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12.7.13

Déraillement de train à Bretigny - Beaucoup de morts

20h28: Le président de Réseaux ferrés de France (RFF) arrivera sur place dans quelques instants, selon nos informations. RFF a envoyé des experts ferroviaires à Brétigny pour participer aux enquêtes. La direction n’est pas pour l’instant en mesure de dire si des travaux avaient lieu ou non sur ce tronçon ferroviaire actuellement.
20h25: Quelque 300 pompiers, 20 équipes médicales Smur et huit hélicoptères sont mobilisés à Brétigny-sur-Orge (Essonne) après le déraillement d'un train qui a fait six morts, «neuf urgences absolues» et 17 blessés légers, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Au total, 192 personnes ont été «impliquées» dans la catastrophe, c'est-à-dire prises en charge par les secours, selon cette source.
20h22: «Une ligne listée comme malade»
«Cette catastrophe se situe sur une ligne listée comme malade en 2011 par Guillaume Pepy lui-même», le président de la SNCF, a observé le porte-parole de l'AVUC dans une déclaration à l'AFP. «Que s'est-il passé depuis en termes d'entretien?», se demande Colin qui exige une transparence totale et assez rapide sur l'origine de ce drame terrible».Selon lui, «ce sont les trains les plus âgés de la flotte, les plus vulnérables qui circulent sur cette ligne. Ce sont des wagons séparés. Il y a un risque de déraillement plus grand» en comparaison des TGV, a-t-il.
20h21: Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout la République
«En tant que député de l'Essonne je tiens à m'associer à la peine des familles. Ce type d'accident est exceptionnel dans notre pays. Notre transport ferroviaire est connu et reconnu pour sa sécurité. Il faudra donc très vite faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Je salue la décision de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, de se rendre immédiatement sur place et j'espère qu'il donnera très vite des explications»
20h20: Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti Socialiste
«Cet épouvantable drame endeuille l'ensemble de notre pays. Au nom des Socialistes et en mon nom personnel, j'exprime ma solidarité aux victimes et à leurs familles. Je veux dire ma gratitude à l'ensemble des personnels des services d'urgence qui leur portent secours»
20h16: François Hollande est arrivé.
Le président va bientôt s'exprimer.
20h11: La voiture la plus touchée n'est toujours pas accessible
«Les bilans officiels donnés jusqu'à présent ne tiennent pas compte du wagon le plus touché, explique Florian Loisy, journaliste du Parisien présent sur place. On ne sait pas si il y a des personnes dans la voiture ou en dessous. Il faut le désincarcérer.»
20h07: Pécresse réagit
Valérie Pécresse, présidente UMP au conseil régional d'Ile-de-France, a rapidement réagi en envoyant un communiqué. «Elle a été bouleversée en apprenant le dramatique accident de train qui vient de se produire en gare de Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne. La chef de l’opposition régionale a aussi exprimé «toute sa compassion et adresse ses condoléances attristées aux familles des victimes décédées et des mots de soutien et de courage aux blessés et à leurs proches. Elle tient à saluer le dévouement des secours, des personnels de la SNCF et des voyageurs, qui ont rapidement tout mis en œuvre pour porter assistance aux blessés et les soigner.»
20h06: A l'hôpital Henri Mondor, les équipes sont doublées
Christophe, aide soignant à l'hôpital Henri Mondor de Créteil, a indiqué à 20 Minutes que pour l'heure, les équipes étaient doublées. «Les gens de la journée sont restés et ceux de nuit sont arrivés. Mon service ne devrait pas être trop touché, en revanche nous risquons de récupérer les patients d'autres services pour qu'ils puissent s'occuper des blessés qui vont arriver», a-t-il expliqué.
20h03: L'ambiance sur placeDeux personnes ont été placées en garde à vue pour avoir dérobé des téléphones portables appartenant à des membres du SAMU. Des véhicules de secours ont également été caillassés. Les policiers doivent faire face à une grosse tension pour maintenir le cordon de sécurité : énormément de curieux font pression pour entrer.

Animaux - Le paon en couleurs

Le paon du zoo de Tegucigalpa au Honduras nous en fait voir de toutes les couleurs.
 
Le paon du zoo de Tegucigalpa au Honduras nous en fait voir de toutes les couleurs.

Photo - Animaux - Bébé Panda dans la lumière

Le carnet des naissances n’arrête pas de s’agrandir. Un nouveau bébé panda a vu le jour à Taipei.
 
Bienvenue au Monde Bébé Panda!



Un train déraille à Bretigny sur Orge - De nombreuses victimes


DERNIERE MINUTE - La préfecture évoque «de nombreuses victimes»...

Un train Intercités en direction de Limoges a déraillé à Brétigny-sur-Orge ce vendredi, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
La préfecture de l'Essonne évoque «de nombreuses victimes».
 

