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15.6.14

Dessin - Humour - L'UMP abandonne son roquet Copé


Une pleine page de dessin, par Luz

Oui, c'est triste, ce pauvre petit roquet abandonné alors qu'il avait encore tellement à donner à l'UMP, à la République, à la France.
 
Charlie Hebdo - France

Images du Monde - Rio de Janeiro, "O Corcovado" et le "footchibol"

Le Dieu du football serait-il Brésilien?


Le Dieu du football serait-il Brésilien?

Les Malouines s'invitent à la Coupe du monde

Le 7 juin 2014, les joueurs argentins ont affiché une bannière avec ce slogan : "Les Malouines sont argentines" - AFP/Alejandro Pagni

C'était le 7 juin dernier, avant le match amical entre l'Argentine et la Slovénie dans la ville de La Plata, à une cinquantaine de kilomètres de Buenos Aires. Alors que les équipes posaient pour la photo d'avant-match, les joueurs argentins ont déployé une banderole où l'on pouvait lire : "Les Malouines sont argentines". L'épisode a été suffisant pour relancer le conflit diplomatique toujours ouvert entre les deux pays.

"Nous ne sommes plus surpris et plutôt résignés à supporter des démarches qui cherchent à produire des effets même dans des secteurs où la politique ne devrait pas être présente. L'épisode du drapeau ne fait que renforcer le sentiment d'unité et d'identité entre les insulaires", a déclaré le ministre britannique pour l'Amérique latine, Hugo Swire, dans un discours à Londres,
rapporte le journal argentin El Cronista. D'après ce titre, la Fédération Anglaise de Football a demandé à ses joueurs d'éviter de répondre à des questions sur les îles.

Le journal britannique
The independent souligne qu'il n'est "pas rare que l'équipe d'Argentine déploie ce genre de banderoles avant les matchs internationaux (...). Mais, si peu de temps avant le plus gros événement footbalistique de l'année, l'action des joueurs a davantage attiré l'attention qu'à l'accoutumée."

Le quotidien en profite pour glisser que "les îles sont dirigées par la Grande-Bretagne depuis 1833", et "qu'en 2007, les insulaires avaient décidé par référundum de rester anglais".

Beau joueur, le journal rappelle que la victoire 2 à 0 de l'équipe d'Argentine "l'une des favorites de la compétition". "L'Angleterre et l'Argentine pourraient s'affronter en demi-finale ou en finale", conclut The Independent, sans trop croire au scénario "hautement improbable" de voir son équipe arriver jusqu'à ce stade de la compétition.
COURRIER INTERNATIONAL - FRANCE

7.6.14

L'image du jour - 07-06-2014

A l’heure des célébrations en Normandie du Débarquement du 6 juin 1944, un vétéran britannique de la Seconde Guerre mondiale, Paul Butler, 88 ans, passe devant un mur portant l’inscription : “S’il vous plaît, plus jamais de guerre mais de l’amour”.
REUTERS/Toby Melville

3.6.14

Y a-t-il un peuple pour sauver le roi?

