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7.6.12

France: La gauche devrait profiter du rejet de la cohabitation - Sondage


Palais Bourbon, Assemblée nationale.

Selon les estimations de l'institut CSA, la gauche atteindrait les 45,5% des suffrages au premier tour des législatives...
La tendance ne s’inverse pas, au contraire. De plus en plus de Français indiquent qu’ils voteront pour un candidat de gauche au premier tour des élections législatives. Avec 45,5% des intentions de vote (soit une hausse d’un demi-point par rapport à la semaine dernière), la gauche se rapproche de son record historique, atteint en 1988 avec 49,2% des voix, rappelle Jérôme Sainte-Marie du département Opinion de CSA.
La droite, elle, est largement devancée avec 33% des intentions de vote. Autre signal: dans leur majorité, les Français continuent de souhaiter qu’il n’y ait pas de cohabitation (48% contre 43%). Le niveau d’intérêt pour la campagne est très fragile: seuls 57% des Français disent s’y intéresser, contre 61% le 12 juin 2007, juste avant le premier tour.

La participation s'annonce faible

Ce désintérêt est plus fort de dix points chez les électeurs de droite que ceux de gauche, «comme s’ils anticipaient la défaite», souligne Jérôme Sainte-Marie. «C’est sûr qu’on ne va pas gagner, confie un cadre de l’UMP. Mais il n’y aura pas pour autant de vague rose. François Hollande l’a tuée en ne respectant pas Nicolas Sarkozy lors de la passation de pouvoir.» L’électorat bayrouiste opère d’ailleurs un basculement en étant 53% à espérer une majorité de droite à l’Assemblée, et donc une cohabitation. «Ils ont peur de la pression fiscale», croit savoir Jérôme Sainte-Marie.
Autre élément susceptible d’amoindrir la victoire de la gauche: la participation qui s’annonce faible. Autour de 60%, selon plusieurs sources. Ce qui devrait réduire le nombre de triangulaires puisqu’un candidat a besoin de recueillir au moins 12,5% du nombre d’inscrits pour pouvoir se maintenir au second tour. Un scénario qui handicapera le FN. Et donc le PS qui aurait pu profiter de la multiplication des confrontations tricéphales.

Euro : dernier verre au bar du "Titanic" ?





Qui parle pour l'euro ? Qui incarne l'union monétaire européenne ? Quelle personnalité de stature internationale court d'un média à l'autre pour rassurer investisseurs et épargnants ? Personne.
On n'en veut ici ni à Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, ni à Jean-Claude Juncker, le patron de l'Eurogroupe, gens sérieux. Mais, en tant que porte-parole potentiels de la monnaie unique, ils sont inaudibles.
Dans les turbulences bancaires espagnoles et dans les remous de l'interminable tragédie grecque, la zone euro paraît sans direction. Elle tangue d'une crise à l'autre, tenue à Londres, à Washington et ailleurs pour responsable d'un climat de défiance générale qui pèse sur la croissance mondiale.
Le placide Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE), l'a dit le 31 mai à Bruxelles : les gouvernements des dix-sept pays membres de l'euro donnent l'impression de ne pas savoir où ils vont. Voilà deux ans qu'ils colmatent les brèches dans le mur d'une monnaie unique s'effritant au fil des maux qui l'assaillent. Ils vont de sommet en sommet - le dernier toujours présenté comme le "der des ders", fournissant enfin à l'union monétaire les instruments nécessaires non pas au fonctionnement optimal d'une zone monétaire, ce serait trop demander, mais à sa survie.

Charest sur la défensive!


charest

Geneviève Lajoie
Photo Jean-François Desgagnés
«Le Grand prix devrait bien se passer. Il n'y a pas de raison pour lesquelles quelqu'un devrait perturber le Grand prix, c'est une activité économique qui est importante, je pense que sur le plan touristique, c'est l'évènement le plus important au Canada, pas uniquement pour Montréal et pour le Québec et quand on s'attaque au Grand prix, ce n'est pas au gouvernement du Québec que les gens s'attaquent, c'est à tous les Québécois», a-t-il déclaré jeudi matin, à l'entrée d'une réunion du caucus des députés libéraux à l'Assemblée nationale.
Le cocktail d'ouverture du Grand prix jeudi soir est une cible annoncée des manifestants. Sur le site web de la CLASSE, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) appel au rassemblement jeudi soir à compter de 17h.
«Le Grand Prix, ce sont des millions de retombées économiques pour les plus riches. Nous ne nous en prenons pas aux travailleuses et travailleurs, qui n'empocheront que les quelques pinottes nécessaires à leur survie économique. Contre l'élite capitaliste !», peut-on lire sur le site web.
La soirée sera animée. Une autre manifestation nue est aussi prévue à compter de 19h30.
«Nous vous invitons à vous joindre à la plus GRANDE manifestation nue de l’Histoire du Québec! Les valeurs sexistes, non-environnementales, élitistes et économiques qui sont véhiculées par ce type d’événement entrent hautement et directement en confrontation avec celles défendues par le mouvement étudiant», peut-on lire dans la description de l'évènement.
La police de Montréal a frappé un grand coup jeudi aux aurores, à quelques heures du Grand prix. Onze personnes étaient ciblées. Huit perquisitions devaient être effectuées, soit sept à Montréal et une à Longueuil, en lien avec des évènements survenus dans le cadre du conflit étudiant. La fille d'Amir Khadir a été arrêtée et le domicile du député de Québec solidaire est l'objet d'une perquisition.
Le ministre Robert Dutil a refusé de faire un lien direct entre l'ouverture du Grand prix et les perquisitions. «Les policiers font leur travail», a-t-il martelé. «J'imagine, et tout le monde se doute bien que les policiers étaient aux aguets puisqu'il y avait des menaces assez explicites concernant le Grand prix», a-t-il tout de même convenu.
Le ministre Raymond Bachand n'a pas caché sa joie. «Quand des gens viennent saccager des bureaux de députés, des universités, des collèges, bien on espère toujours comme citoyen que la police trouve les coupables», a-t-il expliqué.
LE JOURNAL DE MONTREAL

