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5.4.12


A COUP SÛR

C’est décidé, je partirai ce jour-là.
Jour triste mais teinté de gloire.
Il me suffira d’une seule fois
Ce sera mon grand soir.

J’en ai vu des tentatives. Certaines
Vaines et sans sincérité ; d’autres
Couronnées de succès et embaumées
De flamboyants et odorants cyprès.

Ce soir-là je partirai avec regret.
Celui d’abandonner les êtres aimés
Qui continueront de m’aimer au-delà
Du souvenir.

Bien sûr, serai-je un peu triste de  
Partir assez tôt vers l’absolu, mais
Dès que le glas sonnera, m’en irai
Sans tristesse ni haine.

Rio de Janeiro, le 4 avril 2012.

JMIRA

Sarkozy à la Réunion: casse-toi, pauv'con!

Richard Descoings : décès brutal du directeur de Sciences Po (© Reuters)

"Un jeune homme a insulté le président de la République en lui serrant la main. Il a été interpellé par la garde rapprochée de M. Sarkozy et remis à la police aux frontières", a déclaré à l'AFP le directeur de cabinet du préfet de La Réunion, Benoit Huber.
Le président et candidat de l'UMP s'apprêtait à monter en voiture
  
lorsqu'il a voulu aller serrer les mains des militants UMP sur place. En s'approchant des barrières, un jeune homme lui a alors lancé "pauvre con, pauvre con, on va te faire la mort dans les urnes". Nicolas Sarkozy n'a pas réagi et a poursuivi son bain de foule, continuant de lancer des "merci, merci" en saisissant les mains se tendant vers lui.
Peu de temps auparavant, le jeune homme, âgé de 23 ans selon une source policière, avait été pris à partie par une militante UMP qui l'a frappé avec son sac après qu'il eut une première fois invectivé Nicolas Sarkozy avec les mêmes mots, selon des témoins sur place.
Selon M. Huber, il appartient désormais au procureur de la République de décider des suites éventuelles de l'incident.

3.4.12

Texte - Jolis temps disparus

 

JOLIS TEMPS DISPARUS


Petit à petit s’est délité
Le sentiment merveilleux
Du bonheur quotidien, de
Ces joies belles et fugaces
Qui emplissaient la vie
Qui rendaient heureux sinon
Insouciant.

Les jours se succédaient
Paisibles et innocents
Entrecoupés, ca et là de
Petits évènements communs
De la vie jolie et simple
Des gens heureux, sans
Histoire.

Les amis qui s’invitaient
La voiture souvent en panne
La télé en noir et blanc
Pas de téléphone portable
Pas de « toile » à l’horizon
Les fins de mois difficiles, mais
L’amour.

Tendresse de ses parents,
L’arrivée de petits êtres souriants
Beaux et innocents qui allaient
Être enfants, adolescents
Le bonheur de Papy et Mamy
Dernière joie à l’aube de la vie
Attendrissant.
La fête toujours présente, régnait
Pas de journée sans amis, sans famille
Ou alors, la Terre s’arrêtait un temps
Pour repartir de plus belle comme
Pour rappeler qu’il fallait vivre, vite
Sans se retourner dans une folle
Farandole.

Et, soudain, la vieillesse. Le matérialisme
ne se nourrit point d’idéaux. La rêverie
n’aide pas à être mais, parfois, à paraître un
Être, étrange se situant à l’orée d’un Univers
Bizarre, souvent honni  par la Communauté.
Mais, se souvenir du temps joli cela fait du
Bien.

Andorre, 22 juillet 2010 – Rio de Janeiro, 2 de fevereiro de 2012.

JMIRA

2.4.12

L'image du jour 02-04-2012

Andorre en...Argentine - A l'assaut du glacier Vinciguerra A l'assaut du glacier Vinciguerra
Vue du glacier Vinciguerra, en arrière-plan, dans le Valle de Andorra, près d’Ushuaia, la ville la plus au sud d’Argentine, dans la province patagonienne de Tierra del Fuego

1.4.12

Exclusif : en cas de défaite, Sarko emménagerait en Belgique !



