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Photo - Animaux - Louveteaux

Le Zoo de la Garenne, dans le village de Le Vaud (VD) présente dès le 3 mai ses nouveaux pensionnaires au public: un mâle et une femelle louveteaux nés il y a un mois.

Une trombe d'eau à Nyon

«L'orage est arrivé et, droit derrière, j'ai vu cette tornade au-dessus du Léman, raconte Braulio Mora, domicilié à Nyon. Il était 16h30». A peine le temps d'immortaliser l'apparition météorologique que déjà elle s'était évaporée. Laissant planer le mystère sur son identité exacte.
«C'est exclu que ce soit une tornade», réagit Frédéric Glassey, directeur de la météorologie chez MeteoNews. Il penche plutôt pour une trombe d'eau, soit une colonne d'eau et d'air en rotation. «Dans une situation orageuse, c'est tout a fait possible, relève le prévisionniste. Mais on en a plutôt vers la fin de l'été, lorsque le lac est chaud».
Autre possibilité émise par le météorologue: un rideau de pluie sculpté par les vents divergents de la journée. Quelle que soit sa nature, le phénomène est impressionnant. Tant par sa hauteur - de plusieurs centaines de mètres - que par sa rareté.
 
LA TRIBUNE DE GENEVE

Bon appétit!

Hors série numéro 9 par Fabrice Nicolino
En 1948, Charles Trénet chantait «Qu’y a-t-il à l’intérieur d’une noix?». Aujourd’hui, il aurait de quoi écrire un album entier. Et ça ressemblerait moins à de la poésie qu’à une formule chimique et mathématique.
C’est ce que vous propose de découvrir ce hors-série, qui explore le monde merveilleux de la bouffe industrielle, de ses lobbies, de ses barons et de leurs magouilles financières, de ses adjuvants aux noms savants et incompréhensibles — c’est préférable —, de ses effets comiques sur notre santé et de son riant avenir qui se fout bien du nôtre. Mais, comme il faut tout de même espoir garder, il y est également question des solutions, car il y en a, pour s’affranchir du gavage aux pesticides et aux édulcorants de synthèse. Car, désormais, il ne s’agit plus de manger pour vivre, mais de rester vivant en mangeant.
La mise en scène était succulente. Quand on a commencé à parler du prétendu «scandale de la viande de cheval», au début de février 2013, on a compris qu’on avait affaire à de grands acteurs comiques. La palme au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, déclarant sur RTL le 11 février: «Je découvre la complexité des circuits et de ce système de jeux de trading entre grossistes à l’échelle européenne.» Le Foll est l’un des très rares politiques à connaître l’univers de l’agriculture. Non seulement il est petit-fils de paysan, mais, en plus, il a en poche un BTS agricole et a enseigné l’économie dans un lycée agricole breton.
Donc, il se fout de nous. Mais pourquoi à ce point-là? Parce que l’industrie de la bouffe est en France intouchable. Elle est de loin le plus gros employeur de notre pays de chômeurs, avec 500000 emplois directs, dont la plupart ne sont pas délocalisables. La viande est au cœur du système. Et c’est pourquoi il n’était pas question d’ouvrir le vrai dossier, celui d’une industrie devenue si folle qu’elle paraît incontrôlable.
Au début était pourtant la nourriture. Les panthéons du passé sont pleins de divinités qui la représentent. Ne parlons pas des Grecs, saoulés d’ambroisie, ni des Romains, qui offraient à leurs dieux d’interminables gueuletons. Chez les Slaves, avant que n’arrivent les curés, Zywienia, déesse de la bouffe, couchait avec Radogast, dieu de l’Hospitalité. Pas si mal. Et Kokopelli, le petit dieu des Indiens Anasazi, cachait dans sa bosse éternelle des plantes et des graines. Mais tout cela c’était avant le Grand Progrès.
La révolution industrielle n’a pas seulement inventé la machine à vapeur, l’usage du pétrole, les abattoirs de Chicago, la bagnole individuelle, la chimie de synthèse et le téléphone portable. Elle a pulvérisé les anciennes manières de se nourrir. Ce que vous allez lire dans ce hors-série de Charlie n’est qu’une évocation dont vous ne sortirez peut-être pas tout à fait indemne. C’est en tout cas tout le mal qu’on vous souhaite. Car l’apparition des transnationales de la bouffe a changé en simple marchandise ce qui était jadis cadeau des cieux et travail des hommes. Désormais, il faut cracher du flouze. On a vu comment Findus, qu’on croyait un gentil cuisinier, appartenait en réalité à un fonds de pension, exigeant une rentabilité financière d’au moins 8% l’an. La bouffe est une industrie, mondialisée, financiarisée, aussi sympathique que les hedge funds et les subprimes qui ont précipité la crise de 2008. Faut-il ajouter que cette industrie se contrefout des questions de santé publique, qui ne sont évidemment pas son problème? Elle surajoute, par exemple, du sel dans tous les plats qu’elle nous fourgue, car cela augmente leur poids, multipliant le profit. Bilan? 25000 morts par an en France, comme le clame dans le désert le chercheur Pierre Meneton.
Cargill, Monsanto, Nestlé, Danone font la loi parce qu’ils pèsent davantage que la plupart des États de la planète. Et les gendarmes du monde, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), regardent ailleurs, quand ils ne sont pas manipulés ou infiltrés par les grands lobbies industriels.
L’histoire que raconte Charlie est sinistre, mais elle fera rire, car il ne nous reste plus que cela, en attendant mieux. Sauf révolte massive de la société, pour l’heure improbable, la machine continuera sa route. Pendant que nous montrons notre impuissance à seulement contrôler le sucre, le sel, le gras, les pesticides, les colorants, les conservateurs, les ingénieurs de l’industrie avancent. Leurs labos nous concoctent de la viande sans animal, ou de la bidoche clonée, ou encore des nanoaliments — taille: un milliardième de mètre — capables de traverser tous les tissus vivants, cellules comprises. Où sont les études sur leur toxicité ? Nulle part. Elles n’existent pas. Elles viendront peut-être, mais quand il sera trop tard.
Y a-t-il une autre voie? Plus d’une, en réalité. Le mouvement Slow Food, l’agriculture bio, l’alimentation des Karens de Thaïlande, le végétarisme montrent que nous ne sommes pas condamnés à subir la loi des marchands. Mais pour échapper à la bouffe industrielle, il faudrait commencer par accepter de payer le prix réel des aliments. La plupart d’entre nous préfèrent acheter un téléphone portable que de s’acheter du vrai pain et de vrais fruits. La publicité a parfois bon dos, qui permet d’échapper à des questions bien plus dérangeantes. Pour sortir de ce système infernal, il faudrait commencer par relever la tête. Pour l’heure, nous avons la gueule enfoncée dans l’auge.
CHARLIE HEBDO
 