France - Législatives: il faut donner une majorité à la gauche


Législatives: pour Ayrault et Aubry à Lille, le changement de vote, ce n'est plus maintenant

Le Premier ministre et la première secrétaire du PS ont appelé les électeurs à faire preuve de cohérence, en confirmant le vote du 6 mai en faveur de François Hollande. Devant 2000 personnes, à Lille, le duo a ainsi clos la campagne législative avant le premier tour. Reportage.
Entre le match aller à Nantes et le match retour à Lille, cinq jours se sont écoulés, mais le message n'a pas changé: les législatives sont le troisième tour de la présidentielle, et sans une victoire les 10 et 17 juin, le PS perdra tout le bénéfice de la victoire du 6 mai.
"Si les Français ne veulent pas se faire voler la victoire présidentielle, il faut retourner faire la queue dans les bureaux de vote, avance Harlem Désir, numéro 2 du PS. Ils ont eu l'essentiel -faire partir Sarkozy-, maintenant, il faut l'indispensable: offrir à François Hollande une majorité stable et loyale."
Stable, loyale, cohérente, forte, solidaire, les mots se multiplient dans la bouche des socialistes pour réclamer les pleins pouvoirs à la tête de l'Etat. Les mots et les mesures. Car, pour donner envie aux électeurs de poursuivre l'effort, Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault ont énuméré les premières promesses de campagne tenues et celles qui viendront dès que les bancs de l'Assemblée auront rosi.
Et pas question, cette fois-ci, d'évoquer des hausses d'impôts, comme l'avait fait la patronne du PS en début de semaine. Non, là, le tableau est bien plus alléchant. En tout cas pour l'électorat de gauche. Ont déjà été actés: l'augmentation de l'allocation de rentrée, le plafonnement de 1 à 20 des salaires, l'abrogation de la circulaire Guéant, la possibilité de partir à la retraite à 60 ans... Place désormais aux contrats de génération, aux emplois d'avenir, à la décence concernant les parachutes dorés, les retraites chapeau et les stocks option.

Angela Merkel ou la démolition du sud de l'Europe



Angela Merkel a déclaré ce jeudi matin à la télévision allemande souhaiter "plus d'Europe", assortie d'une "union budgétaire". Des propos qui masquent à peine la position toujours ferme de l'Allemagne vis-à-vis de la crise de la zone euro.
La chancelière allemande Angela Merkel s'est exprimée ce matin devant la télévision publique ARD à propos d'une éventuelle union politique au sein de la zone euro. Elle a ajouté par ailleurs que ce projet était nécessaire, même si cela devait impliquer une Europe à deux vitesses. "Nous ne devons pas rester immobiles parce que l'un ou l'autre (pays) ne veut pas encore suivre" a décrété Angela Merkel. "Nous avons besoin de plus d'Europe (...) d'une union budgétaire (...) et nous avons besoin avant tout d'une union politique. Nous devons, pas à pas, abandonner des compétences à l'Europe".
Une déclaration qui fait suite à l'entretien téléphonique d'hier entre la chancelière et le président américain Barack Obama. Ce dernier, pour qui les conséquences du climat économique européen risquent de lui coûter sa réélection, a souligné la nécessité de trouver "un plan immédiat pour résoudre la crise" et renforcer la zone euro.
Un pas en avant, un pas en arrière.

Grèce - Rena Dourou : "L’Aube Dorée a depuis longtemps, en toute impunité, imposé sa loi "