EXCLUSIF
Le candidat président aurait “craqué à distance” sur une 4 facades uccloise de 800 m2. Coût de la probable transaction : entre 8 et 9 millions d’euros
UCCLE Les habitants du sud du 1180, code postal de la plus huppée des communes bruxelloises, pourraient bien, si la roue politique ne tourne pas en sa faveur d’ici une vingtaine de jours, accueillir un voisin de prestige. D’envergure internationale.
Pour mémoire, le toujours actuel chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy, candidat-président (ou l’inverse, c’est selon), avait fait savoir avec grand bruit au micro de Jean-Jacques Bourdin (RMC) qu’en cas de défaite lors de l’éléction présidentielle qui se profile, il quitterait la politique. Il ne s’était, ceci dit, pas prononcé sur ses plans exacts de reconversion, si son programme et son verbe ne rencontraient pas les aspirations des Français dans les urnes. Nous sommes aujourd’hui en mesure de vous en dire un peu plus.
En cas de défaite, Nicolas Sarkozy aurait inscrit dans son agenda une piste très privilégiée qui ne laissera insensible aucun Belge : un déménagement de l’Elysée vers la capitale belge ! Les mesures fiscales que la gauche prévoit d’imposer constituent un argument de poids dans cet improbable mais potentiel exil. Il y a mieux : Nicolas Sarkozy a toujours apprécié la Belgique, sa famille aussi. De plus en plus familier avec notre capitale, qu’il joint à chaque conseil des ministres européen, il aurait confié à sa femme Carla Bruni le désir lointain de s’installer chez nous. Un autre lien d’amitié lie la famille Sarkozy à Bruxelles : Pierre, le fils DJ du président français, est très proche du petit-fils de feu Raymond Barre, résident bruxellois depuis plusieurs années et lui aussi grand amateur de musique puisqu’il dirige un groupe de rock’n’roll en devenir. Pierre aurait déjà souvent joué dans le studio du petit-fils Barre, installé dans la cave du papa, à l’orée du bois de la Cambre.
Toujours d’après nos sources, Nicolas Sarkozy aurait, à deux reprises au moins, mandaté un émissaire personnel pour dénicher un bien de qualité dans le quartier français de Bruxelles. Démarche dont le néo-ucclois Didier Reynders se serait déjà, dit-on, félicité. L’agence Villa-Prestige reconnaît à demi-mot avoir été contactée par ce mystérieux émissaire. “Les choses avancent”, admet un employé de l’agence immobilière. D’après ce que je sais sur ce dossier, que je ne traite pas personnellement puisqu’il est entre les mains de notre directeur, un émissaire de Monsieur Sarkozy aurait posé une option temporaire sur une splendide maison uccloise. Avec clause de rétractation en cas d’issue favorable dans la course à la candidature. Il n’en a toutefois encore eu que des échos – enthousiasmés – de ses proches, ainsi que des photos, vidéos et, bien sûr, les plans.”
Notre interlocuteur parle carrément d’un “coup de foudre à distance”, renforcé par l’avis de Pierre Sarkozy : “Cet émissaire est revenu à Bruxelles en tout début de semaine pour visiter une deuxième fois la maison. Il était accompagné d’un jeune homme tout à fait sympathique. Mon directeur m’a confié avoir reconnu ce jeune homme. Il s’agissait de Pierre Sarkozy. C’est assez incroyable, non ? !” .
D’abord hésitant entre deux biens séparés de quelques kilomètres, le clan Sarkozy aurait craqué sur une construction rénovée des années 1970, 4 facades, pour un volume habitable de 800m2. Fourchette de la valeur du bien : entre 8 et 9 millions d’euros. “Ses exigences étaient assez précises : il désirait disposer d’un grand jardin où son plus jeune fils, Louis (15 ans), paraît-il grand amateur de Zinedine Zidane, aurait pu donner libre cours à ses talents footballistiques.”
Ce n’est pas tout. Grand amateur de sport, le président plaçait en tête de ses demandes l’existence d’un sous-sol aménageable en salle de fitness, ainsi que la présence d’un coin vert et valonné pour ses joggings matinaux et ses escapades cyclistes. “Vu le relief ucclois et la présence de la forêt de Soignes à un jet de pierre, Monsieur Sarkozy ne sera pas déçu. Je sais également qu’un bureau de réception, sis avec vue sur le jardin plein sud-est, sera transformé en studio d’enregistrement pour son épouse Carla Bruni. D’après l’émissaire de Nicolas Sarkozy, c’est lorsque le soleil est à midi que l’auteure de Quelqu’un m’a dit se sent la plus inspirée artistiquement… Des contacts pour l’isolation acoustique ont d’ores et déjà été entrepris avec les techniciens qui ont travaillé sur le très réputé studio ICP, situé à Ixelles.”
Ce ne sera pas le plus gros poste de la liste des travaux, en cas de déménagement sarkozyen : pour l’heure, un simple portique en fer forgé isole la maison de la voie publique. Très pointilleux sur la sécurité, Sarko envisage également d’y installer l’attirail complet afin d’éviter toute intrusion.
Contactée par nos soins hier, l’un des porte-parole du président sortant n’a bien évidemment fait aucun commentaire officiel sur cette information, la qualifiant même de “balivernes” .
L’affaire n’est néanmoins pas bouclée. Boosté par sa gestion de la tragédie de Toulouse, Sarko le puncheur est crédité, dans un dernier sondage réalisé par le CSA, de 30 % d’intentions de vote au premier tour, contre 26 % pour son alter ego socialiste. La défaite de la France Forte et la venue à Bruxelles de l’omniprésident est encore loin d’être acquise.

POISSON D'AVRIL!

Nuit d'émeute après une manifestation anticapitaliste




Une manifestation anticapitaliste a largement dégénéré et a tourné à l'émeute. Quinze policiers ont été blessés, dont un grièvement.

