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11.9.13

Photo - Genève au fil des temps



Auguste Garcin (attribué à), Genève, le pont du Mont-Blanc et l'île Rousseau vus de la rive droite avec, à l'avant-plan, les vapeurs Simplon et Hirondelle, 1862, épreuve argentique, 115 x 217 mm, inv. VG P 0169
© BGE, Centre d?iconographie genevoise

Assad : prenez les gaz mais laissez-moi les bombes !

Les autorités syriennes ont accepté, ce 10 septembre, de placer leur arsenal chimique sous contrôle international, conformément à la proposition faite la veille par la Russie, et qui pourrait permettre d'éviter des frappes occidentales.



Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a donné cette information en précisant



que l'objectif était de "couper l'herbe sous le pied à une agression américaine".A Washington, la proposition russe a été accueillie plutôt favorablement. Elle permet à Barack Obama d'éviter, pour le moment, de risquer de se voir refuser par le Congrès d'engager le pays dans une action militaire contre la Syrie. Reste à savoir dans quel délai et comment l'arsenal chimique syrien peut être totalement neutralisé. Quelques spécialistes ont d'ores et déjà mis en avant la difficulté qu'il y a à se saisir de plusieurs centaines de tonnes de gaz neurotoxiques dans un pays en guerre. Sans parler de la gageure consistant à vérifier que l'ensemble des stocks ont été récupérés. En Irak, il a fallu dix ans.


Assad et Poutine.
- "Mais si le quelqu'un en question s'empare de nos stocks d'armes chimiques, on pourra encore tuer des gens avec nos canons et nos bombes ?
- Bien sûr que tu pourras, Bachar, bien sûr…"
Assad : prenez les gaz mais laissez-moi les bombes !

8.9.13

L'Europe de demain ... c'est la Suisse !

Dessin de Mayk
L'Histoire offre peu d'exemples de fédérations politiques réussies. Lorsqu'ils ont décidé de se fédérer, dans les années 1780, les Etats-Unis n'étaient qu'une poignée de jeunes Etats peu peuplés, dotés d'une culture et d'une langue communes. Autant dire qu'ils ne fournissent guère d'enseignements importants pour l'Europe d'aujourd'hui. En revanche, l'expérience suisse en fournit davantage, notamment en ce qui concerne la lenteur de la gestation.
"Une fédération, cela prend du temps", assure Jakob Kellenberger, ancien diplomate suisse. "Il a fallu des siècles pour que les habitants des cantons suisses fassent connaissance, puis une longue période de confédération avant de passer à la fédération pleine et entière en 1848". […]Si la Confédération suisse a fonctionné, note-t-il, c'est parce que le pouvoir central a respecté l'autonomie des cantons (qui n'ont jamais craint de céder des compétences) et veillé à ne pas abuser de ses prérogatives. En outre, tous les pouvoirs qui ne sont pas spécifiquement délégués au gouvernement fédéral par la constitution suisse continuent à relever des cantons. Ayant déjà derrière elle des décennies d'intégration progressive, dans un monde en mutation accélérée, l'Europe doit évoluer vers l'union politique proprement dite sur des années ou des décennies, et non sur des siècles, mais pour cella elle aura tout intérêt à s'inspirer du modèle suisse. […] En d'autres termes, comme la Suisse, l'Europe a besoin d'un pouvoir central fort mais limité, qui laisse toute latitude à la plus grande diversité locale possible. […]
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Bonnes affaires: Le lucratif commerce du gaz lacrymogène par temps de crise

Un policier tire une grenade lacrymogène lors des manifestations à Bogota, le 29 août.- AFP/Guillermo Legaria.
C'est devenu un lieu commun : on a tous à perdre avec les grèves. L'idée est aussi fausse que rebattue. Car, à chaque manifestation, il y en a qui s'en mettent plein les poches. Le secteur des "armes non létales" tire d'énormes profits de la répression des manifestations, en Colombie comme dans le reste du monde.
Par les temps qui courent, le gaz lacrymogène a le vent en poupe. Même si les Nations unies le qualifient d'arme chimique, de puissants intérêts ont permis à ce gaz d'être commercialisé sur l'ensemble de la planète en tant qu'"arme non létale".
Le plus grand producteur de gaz lacrymogène est Combined Systems. Cette société est établie à Jamestown, un pacifique village de moins de 700 habitants en Pennsylvanie.
Selon son site web, son métier consiste à "fabriquer des munitions tactiques et des dispositifs de contrôle des masses, destinés aux forces armées, à la police, aux autorités carcérales et aux agences de sécurité nationale du monde entier".
Cette société est une machine à produire de l'argent. Plus le monde va mal, mieux elle se porte. Une récente étude menée par Anna Feigenbaum, professeure à l'université de Bournemouth (Grande-Bretagne), prouve que pendant les périodes de crise économique les dépenses antiémeutes grimpent en flèche.
 

Robots: Arnaques sur les réseaux sociaux

Dessin de Walenta, Pologne
Depuis qu’Internet existe, des programmes robots, ou bots, tentent de se faire passer pour des êtres humains. Sur les chats, des robots [appelés chatbots] accueillent les utilisateurs qui entrent dans une salle de discussion en ligne et les expulsent lorsqu’ils se comportent mal. Plus fourbes, les robots de spam envoient à l’aveugle des courriels proposant des aubaines incroyables aux boursicoteurs ou d’obscurs comptes en banque au Nigeria. Les “robots bimbos”, ou bimbots, abreuvent les internautes de photos de femmes sculpturales pour les attirer dans des arnaques de travail à domicile ou vers des produits pharmaceutiques illégaux.Aujourd’hui vient le tour des robots sociaux. Ces imposteurs sont programmés pour tweeter et retweeter. Ils ont leurs petites excentricités, du bagout, et quantité d’anecdotes personnelles à vous raconter. Beaucoup sont connectés à des bases de données liées à l’actualité, ce qui leur permet de répéter des phrases capables de faire illusion auprès du public visé.
Desseins sournois. Ils fonctionnent selon des cycles de veille-sommeil, ce qui rend la supercherie encore plus difficile à repérer, leur activité ne suivant pas un schéma répétitif qui trahirait leur véritable nature. Certains robots sont même complétés par des profils Facebook, Reddit ou Foursquare générés par un logiciel de gestion d’identité. L’illusion est alors presque parfaite : ils laissent des traces dans le cyberespace à mesure qu’ils accumulent amis et abonnés partageant leurs opinions.