3.7.13

Ukraine - Révolte contre les exactions policières

La police entoure des manifestants, le 25 mars 2010, à Mykolaïv - Photo Wikimedia Commons.
Dans la soirée du 1er juillet, les habitants de Vradiyvka, un district de la ville de Mykolaïv [ville portuaire du sud de l'Ukraine], ont attaqué le commissariat local. Pendant l'assaut, une femme et un enfant ont été frappés et un manifestant aurait été blessé par des tirs au bras et à la jambe. La foule exige que les policiers cessent de protéger un de leurs collègues, soupçonné d'avoir pris part au viol d'une jeune femme de 29 ans, Iryna Krachkov.
Plus de 1 000 personnes étaient venues soutenir Iryna, victime d'un viol commis par trois hommes, dont deux policiers du district. Les habitants de Vradiyvka sont alors entrés en guerre contre les représentants des forces de l'ordre, ils ont abattu le portail du commissariat, bombardé les vitres à coups de cailloux, d'œufs et de cocktails Molotov. Furieuse, la foule s'est ensuite ruée à l'assaut. Les policiers assiégés ont riposté à l'aide de gaz lacrymogènes et de bombes fumigènes, mais les manifestants ont réussi à s'emparer d'une partie du bâtiment.
"Nous avons quitté notre travail, nos enfants, et nous sommes venus ici réclamer justice", déclare Oleg V., l’un des manifestants. "Les habitants de Vradiyvka détestent tellement la police : ils se prennent pour des potentats locaux, et nous ne pouvons rien y faire. Demain, à la place d'Iryna, ce seront peut-être nos enfants qui seront blessés !"
La police n'a pas répondu aux cris de la foule en colère, qui exige l'arrestation immédiate du capitaine Yevhen Dryjak, soupçonné de viol en réunion et de coups et blessures. Vers 2 heures du matin, un bus est arrivé de Mykolaïv avec à son bord des hommes des unités antiémeute "Berkout", et les manifestants ont fini par se disperser.
"La brutalité des policiers du coin est bien connue"
Au lendemain des incidents, trois hauts responsables ont été limogés à Mykolaïv, dont le procureur du district, le responsable du ministère de l'Intérieur pour la région et le chef de la police de Vradiyvka. "La brutalité des policiers du coin est bien connue, écrit le blogueur Dmitro Reznitchenko. Ils sont vraiment haïs par la plupart des gens. Il y a deux ans, à Vradiyvka, Alina Porkoul, une jeune fille de 15 ans, a été violée et assassinée. Aujourd'hui, beaucoup pensent que les agresseurs d'Iryna Krachkov et les meurtriers d'Alina sont les mêmes. Au cours de l'enquête menée sur ce crime, quatorze personnes, des civils, ont été arrêtées et accusées de meurtre. Onze ont avoué, sous la torture, et trois autres ont été tuées. Et l'une d'elles s'est suicidée, non sans avoir laissé une lettre qui clamait son innocence."
La tragédie de Vradiyvka a eu lieu il y a quelques jours, alors qu'Iryna Krachkov rentrait chez elle après être allée en boîte de nuit. Ses trois agresseurs, qui comptaient deux agents de police, l'ont forcée à monter dans leur voiture et l'ont emmenée dans un bois voisin, où ils l'ont passée à tabac et violée. La jeune femme se trouve actuellement au département de neurochirurgie des urgences d'un hôpital de Mykolaïv, où elle devrait subir bientôt une intervention.
La police nie catégoriquement toute implication de ses hommes dans le drame, mais les preuves s'accumulent contre eux : des prélèvements effectuées sur la victime à l'hôpital, ainsi que des témoignages oculaires – des employés de la discothèque, d'un garage et de l'épicerie où travaillait Iryna. A en croire les autorités de la région de Mykolaïv, une enquête a été ouverte pour trois chefs d'inculpation : viol, coups et blessures volontaires et vol. L'affaire aurait été confiée à des policiers de la capitale et à des membres de l'Inspection générale des services.
En attendant, le 2 juillet, les gens se sont de nouveau rassemblés spontanément à Vradiyvka, et la situation menace d'échapper à tout contrôle. Environ 500 personnes se sont regroupées devant le commissariat. Le chef de la police locale, Vladimir Berezan, et le gouverneur de la région, Nikolaï Krouglov, ont alors promis que les coupables seraient punis, mais leur discours a été accueilli par des cris et des sifflets. La situation est extrêmement tendue et pourrait rapidement dégénérer. Dans les rues de Vradiyvka, des "Berkouts" rôdent, portant casques et gilets pare-balles, armés jusqu'aux dents. Des patrouilles de police contrôlent tous les accès à la ville.
L'opposition proteste à Kiev
A Kiev, Arseniy Yatseniouk, chef de file de l'opposition à la Rada [le Parlement], est intervenu à la tribune, déclarant que la région de Mykolaïv était l’une des plus affectées par la criminalité de tout le pays. "Le gouverneur Krouglov couvre les bandits, le chef de la police aussi, et les procureurs comme le SBOu [les services secrets] font de toute façon partie des bandits en question. Nous appelons le ministre [de l'Intérieur] Vitaly Zakhartchenko à venir témoigner devant le Parlement ! Nous exigeons un rapport."
Montant à son tour à la tribune, Zakhartchenko a reconnu que les événements de Vradiyvka avaient "porté un coup terrible à l'ensemble du système judiciaire, et en particulier à la police". Avant d'ajouter : "Mais certaines formes de contestation sont inacceptables, car il faut comprendre qu'un commissariat est également une zone carcérale, que des armes y sont stockées et des détenus enfermés."
COURRIER INTERNATIONAL