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3.10.12

Facebook, ou l'anti-démocratie!

Le gouvernement francais a demandé aujourd'hui à Facebook de lui transmettre "avant la fin du mois de novembre" les mesures qu'elle compte prendre pour respecter les recommandations en particulier de la Cnil en matière de protection des données personnelles.

La semaine dernière, des utilisateurs français de la plate-forme sociale avaient inondé le web de témoignages où
ils affirmaient que des messages privés apparaissaient par erreur sur leur profil public, un dossier dont s'étaient saisis le gouvernement et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).

Après avoir mené ses propres analyses,
la Cnil a indiqué aujourd'hui que "les messages incriminés par de nombreux utilisateurs semblent être exclusivement des messages +mur-à-mur+ et non des messages envoyés par l'intermédiaire de la messagerie privée de Facebook". L'autorité a aussi souligné que les modifications "récurrentes et unilatérales" des règles de confidentialité du site pouvaient expliquer la confusion des abonnés.

Les ministres du Redressement productif
Arnaud Montebourg et de l'Economie numérique Fleur Pellerin ont indiqué dans un communiqué avoir demandé à Facebook de leur faire parvenir avant fin novembre les mesures qu'elle "compte prendre pour respecter les recommandations de la Cnil et du G29", le groupe des Cnil européennes.
"La société américaine doit prendre ses responsabilités"
Selon eux, "à l'issue de plusieurs entretiens, la Cnil a constaté que Facebook ne respectait pas ses recommandations ni celles du G29". "La modification inopinée de la présentation des données a perturbé les utilisateurs en faisant ressurgir d'anciens messages à caractère personnel", ont-ils souligné. "Au cours des dernières années, Facebook a modifié, à de très nombreuses reprises, l'interface des usagers et les règles d'utilisation afférentes".

"Au regard de sa taille et de son utilisation quasi-quotidienne par de nombreux Français, la société américaine doit prendre ses responsabilités pour empêcher que des situations similaires ne se reproduisent", ont poursuivi les ministres, réclamant des conditions d'utilisations "simples, compréhensibles et faciles à mettre en oeuvre".

"Il est anormal que le site soit ergonomique quand il s'agit d'envoyer un message ou une vidéo, mais qu'il devienne bloquant dès lors qu'il s'agit de contrôler les paramètres relatifs à la vie privée de ses utilisateurs", ont-ils relevé.
LE FIGARO

2.10.12

Kadhafi aurait été assassiné par un agent secret français

Le président français Nicolas Sarkozy recevant Mouammar Kadhafi à l'Elysée le 10 décembre 2007.
Le président français Nicolas Sarkozy recevant Mouammar Kadhafi
à l'Elysée le 10 décembre 2007.

D’après le quotidien italien Il Corriere della Sera, le colonel Kadhafi aurait été tué par un agent secret français avec la complicité de Damas. Pourquoi ? Parce que le dictateur libyen menaçait de faire des révélations sur le financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007. Pour le régime syrien, il s’agissait de resserrer les liens avec la France.
Ce serait donc un “agent étranger”, et non les Brigades révolutionnaires libyennes, qui aurait tué Muammar Kadhafi d’une balle dans la tête le 20 octobre 2011, près de Syrte. Ce n’est pas la première fois que la version officielle de la mort du Colonel est mise en doute en Libye ou à l’étranger. Mais cette fois, c’est Mahmoud Jibril lui-même, ancien Premier ministre du gouvernement transitoire et aujourd’hui pressenti pour diriger le pays après les élections parlementaires du 7 juillet [son parti a obtenu la majorité], qui relance l’hypothèse d’un complot ourdi par des services secrets étrangers. “C’est un agent étranger infiltré dans les Brigades révolutionnaires qui a tué Kadhafi”, a déclaré ce dernier lors d’un entretien accordé à la chaîne de télévision égyptienne Dream TV, au Caire, où il participait à un débat sur le “printemps arabe”.



Un barbouze était donc présent au moment du lynchage de Kadhafi par les rebelles. Au sein des cercles diplomatiques occidentaux présents dans la capitale libyenne, la théorie officieuse la plus répandue est que, si des services étrangers sont effectivement impliqués, “alors il s’agit presque certainement des Français”. Et d’ajouter : “Le fait que Paris ait voulu éliminer le colonel Kadhafi est un secret de polichinelle.” Le raisonnement est bien connu : dès les premiers signes de soutien de l’OTAN à la révolution, en grande partie sous l’impulsion du gouvernement de Nicolas Sarkozy, Kadhafi a menacé de révéler les détails de ses liens avec l’ancien président de la République, à commencer par les millions de dollars versés pour financer sa campagne électorale en 2007. “Sarkozy avait toutes les raisons de faire taire le raïs au plus vite”, nous ont répété samedi 29 septembre des sources diplomatiques européennes à Tripoli. Une thèse renforcée par des révélations obtenues par le Corriere della Sera il y a quatre jours à Benghazi.