Attention: Inondations et pluies: Vigilance orange dans 11 départements du nord-est

Près de Lyon, après les inondations causées par d'importantes chutes de pluie, le 2 novembre 2008

Les fortes pluies et les risques d'inondation se déplacent vers le nord-est de la France, selon Météo France qui a placé 11 départements en vigilance orange ce vendredi après-midi.

>> Retrouvez les prévisions météorologiques en cliquant ici


En plus de la Côte-d'Or, du Doubs, du Jura, de la Haute-Marne, de la Haute-Saône et de la Saône-et-Loire, déjà placés en vigilance orange jeudi et vendredi matin, Météo France a annoncé une vigilance pour le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, la Meurthe-et-Moselle, les Vosges et le Territoire-de-Belfort.

Les départements de l'Ain, de l'Isère, du Rhône et de la Loire sont en revanche en «fin de suivi» pour la vigilance orange dans la région Rhône-Alpes.

Les précipitations perdurent sur un quart nord-est de la France, écrit Météo France dans son bulletin de 16h00. En revanche il ne pleut plus sur le département de la Loire et les pluies s'atténuent nettement sur le Rhône et le nord de l'Isère.

Depuis hier soir, ont été relevés des cumuls de 35 à 60 mm du Rhône et du nord-Isère à l'Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d'Or et la Haute-Marne. Sur les Vosges et le Haut-Rhin, ainsi que sur le Territoire de Belfort, qui viennent de passer en orange, les premières pluies remontent du sud en s'intensifiant, précise Météo France.

20MINUTES Avec AFP

Journée mondiale de la liberté de la presse: La campagne choc de Reporters sans frontières

La campagne de Reporters sans frontières pour la journée mondiale de la liberté de la presse 2013

MEDIAS - RSF a mis en scène quelques dictateurs en train de faire des doigts ou des bras d'honneur...


Les dictateurs et certains présidents ont du mal avec la liberté de la presse et Reporters sans frontières (RSF) le leur rend bien. Pour la journée mondiale de la liberté de la presse, qui se déroule ce vendredi, l’ONG a dévoilé sa nouvelle campagne choc montrant quelques uns des plus fameux encore en activité (Bachar al-Assad, Kim Jong-un, Vladimir Poutine ou encore Mahmoud Ahmadinejad) en train de faire des doigts ou des bras d’honneur.



RSF a également publié ce vendredi sa liste actualisée des «prédateurs de l’information», soit 39 chefs d'Etat, hommes politiques ou religieux, milices et organisations criminelles qui censurent, emprisonnent, enlèvent, torturent et parfois assassinent les journalistes. «Ces prédateurs de la liberté de l'information sont responsables des pires exactions contre les médias et leurs représentants. Leurs actions sont de plus en plus efficaces: 2012 a été une année historiquement violente pour les acteurs de l'information, avec un nombre record de journalistes tués» (90), a indiqué Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans un communiqué.
Cinq nouveaux entrants dans la liste
Cette année, quatre «prédateurs» sortent de la liste quand cinq autres font leur entrée. Les cinq nouveaux prédateurs regroupent le nouveau président chinois Xi Jinping, le groupe djihadiste Jabhat Al-Nosra en Syrie, les membres et partisans des Frères musulmans en Egypte, les groupes armés baloutches du Pakistan et les extrémistes religieux des Maldives. Quatre prédateurs en sortent: l'ancien ministre somalien de l'Information et des Télécommunications, Abdulkadir Hussein Mohamed, le président birman Thein Sein, dont le pays connaît une ouverture sans précédent, malgré une situation instable, l'organisation basque ETA, qui a annoncé la fin définitive de ses actions armées, ainsi que les forces de sécurité du Hamas et de l'Autorité palestinienne, dont les exactions «sont en sensible diminution».
20MINUTES