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Nuit d'émeute après une manifestation anticapitaliste




Une manifestation anticapitaliste a largement dégénéré et a tourné à l'émeute. Quinze policiers ont été blessés, dont un grièvement.

Quinze policiers allemands ont été blessés, dont un grièvement, dans des affrontements avec des militants anticapitalistes qui ont éclaté samedi à Francfort et se sont poursuivis jusque dimanche matin.
L'un des blessés est grièvement touché, ont rapporté les forces de l'ordre.
Les heurts ont éclaté lorsque la police a tenté d'interpeller plusieurs des manifestants qui avaient arrosé la façade du siège de la Banque centrale européenne (BCE) de peinture et s'étaient attaqués à des véhicules des services de secours.
Un agent a été admis en soin intensifs après avoir été pris à partie par un groupe. Ses collègues qui tentaient de lui venir en aide se sont heurtés à un déchaînement de violence, précise la police, qui fait état de 465 arrestations.
Selon le mouvement M31, à l'origine de la manifestation, 200 casseurs s'étaient glissés par les 6000 manifestants qui ont défilé à l'occasion de cette «journée anticapitaliste». (ats/Newsnet)
LA TRIBUNE DE GENEVE

Petit sarko: sans lui, tout devient possible!

A demonstrator wears a mask representing President Sarkozy during a demonstration in Paris


SANS LUI
TOUT DEVIENT
POSSIBLE!

L'image du jour 01-04-2012

L'initiative Earth Hour au Chili

Paris, ça va mal!


Nancy, qui a battu le PSG à Marcel-Picot, s'était déjà imposé à Paris au match aller. (L'Equipe)

Les esprits parisiens étaient rongés par le doute après deux matches nuls face à Caen (2-2) et Bordeaux (1-1) en Ligue 1 et une défaite en Coupe de France contre Lyon (1-3). Le déplacement à Nancy soldé par un revers (2-1) n'a rien arrangé. Carlo Ancelotti avait pourtant phosphoré pour en finir avec cette mauvaise série. En laissant sur le banc Sakho, Maxwell et Nene tandis que, par prudence, Thiago Motta était envoyé dans les tribunes pour cause d'adducteurs douloureux avec Alex, l'entraîneur italien avait largement modifié le visage de son équipe.

Mollo flambe

Mais cela n'a pas suffi à transformer radicalement le Paris-SG. Les premiers effets positifs ne sont apparus qu'en seconde période, après quarante-cinq premières minutes franchement bancales. L'égalisation de la tête de Sissoko (1-1, 50e) sur un centre d'Armand laissait penser qu'une rédemption parisienne était possible. Car jusqu'au deuxième but de la saison de l'international malien, Marcel-Picot s'était régalé de l'entrain de l'ASNL. Mollo, repérable à ses baskets vertes fluo et surtout à son aisance technique et à sa vivacité, s'était mis le public nancéien dans la poche en offrant une passe décisive à B. Traoré (1-0, 19e). Au contraire, le PSG, sauvé par la barre sur un tir d'André Luiz (21e) puis par Sirigu face à B. Traoré, pouvait s'estimer heureux d'une addition qui aurait pu être plus lourde.

Paris égalise, puis craque

Après l'égalisation de Sissoko, Paris aurait pu assommer des Lorrains au bord de la rupture. Les occasions - Hoarau (53e, 59e), Armand (57e, Menez, 63e) - les Parisiens les ont eues. Mais l'ASNL a laissé passer ces instants pénibles pour mieux se ressaisir et arracher grâce à Mollo, bien secondé par Moukandjo (2-1, 89e), une victoire qui la rapproche un peu plus du maintien. Le Paris-SG, qui encaisse sa première défaite en Ligue 1 sous l'ère Ancelotti, s'enfonce plus que jamais dans le doute, offrant à Montpellier les plus beaux espoirs...

30.3.12

Vérité et "Petit sarko" ne font pas bon ménage



Par Paul Quinio
A trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le soupçon demeure. Il s’est même renforcé cette semaine après la publication dans la presse de documents signés par le juge d’instruction bordelais Jean-Michel Gentil. Nicolas Sarkozy a-t-il bénéficié en 2007, de la part de la famille Bettencourt, de financements illégaux pour sa campagne électorale ? Rappelons qu’il n’existe pour l’instant pas de preuve pour l’affirmer. Il faut aussi souligner que l’instruction se déroule dans des conditions d’indépendance a priori irréprochables. La justice est saisie, laissons-la travailler à l’établissement de la vérité. C’est sage. Même si Jacques Chirac, protégé par la même immunité présidentielle, a été jugé trop tardivement, il est heureux que le temps de la justice diffère de celui de la politique et des médias. Mais une campagne électorale est un moment démocratique spécifique, et interpeller le chef de l’Etat sur cette question majeure relève du devoir politique et médiatique. Eva Joly a eu raison, dans nos colonnes mercredi, de demander à Nicolas Sarkozy de s’expliquer, sans se contenter pour toute réponse du «Circulez, il n’y a rien à voir» habituel. Il faut continuer à regarder ces comptes de près, sans que la majorité crie, comme son Premier ministre cette semaine, au complot.
LIBERATION