La royauté est morte, vive la République? Des milliers d’Espagnols sont descendus hier soir dans les rues d’une centaine de villes, non pour clamer leur amour du prince Felipe, successeur désigné de Juan Carlos Ier, mais munis de cet avertissement: «Tu ne règneras pas!» Un slogan sans doute trop optimiste mais qui en dit long sur le mouvement de fond qui ébranle l’Espagne.
L’abdication hier de Juan Carlos est la principale réplique d’un autre tremblement de terre: depuis le 25 mai, le binôme Parti populaire – Parti socialiste (PSOE), qui se partage le pouvoir pratiquement depuis la fin de la dictature, est devenu minoritaire dans les urnes. Plus: la gauche radicale, républicaine et fédéraliste, a égalé un PSOE à bout de souffle.
Secoués par une violente crise économique, les Espagnols se cherchent un avenir de plus en plus éloigné des fondamentaux de la fameuse Transition de la fin des années 1970 vers la démocratie. Aux revendications séparatistes en Catalogne et en Euskadi s’ajoute la campagne pour un référendum en faveur de la République. La lutte contre l’impunité des crimes du fascisme et la relecture de l’histoire participent de ce mouvement.
Lui-même vestige de la dictature franquiste, Juan Carlos paraît avoir compris que sa statue vacillait à son tour. Pendant trois décennies, le roi a vécu à l’abri d’un mythe, celui du père de l’Espagne moderne, démocratique, intégrée à l’Europe, voire même progressiste. Symbole, en somme, d’une Transition pacifique, de la réconciliation nationale.
Une réalité largement fantasmée, ni réconciliation ni paix n’ayant marqué les trente-cinq dernières années. Mais surtout, un costume de démocrate bien trop grand pour ce roi formé dès l’enfance sous l’aile du Caudillo et qui n’a pu s’installer au pouvoir, après moult intrigues, que par son allégeance à des pouvoirs bien peu légitimes, technocrates et oligarques de l’ancien régime en première ligne, mais aussi au gouvernement des Etats-Unis avec lesquels il a multiplié les accords qui conduiront l’Espagne vers l’OTAN en 1982.
Face à la poussée du mouvement populaire et au pourrissement du régime, la mission du roi était alors au contraire d’empêcher une démocratisation trop marquée. Maintien des privilèges de l’Eglise, refus du fédéralisme et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, droits sociaux limités, système électoral excluant, la Constitution imposée au peuple en 1978 constitue un moindre mal pour une oligarchie fortifiée par quarante ans de franquisme.
Il faudra la tentative de coup d’Etat de février 1981 pour assoir réellement la carrure d’homme d’Etat de Juan Carlos qui, dans une célèbre intervention télévisée, intime l’ordre aux militaires de rentrer dans leurs casernes. Aujourd’hui pourtant, cette image d’un roi rempart de la démocratie apparaît moins limpide. Certains lui attribuent même un rôle moteur dans ce qui devait n’être qu’un faux putsch pour désamorcer la tentation d’un vrai soulèvement et faire chuter le trop indépendant premier ministre Adolfo Suarez. Ce dernier, adepte d’une politique étrangère non alignée et jugé trop conciliant avec les mouvements sociaux, était dans le viseur des USA, du patronat et du roi depuis des mois. Sa chute fera le lit de l’atlantiste et très modéré socialiste Felipe Gonzalez, père des escadrons de la mort du GAL...
En sommeil depuis, entre parties de chasse et régates à la voile, le roi a soudainement pris conscience que la couronne espagnole ne tient plus qu’à un fil. Reste à voir si une intronisation de «Felipe VI» au pas de charge et en plein été suffira à sauver la Maison Bourbon.
Le Courrier - Suisse

Deux Françaises tuées en Argentine: un coupable, deux acquittements

Deux Françaises tuées en Argentine: un coupable, deux acquittements
Gustavo Lasi a été reconnu coupable du double crime
 des deux Françaises en Argentine.
 Il est condamné à 30 ans de réclusion criminelle.
afp.com/Nestor Troncoso


Le procès des meurtriers de Houria Moumni et Cassandre Bouvier, tuées en Argentine en 2011, a rendu son verdict: Gustavo Lasi est condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Ses deux co-accusés ont été acquittés.
Le procès des meurtriers de Houria Moumni et Cassandre Bouvier, deux Françaises tuées en Argentine en 2011 a offert un dénouement inattendu: Gustavo Lasi a été reconnu coupable du double crime alors que ses co-accusés ont été acquittés.
Les juges ont estimé que Gustavo Lasi, 27 ans, sur qui pesaient le plus de preuves, a violé et tué les deux jeunes femmes, et l'ont condamné à 30 ans de réclusion criminelle. En revanche, ils ont estimé qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour maintenir en prison Santos Vera, un jardinier de 34 ans, et Daniel Vilte, un maçon de 28 ans, qui sont sortis libres du palais de justice après 3 ans de prison préventive.


