aujourd'hui, la moitié des Brésiliens sont noirs ou métis, ils ont dans leurs
veines le sang des anciens esclaves africains.
C'est pourquoi tant de Brésiliens considèrent Mandela comme un frère. Madiba
a enseigné au monde qu'on pouvait résoudre les problèmes du racisme par le
pardon et non par la guerre, par le dialogue et non par la discrimination, sans
nouvelle effusion de sang provoquée par les haines ancestrales.
Le Brésil serait un autre pays sans l'arrivée sur son sol de millions
d'esclaves qui ont fini par se métisser avec le peuple créole. La vie des
esclaves noirs n'était pas facile dans ce pays qui a été le dernier à abolir
l'esclavage (en 1888). C'est une histoire ambivalente, une histoire tragique,
mais en même temps d'une grande richesse. Cette terre en est teintée d'une
culture africaine qui n'appartient qu'à elle.
Les sociologues assurent que l'esclavage n'est pas terminé ; que les esclaves
d'hier, livrés à eux-mêmes sans éducation lorsqu'ils ont reconquis leur liberté,
continuent à être stigmatisés en étant considérés comme des êtres inférieurs. Et
il est vrai qu'au Brésil la coexistence des Blancs et des Noirs n'est pas simple
: ces derniers continuent d'occuper les échelons les plus bas tant dans le monde
du travail que dans l'échelle sociale.
Le leader africain du dialogue et de la rencontre
Mandela s'est battu pour abolir les différences, pour que les concitoyens
vivent et travaillent ensemble au lieu de se faire la guerre, et l'esprit de
cette lutte a gagné le Brésil. Surtout ces dernières années, des politiques de
grande envergure en faveur des Noirs ont été lancées par l'ancien président Lula
da Silva, puis poursuivies par la présidente actuelle Dilma Rousseff. Que ce
soit à travers des quotas réservés aux Noirs ou en introduisant dans
l'enseignement l'étude obligatoire de l'histoire de l'Afrique, ces mesures
doivent permettre à la société de prendre conscience de la dette du pays envers
l'Afrique noire.
En ce moment même, justement, la société brésilienne applaudit partout où
passe Joaquim Barbosa, ce magistrat noir, aujourd'hui président de la Cour
suprême, qui par son attitude lors du scandale de corruption du Mensalão [achat
de votes parlementaires en 2005] a su redonner l'espoir en une justice moins
élitiste, plus égalitaire.
Il y a quelques années, il aurait non seulement paru impossible qu'un Noir
préside la Cour suprême du Brésil, mais aussi qu'il obtienne la faveur et la
sympathie de la plus grande partie de la population.
Quant à la figure de Nelson Mandela, cet ancien guérillero qui a su faire de
sa vie un combat pour le pacifisme et le pardon entre frères de couleurs
différentes, elle n'est pas étrangère au réveil brésilien vers une plus grande
conscience de la dignité des Noirs.
D'une certaine façon, les Noirs du Brésil reconnaissent comme l'un des leurs
le leader africain, pleuré aujourd'hui par tous ceux qui misent sur le dialogue
et la rencontre, et non par ceux qui voudraient attiser les vieilles haines d'un
racisme si difficile à éradiquer.
COURRIER INTERNATIONAL
Inscription à :
Articles (Atom)