La trahison de Bachar El-Assad


Là-bas, Rami El-Obeidi, ancien responsable des relations avec les agences de renseignements étrangères pour le compte du Conseil national de transition jusqu’à mi-2011, nous a révélé comment l’OTAN avait pu localiser la cachette de Kadhafi après la libération de Tripoli par les révolutionnaires entre le 20 et le 23 août 2011. “À l’époque, on pensait qu’il s’était enfui dans le désert, en direction de la frontière sud de la Libye”, explique Obeidi. Mais en réalité, il s’était réfugié dans son fief de Syrte avec son fils, Mutassim, qui dirigeait les dernières troupes encore en état de combattre. Obeidi ajoute : “Là, le raïs a essayé de communiquer, grâce à son téléphone satellite Iridium, avec certains de ses fidèles qui avaient trouvé refuge auprès de Bachar El-Assad, en Syrie. Parmi eux, il y avait notamment son disciple chargé de la propagande télévisée, Youssef Shakir. Et c’est justement le chef d’État syrien qui a transmis le numéro de téléphone satellitaire de Kadhafi aux services secrets français.” La raison ? “En échange, Assad aurait obtenu de Paris la promesse de limiter les pressions internationales sur la Syrie en vue de faire cesser la répression contre le peuple en révolte.” Localiser le téléphone satellite et son propriétaire aurait ensuite été un jeu d’enfant pour les experts de l’OTAN. Si cette thèse venait à être confirmée, nous pourrions en déduire que ce fut la première étape vers la fin tragique du dictateur, quelques semaines plus tard.
COURRIER INTERNATIONAL

Soutien à Charlie Hebdo et à la liberté d'expression

 Vous avez été des milliers à nous témoigner votre soutien, nous avons reçu des messages du monde entier, y compris de pays où il est interdit de rire de quoi que ce soit et encore moins d’un prophète. Beaucoup d’entre vous nous demandent comment nous aider. C’est simple, il suffit de nous lire aussi souvent que vos moyens le permettent. C’est vous qui faites vivre la presse libre autant que nous.
Et puis vous pouvez aussi signer cette pétition de soutien afin de montrer aux intellectuels compassés, aux politiques résignés et à la bourgeoisie adepte du bon goût et de la censure que le pire scandale dans un pays libre n’est pas d’abuser de la liberté d’expression, mais de craindre de s’en servir.
Au nom de toute l’équipe, merci d’être à nos côtés.

Pétition de soutien à Charlie Hebdo et en faveur de la liberté d'expression
Nous, lecteurs ou non-lecteurs de Charlie Hebdo,
affirmons que la liberté de la presse ne s’arrête pas où commencent les menaces et les intimidations d’une poignée d’excités relayés et légitimés par des politiques et des intellectuels pétochards. Si la liberté d’expression a des limites, celles-ci sont fixées par la loi, pas par la violence ou la promesse de violence.
En publiant des dessins représentant Mahomet, Charlie Hebdo n’a usé que de son droit à la satire. Charlie Hebdo est un journal de mauvais goût ? Qu’est-ce que serait un journal satirique de bon goût ?
Il serait permis de caricaturer le pape, Jésus, Moïse, Bouddha, Marx, Napoléon, notre belle-mère, mais pas Mahomet ? Qu’est-ce qui justifierait une telle discrimination ?
La véritable insulte, c’est suggérer que les musulmans ne sont pas des croyants et des citoyens comme les autres dans la mesure où le second degré et la modération leur seraient inaccessibles.
Avec Charlie Hebdo, nous disons, oui, on peut rire de tout, mais personne n’est obligé !

 Pour signer la pétition, c'est ici

CHARLIEHEBDO

Soupçons de match truqué: Nikola Karabatic mis en examen et au chômage

Le joueur Nikola Karabatic lors de la demi-finale du tournoi de handball masculin des Jeux Olympiques de Pékin, le 22 août 2008

Nikola Karabatic, icône du handball français, a été mis en examen mardi soir à Montpellier pour escroquerie dans l'affaire des soupçons de match truqué et «mis au chômage», tout comme son frère Luka, a annoncé un de leurs avocats, Me Jean-Marc Phung.
 
Sa remise en liberté a été assortie d'une mesure de contrôle judiciaire prévoyant une caution, dont le montant n'a pas été communiqué par ses avocats. Il lui a également été signifié une interdiction de rencontrer l'encadrement du club et les autres protagonistes du dossier, ce qui équivaut à une «mise au chômage», a précisé Me Phung.