La députée de Syriza, a été agressée, ce matin, sur la plateau de la chaîne grecque Antenna 1, par un député de Chryssi Avghi, l’extrême-droite néofasciste, lors d'un débat en vue des législatives du 17 juin prochain. Elle réagit en exclusivité pour l’Humanité.fr.
Rena Dourou, vous avez été agressée sur un plateau télévision par un député de Chryssi Avghi. Pourquoi ? L’extrême-droite se sent-elle décomplexée suite aux résultats des élections du 6 mai ?
Rena Dourou. L’extrême droite se sent surtout décomplexée en raison de la politique menée par les deux partis qui sont au pouvoir depuis des décennies, leur peu de considération pour la politique d’immigration. En fait, les socialistes et les conservateurs ont laissé faire les fachos dans les banlieues dites « difficiles » où l’Aube Dorée a depuis longtemps, en toute impunité, imposé sa loi, c’est-à-dire sa violence contre les étrangers, en présentant cette violence comme une « solution efficace » face à l’ immigration.
Pourquoi Syriza et le KKE ont-ils été visés lors de cet acte de violence ?
Rena Dourou. Ces deux partis ont été visés parce que la Gauche a toujours été la cible préférée de l’extrême droite. Mais pour ce qui est de SYRIZA, il faut souligner que la rhétorique électorale adoptée récemment par la Nouvelle Démocratie [le parti de droite, NDLR] à l’égard de notre parti, emploie un argumentaire qui fait penser à un retour aux origines d’une droite dure, avec des relents d’anticommunisme primaire...
Comment la situation politique évolue-t-elle en Grèce ?
Rena Dourou. La crise économique est en train de se transformer en crise de démocratie, comme on l’avait déjà souligné depuis le début de la crise de la dette. Il n’est aujourd’hui plus seulement question de sauver l’économie mais notre démocratie.
L'HUMANITE

L'image du jour 07-06-2012

Nage en eaux troubles

Un homme nage dans les eaux polluées d’un étang aux côtés de son buffle, en cette Journée Mondiale de l’Environnement, dans la banlieue de Jammu.

5.6.12

L'image du jour 04-06-2012

Crash à Lagos: La ville en plein chaos

Scène de désolation  - Crash à Lagos: La ville en plein chaos  - ParisMatch.com

Un immeuble de deux étages du quartier pauvre et densément peuplé d'Ishiga à Agege, un faubourg de Lagos, la capitale économique du Nigeria, a été touché de plein fouet par le Boeing MD83 de la compagnie Dana Air dimanche soir. Les causes de ce drame n’ont pas encore été établies mais les pilotes auraient signalé un problème de moteur. S’il n’y a aucun survivant parmi les 153 personnes à bord de l’avion, les autorités du pays n’ont pas encore pu établir le bilan des morts et des blessés au sol. Elles recherchent à présent les boîtes noires de l’appareil. Après la catastrophe, des milliers d’habitants se sont rendus sur les lieux, rendant plus difficile encore le travail des secouristes.Photo REUTERS/Akintunde Akinleye

4.6.12

Français de l'étranger : l'UMP prend une valise


Frédéric Lefebvre

Frédéric Lefebvre, candidat UMP dans la première circonscription des Français de l'étranger (Etats-Unis, Canda) Photo : Chauveau/Sipa

Ça s'annonce mal pour l'UMP. Les expatriés qui ont voté ce week-end pour le premier tour des législatives, une semaine avant leurs compatriotes, ont placé la gauche en tête dans la majorité des circonscriptions. Au total, les socialistes sont en pole position dans six d'entre elles, leur allié Europe-Ecologie Les Verts étant bien parti dans une septième, selon les résultats provisoires annoncés lundi (les définitifs le seront "au plus tard à minuit").
Un très bon résultat se profile donc pour la gauche : avant ce scrutin inédit, le sénateur socialiste des Français de l'étranger, Richard Yung, assurait à Metro qu'elle pouvait, "malgré un découpage défavorable", espérer l'emporter "dans quatre, voire cinq des onze circonscriptions" des Français de l'étranger. Les résultats sont "très encourageants", a savouré Martine Aubry. Jean-Marc Ayrault a enfoncé le clou : ce n'est "pas vraiment ce qu'espérait l'UMP".
Mauvais voyage pour Lefebvre
Symbole de la contre-performance électorale de la majorité sortante, le score de Frédéric Lefebvre. L'ancien secrétaire d'Etat chargé du commerce, qui souffrait, à sa décharge, d'une forte concurrence à droite, est largement devancé aux Etats-Unis et au Canada. Il n'obtient que 22,08% des suffrages, contre 39,65% à son adversaire socialiste dans la première circonscription, celle dans laquelle le plus d'électeurs (157 363) étaient appelés à voter.
A l'inverse, le secrétaire national du PS à la coopération, Pouria Amirshahi, frôle l'élection dès le premier tour en Afrique du nord et de l'ouest, en recueillant 47,23% des voix. A noter que l'ancien porte-parole de l'UMP Dominique Paillé, qui se présentait sous l'étiquette du Parti radical, sort par la petite porte après avoir déjà échoué en 2008 à se faire élire comme sénateur des Français de l'étranger : il est éliminé avec seulement 2,79% des voix dans le Benelux. Une circonscription dans laquelle la droite partait favorite, mais où l'ancienne ministre UMP Marie-Anne Montchamp arrive loin derrière le socialiste Philip Cordery (21,15% contre 30,38%).
Tout reste néanmoins ouvert : alors qu'un peu plus d'un million d'expatriés était appelé aux urnes ce week-end, après avoir eu la possibilité de voter par Internet, la participation n'a oscillé qu'entre 13,4% à 24%. Sera-t-elle plus forte au second tour ? Les Français de l'étranger répondront le 17 juin, en même temps cette fois que le reste des électeurs.
METRO