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2.8.13

Berlusconi non sarà più Cavaliere!


"Berlusconi : la condamnation est définitive", annonce le quotidien de référence La Repubblica. Le 1er août, la Cour de cassation a confirmé la condamnation de Silvio Berlsuconi pour fraude fiscale. Cette condamnation définitive est la première prononcée à l'encontre de l'ancien président du Conseil italien qui, malgré d'innombrables démêlés judiciaires, a toujours bénéficié d'une prescription ou d'un acquittement. Agé de 76 ans, il est très peu probable qu'il purge sa peine (quatre années de prison, dont trois amnistiées). Néanmoins, explique La Repubblica, avec cette sentence, la vérité est rétablie sur le personnage, mais aussi sur le "faux miracle entrepreneurial" à l'origine de son succès en politique.

"La condamnation est donc définitive, le crime est confirmé, et tout le monde sait maintenant que Berlusconi a fraudé le fisc, son entreprise, les autres actionnaires et le marché pour se constituer une réserve de fonds illicites à l'étranger. Une réserve utilisée pour endommager un autre marché : celui, très délicat, de la politique."

Solidaires et indignés, les journaux de droite affichent des titres horrifiés et choisissent de donner la parole à l'ancien président du Conseil. Ils accordent une large place à ses citations, comme cette déclaration, sur le site d'Il Giornale : "La sentence achève de me convaincre qu'une partie de la magistrature est irresponsable. Mais je reste sur le terrain".

"Vingt ans de persécution ininterrompue"
clame un autre article de ce quotidien, appartenant à la famille du prévenu. "Les accusations et les procès changent, mais la cible du parquet de Milan est toujours la même : le berlusconisme et l'empire du Cavaliere".

COURRIER INTERNATIONAL

1.8.13

Nous, "les pauvres du Sud", on n'est pas prêts à pardonner à l'Allemagne

 

Dans une ferme près de Malaga, ce 1er juin en Espagne.

Dans les serres andalouses, c’est la consternation. Les chargements de concombres s’accumulent. Les stocks sont expédiés au compost et les légumes pourrissent sur pied. Plus la peine de cueillir si personne n’achète. Et quid des poivrons, laitues, tomates ou courgettes ? La «crise du concombre» menace toute la production agricole du pays.
«On est accusé sans preuves et sans moyens de se défendre, s’insurge Gil Vidal, agriculteur d’Almería. J’ai trente ouvriers, on devrait être en pleine campagne et je n’ai plus de travail pour eux.» Pour lui, le cauchemar a commencé il y a six jours, lorsqu’un laboratoire de Hambourg a désigné comme origine de l’infection alimentaire mortelle frappant l’Allemagne et les pays alentours un chargement de concombres livrés par l’entreprise Frunet, producteur et distributeur de primeurs écologiques, située à Algarrobo, près de Málaga.
Mise au pilori. Dans la foulée, l’ensemble de la production espagnole est suspecté. Après avoir désigné l’ennemi, les autorités allemandes modulent les accusations… mais bloquent toujours la distribution de concombres ibériques. La Belgique, l’Autriche ou la République tchèque suivent. L’Italie a, elle, saisi 1,6 tonne de concombres espagnols pour analyses. La méfiance des consommateurs fait le reste. Madrid proteste auprès de Bruxelles contre cette mise au pilori, demandant des explications et des compensations.
C’est une catastrophe pour le secteur qui exporte près de 90% de sa production. «Inutile de s’expliquer ou de raisonner, le mal est fait. On est coupable d’avance, le "Ici on ne vend pas de produits espagnols" accrochés aux étals des marchés allemands parle de lui-même», affirme Jorge Brotons, président de la fédération espagnole des producteurs-exportateurs de fruits et légumes. Pourtant, le même laboratoire de Hambourg qui avait désigné il y a une semaine la cucurbitacée andalouse comme probable point d’origine de l’infection a fait marche arrière. Il a publié hier des résultats d’analyses admettant que la souche de E.coli repérée sur les concombres espagnols ne correspond pas à la variante virulente à l’origine des décès en en Allemagne et en Suède. Il n’y a donc toujours aucune preuve que le mal vient d’Espagne.
Présenter la note. En Andalousie, on espère entrevoir la fin du tunnel. Les agriculteurs font leurs comptes : ils chiffrent à près de 200 millions d’euros par semaine leurs pertes et calculent que 25 000 emplois sont menacés. La ministre de l’Agriculture espagnole, Rosa Aguilar, a demandé à l’Union européenne la mise en place de mesures «extraordinaires et urgentes». Les producteurs ont annoncé qu’ils présenteraient la note à Bruxelles : «Quelle que soit l’issue, le mal est fait. Nous demandons une compensation pour ces pertes.» Une compensation «au prix du marché», disent-ils, et non au tarif prévu en cas de crise, soit 3 centimes par kilo. Ils souhaitent aussi qu’en cas de retrait de leurs produits du marché, la production concernée ne soit pas détruite mais puisse être donnée à des organisations caritatives.