Nikola Karabatic nie avoir parié

«Est-ce que j'ai parié? Non, je n'ai pas parié», a assuré le joueur aux magistrats instructeurs, selon les termes de sa déclaration lue par un autre de ses conseils, Me Eric Dupont-Moretti, à la sortie du tribunal. «Est-ce que ma copine a parié? Oui. Est-ce qu'elle m'a mis au courant? Oui. Pourquoi a-t-elle parié? Ça fait deux ans qu'elle suit l'équipe de Montpellier, elle s'y connaît dans le championnat», a dit le handballeur, expliquant le choix de sa compagne de parier sur la défaite de Montpellier après celle concédée devant Nîmes alors que son équipe jouait le titre.
«Ce garçon dit au juge: “C'est un cauchemar pour moi, parce que le handball, c'est ma vie et celle de mon père avant moi"», a ajouté Me Dupont-Morett,i qui a annoncé son intention de faire appel des conditions du contrôle judiciaire interdisant aux frères Karabatic de jouer.
Au total, onze personnes, dont trois autres joueurs -Primoz Prost (MAHB), Samuel Honrubia et Mladen Bojinovic (PSG)- ont été mises en examen pour «escroquerie par manoeuvre frauduleuse, en l'espèce en étant en possession d'information selon laquelle des joueurs de l'équipe de handball de Montpellier s'étaient entendus préalablement pour modifier ou altérer le déroulement normal de la rencontre entre Cesson et Montpellier» du 12 mai.
20 MINUTES

1.10.12

Bayonne chavire de bonheur !

Bayonne chavire de bonheur - Rugby - Top 14

Une fois n’est pas coutume, ce 103e derby basque fut de toute beauté. Joué dans des conditions idéales, il n’a pas été émaillé par le moindre incident, et a mis en scène deux équipes clairement venues en découdre à la régulière. En revanche, il s’inscrivit dans la tradition en se soldant par un chassé-croisé haletant. Dos au mur, car en position de relégable avant la rencontre, les Bayonnais avaient le choix: vaincre ou mourir. Fort heureusement pour eux, ils ont opté pour la première solution. Animés d’une incroyable rage de vaincre symbolisée par une défense percutante qui mis sur le reculoir les Biarrots à de nombreuses reprises, les protégés de Lanta et Deylaud l’ont emporté sur le fil, dans les arrêts de jeu, sur une pénalité obtenue par un maul pénétrant initié à hauteur des 40 mètres. Enfin libéré, le buteur bayonnais, Benjamin Boyet, pouvait enfin lever un poing rageur au public d’Aguilera, après de longues, très longues, semaines de doute et de souffrance. Dire que quelques minutes plus tôt, les Biarrots étaient encore devant au score (15-13), grâce à une pénalité tapée en coin par Julien Peyrelongue...
Les Bayonnais au bout du courage
Comment s’est dessinée cette victoire ? Tout d’abord, elle s’est construite sur une agressivité défensive bayonnaise de tous les instants. Haare, Bernad, Iguiniz, Marmouyet, Senekal, Boutaty et le capitaine Chisholm ont constamment agressé l’attaque biarrote pour annihiler ses mouvements. Résultat, les Biarrots furent considérablement gênés, et commencèrent à douter à force de buter contre ce mur. L’exemple le plus frappant fut à la demi-heure de jeu, quand Biarritz, en supériorité numérique, pilonna sans succès des Bayonnais acculés sur leur ligne. Trop pressé de marquer, le deuxième ligne Erik Lund rampa pour aplatir, et fut sanctionné. Assurément le tournant du match. Ensuite, ce succès fut également facilité par la maladresse du jeune ouvreur biarrot Jean-Pascal Barraque, qui manqua deux pénalités à sa portée dans le premier acte.
Enfin, à défaut de se montrer dominatrice en conquête, la formation bayonnaise a su se montrer opportuniste, et marquer quand il le fallait: soit au pied, soit à la main, par l’intermédiaire du centre Thibault Lacroix, enfin de retour dans le groupe pour ce derby basque. Marqué dès la douzième minute, l’essai trouva son origine dans un renversement bien senti de Cédric Garcia (remplaçant de Mike Phillips, suspendu) qui trouva Scott Spedding. L’arrière transmit à Guillaume Bernad, qui retrouvait Manu Ahotaeiloa à l’intérieur. Le centre résista à deux plaquages, avant de transmettre à Lacroix. Bayonne lançait idéalement son match, pour le résultat que l’on connait. A l’issue du match, le capitaine biarrot Damien Traille parlait du bon début de saison de son équipe au passé. Benjamin Boyet, lui, y voyait une lueur d’espoir pour l’avenir. Comme si un seul match pouvait faire basculer toute la saison de deux équipes. Mais là est bien la magie du derby basque...