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Collision évitée de justesse entre deux avions

Deux avions à l'aéroport de Zurich.

Deux pilotes en phase d'approche ont voulu atterrir sur la même piste à l'aéroport de Zurich.
 
Le Service d'enquête suisse sur les accidents (SESA) a lancé une enquête.
 
Il s'en est fallu de peu pour que deux avions entrent en collision à l'aéroport de Zurich.
 
Les deux pilotes en phase d'approche ont voulu atterrir sur la même piste. Le Service d'enquête suisse sur les accidents (SESA) a lancé une enquête.
 
La collision a failli se produire au soir du 20 mars, écrit le SESA sur son site internet. Un avion d'affaires venant de Turin (I) s'est dirigé vers la piste d'atterrissage. Au même moment, un biplan de l'école d'aviation Birrfeld SA de Nuremberg (D) a tenté à tort d'atterrir sur la même piste.
La collision a pu être évitée grâce à l'intervention du contrôleur aérien Skyguide. L'avion allemand a alors viré de bord et a finalement atterri sur une autre piste. Les circonstances précises de l'incident restent à éclaircir.
 
La Tribune de Genève - Suisse 

Classiques de la chanson française - Charles Aznavour - "Hier encore" - Video - Musique - live

"Hier encore"

L'image du jour 06-04-2014

Dompter la vague

Un bodyboardeur affronte une vague pendant le Sumol Nazaré, une compétition qui rassemble au Portugal les spécialistes du monde entier. REUTERS/Rafael Marchante

Le national-conservatisme s’ancre dans la société hongroise

Tenant tête au Fonds monétaire international et aux groupes privés étrangers, le premier ministre hongrois Viktor Orbán s’assure d’une forte popularité avant les élections du 6 avril. Ses positions nationalistes s’avèrent compatibles avec celles d’une extrême droite islamophile. Son anticonformisme économique mâtiné de conservatisme social profite largement à une nouvelle génération d’entrepreneurs proches du pouvoir.
A l’occasion de la commémoration du soulèvement de 1956 contre l’Armée rouge, le 23 octobre dernier sur la place des Héros de Budapest, le premier ministre Viktor Orbán, flanqué de soldats, galvanise des dizaines de milliers de sympathisants : « Le combat des Hongrois pour la liberté a eu ses héros, mais aussi ses traîtres. Toutes nos guerres d’indépendance ont été défaites depuis l’étranger. Nous savons qu’il s’est toujours trouvé des personnes pour aider nos ennemis. (...) Les communistes ont vendu la Hongrie et le peuple hongrois aux financiers et aux spéculateurs internationaux. Nous savons qu’ils sont encore prêts à vendre la Hongrie aux colonisateurs. (...) Nous voyons qu’ils s’organisent à nouveau, qu’ils se liguent à nouveau contre nous avec des étrangers, qu’ils sèment à nouveau les graines de la haine, de la discorde et de la violence. (...) Nous devons mettre nos troupes en ordre de bataille, comme nous l’avons fait en 2010. Nous allons terminer ce que nous avons commencé en 1956. Si nous ne nous libérons pas, nous ne serons jamais libres. »
Le chef du Fidesz, arrivé au pouvoir en 2010 , désigne comme ennemies tant les gauches libérales hongroise et européenne que les multinationales. Le gouvernement en veut pour preuve le rapport Tavares, adopté par le Parlement européen en juillet 2013, qui dénonce l’affaiblissement de l’Etat de droit dans le pays. Pour le Fidesz, il s’agit d’un prétexte pour porter atteinte à la souveraineté de la Hongrie, à l’instigation des lobbys d’affaires de Bruxelles et du Parti socialiste hongrois — l’héritier de l’ancien Parti communiste (Parti socialiste ouvrier hongrois), devenu très favorable au libéralisme. Dans une résolution adoptée la même semaine, les députés jugeaient « inacceptable » que le Parlement européen « tente de faire pression sur notre pays dans l’intérêt des grandes entreprises privées ». La résolution précise que, voulant réduire le prix de l’énergie pour les familles, la Hongrie devait nécessairement porter atteinte aux intérêts (...)
Le Monde Diplomatique

Le Portugal lutte contre l'évasion fiscale avec... une loterie

Le lot du jeu : 60 voitures haut de gamme par an. (Photo: Reuters)
Travail au noir, achats non déclarés... Au Portugal, l'économie "souterraine" représentait fin 2013 environ un cinquième du PIB national, bien au-delà de la moyenne européenne, estimée à 7%.
Pour lutter contre ce fléau qui soustrait chaque année 31 milliards d'euros aux taxes, le gouvernement portugais a décidé d'utiliser un moyen inédit : une loterie hebdomadaire dont les tickets de participation seront constitués par les factures de toutes sortes de commerces. L'initiative vise ainsi à inciter les Portugais à systématiquement réclamer à leurs commerçants une facture, sur laquelle doit figurer leur numéro d'identité fiscale. Le lot du jeu : 60 voitures haut de gamme par an. Le premier tirage au sort, télévisé, aura lieu le 17 avril.

L'objectif : réduire le déficit

Dénommée "factura da sorte" devrait ainsi aider à réduire le déficit. Le gouvernement conservateur espère notamment induire une augmentation de 50% des achats déclarés en 2014, soit 2 milliards de factures enregistrées de plus qu'en 2013. Les gains résultants de la loterie pourraient donc aller bien au-delà du coût global des voitures mises en jeu, d'environ 90.000 euros chacune, explique le Financial Times.
Grâce à l'annonce du programme, le gouvernement affirme d'ailleurs qu'en janvier le nombre de factures a augmenté de 45%.
Ce succès serait "le signe d'un niveau croissant d'adhésion de la part des consommateurs à la lutte contre l'économie parallèle", selon le secrétaire d'Etat chargé de l'administration fiscale, Paulo Nuncio.
Mais le gouvernement parie aussi sur l'appétit pour les jeux des Portugais, qui sont parmi les Européens qui dépensent le plus à l'Euro Millions.
Des instruments similaires ont d'ailleurs déjà été expérimentés au Brésil, en Argentine, en Colombie, à Puerto Rico, à Taiwan et, dans la zone euro, en Slovakie.

Une stratégie critiquée

Malgré l'argent qu'elles sont censées rapporter à l'Etat, les "factures de la chance" ont toutefois fait l'objet de diverses critiques au Portugal. Si certains s'inquiètent de voir les consommateurs transformés en agents du fisc, d'autres s'interrogent sur l'utilisation que pourra faire l'administration fiscale des nombreuses données privées ainsi récupérées sur les achats personnels.
Les petits commerces soulignent la perte de temps et de productivité engendrée par l'émission de ces factures, qui devront chacune indiquer l'identité fiscale de l'acheteur. Les écologistes soulignent le caractère polluant des voitures mises en jeu, les nationalistes regrettent qu'il s'agisse de véhicules produits à l'étranger, alors que le Portugal mise justement sur ses exportations pour sortir de la crise.

Une mesure parmi d'autres

Les experts observent d'ailleurs qu'en situation de crise les citoyens pourraient continuer à préférer les avantages de l'évasion aux prix de la loterie.
Dans le cadre du plan de sauvetage de 78 milliards du Portugal, le gouvernement a toutefois mis en place d'autres mesures pour lutter contre l'évasion fiscale, comme le développement de la facturation électronique, le recrutement de nouveaux agents des impôts ou l'introduction d'un petit rabais fiscal sur présentation de factures. Il espère ainsi, à moyen terme, récolter de 600 à 800 millions d'euros de recettes supplémentaires, explique l'agence Reuters.
La Tribune - France