Images du Monde - Chine - Chaleur

Si ce jeudi est le jour le plus chaud de l'été en France, ce n'est rien par rapport à la Chine où les températures ont atteint des sommets inédits depuis 140 ans en juillet. De quoi pousser tout le monde vers les piscines comme à Suining, dans la province du Sichuan, le 27 juillet 2013. Réalisation: Pierre Koetschet
Si ce jeudi est le jour le plus chaud de l'été en France, ce n'est rien par rapport à la Chine où les températures ont atteint des sommets inédits depuis 140 ans en juillet. De quoi pousser tout le monde vers les piscines comme à Suining, dans la province du Sichuan, le 27 juillet 2013.
Réalisation: Pierre Koetschet

Les Parisiennes - "Il fait trop beau pour travailler" - Video - Music

"Il fait trop beau pour travailler"

Comment bien dormir sous une forte chaleur?

Chacun sa technique pour bien dormir en cas de fortes chaleursVous avez tout essayé. La tête dans le congélo, les glaçons dans le pyjama… Mais rien n'y fait. Il fait trop chaud pour travailler pour dormir. Et les fortes chaleurs qui touchent actuellement la France ne vont pas vous aider à retrouver le sommeil. Car non, la chaleur n'est pas l'amie du dormeur.
 
Quelques astuces:

Pourquoi dort-on aussi mal?

Le corps n'aime pas les températures extrêmes. Pour bien dormir, la température idéale de la chambre doit être entre 16° et 18°. Sauf que l'été, 43% de la population déclare une température de leur chambre supérieure à 21°C.
Le problème, c’est que les excès de température, canicules ou grands froids, fragmentent le sommeil et le rendent moins récupérateur. Le corps est en fait plus vulnérable aux excès thermiques pendant le sommeil, car les mécanismes de régulation thermique marchent moins bien quand on dort, notamment pendant le sommeil paradoxal.
Ainsi, «l'exposition au froid ou à la chaleur entraîne une perturbation de la structure du sommeil, qui se traduit par une augmentation des éveils intra-sommeil, une diminution du sommeil à ondes lentes et une fragmentation du sommeil paradoxal», décrivait le Dr Muzet dans son étude «Ambient temperature and human sleep».

Les conseils de base

Pour bien dormir, il faut donc avoir la bonne température. Et bien sûr, éviter les excitants le soir, comme le café, le thé, la vitamine C ou le coca… Il est également recommandé de ne pas pratiquer d’activité physique après 20h. A l’inverse, les activités relaxantes comme la lecture ou la relaxation sont à encourager. Quant aux repas trop copieux et l’alcool au dîner, ils sont également à proscrire.

Comment faire baisser sa température?

Il faut d’abord boire beaucoup d’eau. Et éviter l’alcool le soir, car il augmente la température corporelle. De plus, il accentue encore le fractionnement du sommeil, indique à Sciences et avenir le Dr Sylvie Roy, médecin psychiatre et présidente du Réseau Morphée. Prendre une douche tiède, juste avant de se mettre au lit, peut également être une bonne idée.

Et celle de sa chambre?

Ouvrir la fenêtre serait beaucoup trop simple. Le bruit, de la rue notamment, est en effet ciblé comme l’élément perturbateur n°1 du sommeil. Devant la chaleur. Si certains utilisent des protections auditives (comme les boules d’une marque très connue) pour pallier ce problème, beaucoup s’en dispensent de peur de ne pas entendre le réveil. C’est là que les ventilateurs et autres climatiseurs entrent en action. Mais attention de ne pas attraper froid en les pointant directement sur vous.

Le système D

Si ce genre d’appareillage peut s’avérer onéreux, il est possible de vous créer une atmosphère adéquate à moindre frais. Comme en mettant un récipient rempli d’eau dans votre chambre, ou en humectant vos rideaux. L’air s’en trouvera rafraîchi. Se coucher en portant un tee-shirt humide ou sur un drap humide serait également une option. Tout comme le fait de disposer dans le lit des pains de glace pour glacier, enroulés dans une serviette… Ou alors s’exiler au pôle Nord quelques jours. Sinon, vous pouvez aussi essayer le hamac dans le jardin.
 
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