Quinze policiers allemands ont été blessés, dont un grièvement, dans des affrontements avec des militants anticapitalistes qui ont éclaté samedi à Francfort et se sont poursuivis jusque dimanche matin.
L'un des blessés est grièvement touché, ont rapporté les forces de l'ordre.
Les heurts ont éclaté lorsque la police a tenté d'interpeller plusieurs des manifestants qui avaient arrosé la façade du siège de la Banque centrale européenne (BCE) de peinture et s'étaient attaqués à des véhicules des services de secours.
Un agent a été admis en soin intensifs après avoir été pris à partie par un groupe. Ses collègues qui tentaient de lui venir en aide se sont heurtés à un déchaînement de violence, précise la police, qui fait état de 465 arrestations.
Selon le mouvement M31, à l'origine de la manifestation, 200 casseurs s'étaient glissés par les 6000 manifestants qui ont défilé à l'occasion de cette «journée anticapitaliste». (ats/Newsnet)
LA TRIBUNE DE GENEVE

Petit sarko: sans lui, tout devient possible!

A demonstrator wears a mask representing President Sarkozy during a demonstration in Paris


SANS LUI
TOUT DEVIENT
POSSIBLE!

L'image du jour 01-04-2012

L'initiative Earth Hour au Chili

Paris, ça va mal!


Nancy, qui a battu le PSG à Marcel-Picot, s'était déjà imposé à Paris au match aller. (L'Equipe)

Les esprits parisiens étaient rongés par le doute après deux matches nuls face à Caen (2-2) et Bordeaux (1-1) en Ligue 1 et une défaite en Coupe de France contre Lyon (1-3). Le déplacement à Nancy soldé par un revers (2-1) n'a rien arrangé. Carlo Ancelotti avait pourtant phosphoré pour en finir avec cette mauvaise série. En laissant sur le banc Sakho, Maxwell et Nene tandis que, par prudence, Thiago Motta était envoyé dans les tribunes pour cause d'adducteurs douloureux avec Alex, l'entraîneur italien avait largement modifié le visage de son équipe.

Mollo flambe

Mais cela n'a pas suffi à transformer radicalement le Paris-SG. Les premiers effets positifs ne sont apparus qu'en seconde période, après quarante-cinq premières minutes franchement bancales. L'égalisation de la tête de Sissoko (1-1, 50e) sur un centre d'Armand laissait penser qu'une rédemption parisienne était possible. Car jusqu'au deuxième but de la saison de l'international malien, Marcel-Picot s'était régalé de l'entrain de l'ASNL. Mollo, repérable à ses baskets vertes fluo et surtout à son aisance technique et à sa vivacité, s'était mis le public nancéien dans la poche en offrant une passe décisive à B. Traoré (1-0, 19e). Au contraire, le PSG, sauvé par la barre sur un tir d'André Luiz (21e) puis par Sirigu face à B. Traoré, pouvait s'estimer heureux d'une addition qui aurait pu être plus lourde.

Paris égalise, puis craque

Après l'égalisation de Sissoko, Paris aurait pu assommer des Lorrains au bord de la rupture. Les occasions - Hoarau (53e, 59e), Armand (57e, Menez, 63e) - les Parisiens les ont eues. Mais l'ASNL a laissé passer ces instants pénibles pour mieux se ressaisir et arracher grâce à Mollo, bien secondé par Moukandjo (2-1, 89e), une victoire qui la rapproche un peu plus du maintien. Le Paris-SG, qui encaisse sa première défaite en Ligue 1 sous l'ère Ancelotti, s'enfonce plus que jamais dans le doute, offrant à Montpellier les plus beaux espoirs...

30.3.12

Vérité et "Petit sarko" ne font pas bon ménage



Par Paul Quinio
A trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le soupçon demeure. Il s’est même renforcé cette semaine après la publication dans la presse de documents signés par le juge d’instruction bordelais Jean-Michel Gentil. Nicolas Sarkozy a-t-il bénéficié en 2007, de la part de la famille Bettencourt, de financements illégaux pour sa campagne électorale ? Rappelons qu’il n’existe pour l’instant pas de preuve pour l’affirmer. Il faut aussi souligner que l’instruction se déroule dans des conditions d’indépendance a priori irréprochables. La justice est saisie, laissons-la travailler à l’établissement de la vérité. C’est sage. Même si Jacques Chirac, protégé par la même immunité présidentielle, a été jugé trop tardivement, il est heureux que le temps de la justice diffère de celui de la politique et des médias. Mais une campagne électorale est un moment démocratique spécifique, et interpeller le chef de l’Etat sur cette question majeure relève du devoir politique et médiatique. Eva Joly a eu raison, dans nos colonnes mercredi, de demander à Nicolas Sarkozy de s’expliquer, sans se contenter pour toute réponse du «Circulez, il n’y a rien à voir» habituel. Il faut continuer à regarder ces comptes de près, sans que la majorité crie, comme son Premier ministre cette semaine, au complot.
LIBERATION