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/deux-francaises-tuees-en-argentine-un-coupable-deux-acquittements_1548245.html#2h0g72zU5GCQwsxY.99


L'image du jour 03-06-2014

Journée internationale de l'enfance en Russie
Des milliers de personnes participent à la 9ème cité de l’enfant lors du carnaval de Krasnoïarsk, en Sibérie. Un défilé haut en couleurs pour les parents, les enseignants et les enfants sur le thème du folklore des indigènes peuplant les différentes régions du monde lors de la Journée internationale de l’enfance.
(REUTERS / Ilya Naymushin)

Coupe du monde 2022 : le complot du Qatar mis à nu

Extrait d'une vidéo du Sunday Times montrant l'ancien vice-président de la Fifa, le qatari Mohamed Bin Hammam, soupçonné d'avoir acheté des votes en faveur du petit émirat au moment de l'attribution du Mondial 2022 - DR
Extrait d'une vidéo du Sunday Times montrant
 l'ancien vice-président de la Fifa, le qatari Mohamed Bin Hammam,
soupçonné d'avoir acheté des votes en faveur du petit émirat
au moment de l'attribution du Mondial 2022 - DR
"Un complot pour acheter la Coupe du monde", titre le Sunday Times. Les documents que possède le journal britannique semblent confirmer les soupçons de corruption concernant l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. L’ancien vice-président de la Fifa, le Qatari Mohamed bin Hammam, aurait versé plus de 5 millions de dollars (3,6 millions d'euros) à des personnes haut placées dans le monde du football mondial, afin de "sécuriser les votes dont le Qatar avait besoin" pour remporter l’organisation du tournoi.

Bin Hammam aurait entre autres versé 1,6 million de dollars (1,1 million d'euros) à Jack Warner, membre du comité exécutif de la Fifa, et effectué de multiples paiements à des responsables du football africain. "Des e-mails, des fax et des dizaines de justificatifs de virements bancaires montrent comment il a acheté le soutien du continent [africain] en versant des centaines de milliers de livres en espèces à des responsables du football africain, et en faisant des virements directement sur leurs comptes bancaires." Le journal explique que "l’achat de leur soutien était crucial dans la stratégie de Bin Hammam, car les membres de la Confédération africaine de football exerçaient une influence collective sur l’orientation des votes des quatre membres de l’Exco [le comité exécutif de la Fifa]".

Le Sunday Times note qu'à la suite de ces nouvelles révélations, "ce week-end, des responsables du football, des hommes politiques et des experts anticorruption ont fait appel à un nouveau vote pour l’attribution de la Coupe du monde 2022".

Côté qatari, la presse semble être dans un complet déni : "Le dossier du Qatar pour le Mondial : le meilleur et le plus conforme aux règles de la probité", titre le quotidien Al-Sharq.
Courrier International - France

31.5.14

Toulon sacré champion de France de rugby


J’adore ce jeu que j’ai pratiqué dans ma jeunesse et que je suis en permanence, en détriment même du « foutchibol » du Brésil et de la planète… 

Mais assister au sacre des mercenaires du R.C. Toulon, j’ai du mal à l’admettre… 

Je crois devoir aller me remettre aux équipes de fédérale – amateurs -  où, l’argent n’est pas de mise. 

Le RC Toulon a été sacré, aujourd’hui, champion de « France »… 

Nous le regrettons vivement. 

PS : cette critique ne s’adresse pas à Johnny Wilkinson ; un grand joueur et homme ! 

31-05-2014 

JoanMira

 

29.5.14

Brésil: des flèches contre la coupe du monde


"Des flèches, des tirs et des bombes à deux semaines de la Coupe du monde", titre le quotidien de la capitale brésilienne. La coupe, que les Brésiliens avaient remportée lors du Mondial 2002, voyage dans tout le pays, mais cette tournée a été émaillée d'incidents divers. Le 27 mai, à Brasília, ce sont notamment les nations indiennes qui ont manifesté contre les conséquences de l'organisation de la Coupe du monde au Brésil. Ainsi, des arcs et des flèches se sont opposés aux tirs de Flash-Ball et aux gaz lacrymogènes de la police montée, tout cela donnant d'impressionnantes photographies.

Après avoir simulé le procès de la Fifa, les manifestants ont décidé d'aller remettre la sentence – le remboursement de l'argent engagé dans les Coupes du monde 2010 et 2014 – au stade Garrincha de Brasília. Les 3 000 manifestants ont alors été encerclés par la police et c'est en forçant le passage que les échauffourrées ont commencé. Un Indien a été blessé ainsi qu'un policier, dont la jambe a été transpercée par une flèche.

"Les élèves des écoles primaires qui faisaient la queue pour voir la coupe dans le [stade] Mané-Garrincha ont été ramenés d'urgence dans leur bus." L'événement a été annulé.
 
Courrier International